Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 897
Membres
1 014 129

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Le regard de Daniel trahissait son hilarité, mais il s'obligeait à rester sérieux. Lady Victoria se laissa choir sur la chaise et invita Daniel à en prendre une autre.

Malgré la présence de Lady Victoria, Violet ne voyait que Daniel. Tout au plus le bavardage de la débutante résonnait-il à ses oreilles comme le bourdonnement d'un insecte indésirable.

Afficher en entier

Daniel remonta dans le fiacre et, quand le cocher lui demanda où il désirait maintenant se rendre, il hésita.

S'il voulait retrouver Violet, Daniel n'était pas entièrement démuni de ressources. Hart Mackenzie, le duc de Kilmorgan, possédait un réseau d'informateurs digne de rivaliser avec les meilleures polices d'Europe. Mais Hart était le chef de la famille. Il exigerait de savoir pourquoi Daniel tenait à retrouver les Bastien. Si certains détails de l'affaire le froissaient, il pourrait carrément refuser d'aider Daniel. Et même à supposer qu'il accepte, son aide aurait un prix. Sutton était retors, mais Hart Mackenzie l'était encore davantage. Qui pouvait savoir ce qu'il réclamerait de Daniel en retour ?

Afficher en entier

Daniel n'entendit pas ce que Mortimer et les autres répondirent. Daniel n'entendait plus rien. Il ne voyait plus rien non plus, à l'exception de cette jeune femme qui se tenait près du chandelier, son allumette toujours à la main, un sourire d'ange illuminant son visage.

Elle n'était pas, à proprement parler, une belle femme. Daniel avait vu de beaucoup plus beaux visages au casino de Monte-Carlo ou au Moulin Rouge, à Paris. Il avait aussi fréquenté des danseuses aux corps sveltes et les clubs de jeu de Saint-James ou de Monaco étaient peuplés de ravissantes jeunes femmes qui papillonnaient pour inciter les joueurs à miser toujours plus gros.

Cette jeune femme-ci avait un visage plutôt anguleux, mais qu'atténuait une splendide chevelure noire dressée à la Pompadour, avec des boucles qui retombaient sur ses tempes. Son nez était un petit peu trop long, sa bouche peut-être un peu grande, ses épaules et ses bras trop potelés. Ses yeux, en revanche, constituaient son plus bel attrait. À la lumière du chandelier, leur blé prononcé brillait comme deux précieuses gemmes.

Afficher en entier

Les amis de Mortimer les escortèrent jusqu'au landau de Mortimer qui attendait dans la rue. Daniel remarqua que le colosse avait lui aussi quitté le club et qu'il attendait sur le trottoir.

Mortimer conduisit Daniel au nord d'Oxford Street. Il gara son véhicule dans une petite rue tranquille, près de Portman Square. Le voisinage était tout ce qu'il y a de plus respectable.

Il était deux heures du matin : la rue était déserte et toutes les lumières étaient éteintes. Derrière la plupart des façades des maisons dormaient d'honnêtes familles qui se lèveraient à l'aube pour aller travailler dans la City.

Daniel descendit de voiture et contempla les fenêtres de l'immeuble devant lequel ils s'étaient arrêtés. Elles étaient tout aussi noires que les autres.

— Elle doit dormir, dit-il. Remettons cela à demain.

— Pas du tout. Elle me reçoit quelle que soit l'heure.

Il frappa à la porte avec sa canne. Une lumière s’alluma juste au-dessus et un rideau s’écarta légèrement. Mortimer leva les yeux en direction de la fenêtre, fit un geste impatient et frappa de nouveau au battant.

Afficher en entier

Londres, 1890

Il n'avait pas pu ramasser l'as.

Daniel Mackenzie tenait quatre 8. Et il avait misé sur cette main un joli paquet de billets de banque – l'équivalent d'une petite fortune.

Son adversaire, Mortimer, avait dix ans de plus que lui et une tête de fouine. Mortimer laissait entendre qu'il avait empoché un as des mains de la jeune femme qui distribuait les cartes au bout de la table – as qui serait venu compléter sa prétendue quinte flush. Mais Daniel savait à quoi s'en tenir.

Les autres participants à la partie de poker avaient jeté l'éponge les uns après les autres. À présent, tous les gentlemen présents ce soir-là au Neuf, l'un des innombrables clubs de jeu de Saint-James, s'étaient massés autour de la table où allait se conclure le duel qui opposait Daniel Mackenzie, vingt-quatre ans, à Fenton Mortimer, un joueur beaucoup plus endurci. La fumée de cigare était si épaisse que, si un malheureux tuberculeux s'était aventuré à pousser la porte du club, il serait tombé raide mort à l'entrée.

Le jeu préféré des clients du Neuf était le whist, mais Mortimer y avait récemment introduit le poker, dont il avait appris les règles lors d'un voyage en Amérique. Mortimer était si bon au poker qu'il avait rapidement délesté une bonne partie des jeunes aristocrates de Mayfair de plusieurs milliers de livres. Pourtant, ils continuaient de s'asseoir à sa table, car ils étaient avides de connaître ce nouveau jeu inventé par les Américains. Ce soir, ils avaient été onze à s'engager dans la partie, avant de capituler successivement, pour ne plus laisser que Daniel et Mortimer devant les cartes.

Afficher en entier

— C'est toi que j'épouserai, Danny, décréta Megan. Tante Isabelle dit qu'il n'est pas rare, pour des cousins, de s'épouser.

— Non, objecta Jamie. Si tu fais saillir une jument par un étalon trop proche d'elle par le sang, ses poulains auront des défauts. C'est la même chose avec les gens. Il faut du sang frais.

Afficher en entier

— J'imagine que tu finis toujours par atterrir sur tes pieds ?

— Non, pas toujours. Quand tu m'as assommé avec le vase, j'ai atterri sur le dos.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode