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Victor Hugo
Les Misérables I
Jean Valjean est vivant. Comme vivent Javert, Gavroche, Thenardier, Marius et Cosette. Ils sont entrée dans le panthéon de l'esprit humain et sont devenus nos familiers. Pendant soixante ans, Hugo a mûri ce feuilleton sublime, cette épopée géante de candeur et de générosité populaire, sans doute l'œuvre la plus lue au monde.
Quand paraît la première partie des Misérables, en 1862, Hugo écrit : << Ce livre, c'est le siècle, c'est un vaste miroir reflétant le genre humain. Maintenant, je peux mourir. >> Cet ouvrage, c'est la réponse de la bonté et de la pitié au crime et au mensonge. Son éditeur l'avait prévenu : lorsque les épreuves sortaient de presse, les correcteurs, bouleversés, pleuraient.
Afficher en entierVictor Hugo, écrivain engagé, entreprend ici un vaste réquisitoire social. Loin de n'être que le récit de la réhabilitation d'un forçat évadé victime de la société, Les Misérables sont avant tout l'histoire du peuple de Paris. Jean Valjean, et le lien qui l'unit à Cosette, en est le fil conducteur et le symbole. Homme du peuple par excellence, damné et accablé par les humiliations successives, Jean Valjean prend sur lui le péché du monde et l'expie. Dans son effort incessant pour se racheter, il assume un destin tragique qui nous renvoie le reflet de l'humanité en marche.
Hugo retrace ici avec force les misères et les heures glorieuses des masses vivantes qui se retrouvent. Les événements se précipitent, les personnages se rencontrent, se heurtent, s'unissent parfois, à l'image de Cosette et de Marius. L'histoire du forçat évadé et de la petite miséreuse symbolisent quelque chose de plus grand : avec Les Misérables, Hugo réalise enfin l'esprit du peuple.
Afficher en entierJean Valjean est vivant. Comme vivent Javert, Gavroche, Thenoardier, Marius et Cosette. Ils sont entrés dans le panthéon de l'esprit humain et sont devenus nos familiers. Pendant soixante ans, Hugo a mûri ce feuilleton sublime, cette épopée géante de candeur et de générosité populaire, sans doute l'oeuvre la lue dans le monde.
Quand paraît la première partie des Misérables, en 1862, Hugo écrit : "Ce livre, c'est le siècle, c'est un vaste miroir reflétant le genre humain. Maintenant, je peux mourrir." Cet ouvrage, c'est la réponse de la bonté et de la pitié au crime et au mensonge. Son éditeur l'avait prévenu : lorsque les épreuves sortaient de la presse, les correcteurs, bouleversés, pleuraient.
Afficher en entierUne planche pour dormir, la chiourme, les coups, les boulets au pied, dix-neuf ans de cet implacable bagne ont fait du forçat Jean Valjean un homme meurtri, brisé. Tout ça pour avoir cassé un carreau et pris un pain. Pourtant, lorsqu'il est enfin libéré en 1815, l'espoir renaît lorsque l'ancien bagnard croise sur sa route Fantine et Cosette.
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