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Liste des extraits

Ewilan abandonna les hauteurs de la capitale pour gagner en contrebas les larges avenues pavées de dalles roses. L'Académie

était un somptueux édifice qui se dressait sur une place décorée de massifs fleuris exubérants, de bassins aux formes tarabiscotées et de jets d'eau colorés. On accédait à sa porte monumentale par une volée de marches de marbre flanquée de deux statues représentant

Merwyn Ril' Avalon.

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Illian était aveugle aux beautés qu'il écrasait en se propulsant toujours plus haut, c'était la seule explication à sa conduite. Ewilan

était toutefois rassurée de constater que les dégâts qu'il occasionnait aux Spires ne duraient que le temps d'un soupir.

Après son passage, les possibles redevenaient multitude, resplendissants comme jamais.

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- Je n'ai pas pris seul cette décision, répondit-il. Edwin a donné

son avis et l'Empereur a tranché. Tu as beau posséder un don unique, il est de notre devoir de veiller à ce que ta vie redevienne celle d'une adolescente de quinze ans. Tu as le temps de devenir adulte !

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Elle le contempla avant de secouer la tête avec amusement.

Liven était vraiment un ami. Plein d'humour mais également fiable et prévenant. Après le dramatique épisode de l'Institution dans l'autre monde, lorsqu'elle avait rejoint Al-Jeit et l'Académie, il avait tout fait pour qu'elle retrouve ses marques, son équilibre, sa joie. Elle savait qu'elle pouvait compter sur lui.

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Les autres objets étaient plus complexes. Kamil faisait face à un tétraèdre argenté tandis qu'Ol devait reproduire une flèche de bronze et Shanira un bol de faïence. Ewilan remarqua encore un tore brillant devant Lisys avant que les premiers dessins de ses camarades ne basculent dans la réalité. Liven était de loin le plus doué. En quelques secondes, cinq répliques parfaites du ressort moiré qu'il devait imiter s'alignèrent devant lui.

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Salim écarquilla les yeux, déjà l'homme revenait à l'attaque. Il porta une série de coups d'estoc que Salim n'évita qu'à grand- peine puis sabra l'air à plusieurs reprises, obligeant le garçon à reculer jusqu'à ce qu'il se retrouve dos au mur.

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"- Il est inutile de chercher à deviner les projets du Dragon ou ceux de la Dame, Illian. Ils vivent au-delà de la compréhension des hommes et nous ne serons plus que des souvenirs qu'ils continueront ainsi.

- Parle pour toi ! s'exclama le petit garçon en haussant les

épaules. Moi, je n'ai que huit ans !

Salim éclata de rire.

- Bien vu, Illian. Ewilan est une grand-mère qui pense que tout le monde est aussi vieux qu'elle !

- Ça c'est pas vrai, s'insurgea Illian. Ewilan n'est pas vieille, elle est belle et quand je serai grand, je...

Il se tut, prenant conscience des regards attentifs et vaguement amusés braqués sur lui. Ses joues devinrent écarlates.

- Et quand tu seras grand ? insista Salim, impitoyable.

- Je... euh... je...

- Oui ?

- Quand il sera grand, intervint Ewilan, il n'abusera pas de son expérience pour écraser plus jeune que lui !"

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"Salim se tut.

Ses yeux venaient de tomber sur Erylis.

Sa salive, soudain, se tarit. Il sentit son rythme cardiaque s'accélérer brusquement et un tremblement incoercible s'empara de ses mains. Elle le regardait, ses yeux émeraude fichés directement dans son coeur.

Dans son coeur et dans chacune de ses fibres masculines.

Elle se laissa glisser de sa selle avec une fluidité qui mit en valeur ses courbes harmonieuses et s'approcha de lui en repoussant une mèche blanche qui lui barrait le visage. Salim se rendit compte qu'il avait cessé de respirer et avala une grande bouffée d'air. Sa mine égarée tira un sourire indulgent à la Faëlle.

- Je suis Erylis, annonça-t-elle avec simplicité.

Salim n'arrivait pas à détacher son regard de son visage, de sa bouche vermeille, de la cascade neigeuse de ses cheveux, des lignes sensuelles de son corps délié. Il restait pétrifié, incapable de proférer le moindre mot, affolé à l'idée qu'il allait sans doute se réveiller.

- Ton vieux copain Chiam aussi être là ! fit une voix ironique.

Salim sursauta. Écarlate, il prit conscience de l'endroit où il se trouvait et des personnes qui l'entouraient. La mine gênée d'Artis Valpierre, le visage moqueur de Chiam Vite, celui, étonné, d'Erylis.

- Je... je... il faut... bafouilla-t-il.

- Erylis, je te présenter Salim, intervint Chiam, il être d'habitude plus rompu aux subtilités du discours. Il devoir être fatigué.

Le Faël ajouta une phrase dans sa langue qui fit éclater de rire sa compagne et porta la confusion de Salim à son comble. Il ne savait comment se tirer de la situation dans laquelle il s'embourbait d'autant que ses yeux, malgré tous ses efforts, étaient irrésistiblement attirés par la Faëlle.

- Chiam ! Quel bon vent t'amène ? Mais... c'est Artis que je vois là !

Ellana s'était approchée. Sans bruit à son habitude. Elle ébouriffa familièrement les cheveux d'Artis Valpierre qui s'empourpra, rejoignant Salim dans le clan des victimes de la séduction féminine.

Le rêveur avait toujours éprouvé des sentiments ambivalents à

l'égard de la marchombre, à la fois irrité par l'indépendance de son caractère et ébloui par sa personnalité et son physique. Ellana en abusait sans vergogne, s'amusant de le voir rougir et bafouiller dès qu'elle l'abordait. Charitable pour une fois, elle n'insista pas et se détourna pour embrasser chaleureusement Chiam Vite. Ils échangèrent quelques phrases qui témoignaient de leur joie de seretrouver puis Ellana pivota vers Erylis. Chiam fit les présentations. Les deux jeunes femmes se toisèrent une seconde, chacune notant, peut-être avec une pointe de dépit, la beauté et le charisme de l'autre, puis Ellana remarqua le regard égaré que Salim portait sur la Faëlle. Un sourire naquit sur ses lèvres, reflet de celui qui illumina le visage d'Erylis découvrant l'attention béate qu'Artis prêtait à la marchombre.

- Je suis ravie de faire ta connaissance, affirma Ellana. Et apparemment, je ne suis pas la seule !

- Chiam m'a beaucoup parlé de toi et de tes talents, renchérit

Erylis, mais il en avait omis un...

Elles éclatèrent d'un même rire joyeux qui scella leur complicité.

Chiam se joignit à elles tandis que Salim repartait vers l'avant du convoi et qu'Artis grimpait sur son banc pour relancer son attelage, tous deux conscients que si le ridicule tuait vraiment, ils seraient l'un et l'autre étendus raides morts."

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"- Une ville est un océan, Salim. Crois-tu que les crabes des rochers savent ce que font les poissons des profondeurs ?

- Je vois... Et toi, tu es un crabe ou un poisson ?

La marchombre avait esquissé un sourire.

- Moi, je suis un oiseau !"

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"«Envol irrésistible

Lame nue au tranchant ardent

Promesse. »

Elle recula d'un pas, contempla son oeuvre en souriant d'un air satisfait.

- Je doute que ces imbéciles du conseil comprennent la poésie marchombre mais je suis certaine que quelqu'un, sans doute

Jorune, leur traduira ma pensée.

- Je la comprends, moi, ta pensée, remarqua Salim. Tu leur annonces que tu vas revenir pour leur mettre la tronche en bouillie."

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