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Extrait ajouté par SMichel 2019-02-23T19:27:00+01:00

La nuit du 8 au 9 août 1996 fut l'une des plus longues de la vie de Kurt Wallander. Au petit matin, lorsqu'il sortit de l'immeuble de Lilla Norregatan d'un pas mal assuré, il croyait encore avoir été plongé par erreur dans un cauchemar incompréhensible.

Pourtant, tout ce qu'il avait été contraint de voir au cours de cette nuit interminable était réel. Et cette réalité était terrifiante. Au cours de sa carrière, il avait souvent eu l'occasion de contempler les vestiges d'un drame sanglant. Jamais encore il n'en avait été affecté si profondément. En forçant la porte Spoiler(cliquez pour révéler) de l'appartement de Svedberg, il n'avait aucune idée de ce qui l'attendait. Il redoutait le pire. Mais c'était encore pire que ça.

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Extrait ajouté par anonyme 2018-08-04T14:41:01+02:00

Parfois, il pensait à son trousseau de clés. D'année en année, le nombre de clés augmentait. De plus en plus de serrures, de plus en plus de code d'accès. Et au milieu de toutes ses clés, une nouvelle société émergeait, à laquelle il se sentait de plus en plus étranger.

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Extrait ajouté par lelette1610 2017-08-31T20:22:26+02:00

A la tombée de la nuit de ce dimanche 11 août, alors que les projecteurs braquaient leur lumière fantomatique sur la clairière, Wallander prit tout le monde au dépourvu en quittant brusquement les lieux. Seule Ann-Britt Höglund fut prévenue ; il l'entraîna discrètement sur le sentier déjà méconnaissable, piétiné et labouré par le passage des hommes et des véhicules, et lui demanda s'il pouvait emprunter sa voiture, puisque la sienne était restée à Mariagatan.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T17:07:30+02:00

Il prit la lettre, en promettant qu’elle lui serait rendue. Puis il se rendit directement au commissariat et se dirigea vers le central. Le policier de garde parlait au téléphone ; en apercevant Wallander, il lui indiqua l’un des télécopieurs. Klas Boge avait faxé la lettre de son frère. Wallander alla dans son bureau et alluma la lampe. Puis il posa les deux lettres et les cartes postales côte à côte, orienta le faisceau de la lampe et mit ses lunettes

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T17:07:22+02:00

Il repoussa sa tasse de café, jeta un coup d’œil à sa montre. Vingt et une heures quinze. Il se demanda s’il devait appeler Martinsson. Ou attendre jusqu’au lendemain. Puis il retourna à la cuisine et s’assit, l’annuaire ouvert devant lui. Quatre familles portaient le nom de Norman dans le district d’Ystad. Mais il se souvenait d’avoir vu l’adresse dans le dossier de Martinsson. Lena Norman et ses parents habitaient dans Käringgatan, au nord de l’hôpital. Son père, Bertil Norman, portait le titre de « directeur ». Wallander savait qu’il dirigeait une entreprise d’exportation de maisons en kit

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T17:07:01+02:00

Une heure et demie plus tard, il lui sembla avoir une meilleure idée de ce qu’impliquait la maladie. Il comprit aussi qu’il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. Ses mauvaises habitudes alimentaires, le manque d’exercice, les tentatives de régime qui finissaient toujours par le ramener à son embonpoint habituel. Il rangea le livre à sa place, avec un profond sentiment d’échec et de mépris pour lui-même. En même temps, il savait qu’il n’avait plus le choix. Il devait changer de mode de vie. Il était déjà seize heures trente lorsqu’il revint au commissariat. Martinsson avait laissé un mot sur son bureau précisant qu’il était toujours sans nouvelles de Svedberg. Wallander relut encore une fois le résumé de la disparition des trois jeunes et examina les trois cartes postales. Il eut à nouveau la sensation qu’il négligeait quelque chose. Quoi ? Cela lui échappait encore. Son inquiétude augmentait. Il lui sembla voir Eva Hillström en face de lui, dans le fauteuil des visiteurs. Soudain, il comprit la gravité de la situation. C’était extrêmement simple

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T17:06:51+02:00

Wallander ne prit pas la peine de répondre. Eva Hillström devait arriver vers treize heures. Il frappa à la porte entrebâillée de Martinsson : il n’y avait personne. Sur la table, il aperçut le mince dossier de leur réunion du matin. Il l’emporta dans son propre bureau, le feuilleta rapidement, examina les trois cartes postales. Il avait du mal à se concentrer. Il repensait sans cesse aux paroles du médecin. Lorsqu’Ebba l’appela pour lui dire qu’Eva Hillström était arrivée, il se leva pour aller à sa rencontre. En chemin, il croisa un groupe d’hommes âgés qui quittaient le commissariat, d’excellente humeur. Les capitaines, sans doute. Eva Hillström était grande et maigre. Tout son maintien dénotait une personne aux aguets. Dès leur première rencontre, Wallander avait senti que cette femme s’attendait toujours au pire. Il lui serra la main et l’invita à le suivre jusqu’à son bureau. Dans le couloir, il lui demanda si elle voulait un café

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T17:06:36+02:00

Jamais ils n’avaient eu de problème de drogue ni affaire à la justice. Astrid Hillström et Martin Boge vivaient encore chez leurs parents ; Lena Norman louait une chambre d’étudiant à Lund. Ils n’avaient dit à personne où ils comptaient célébrer leur fête. Les parents avaient interrogé d’autres copains, mais personne n’était au courant. Ça n’avait rien d’étonnant en soi, vu que les trois amis étaient assez secrets et peu communicatifs, surtout par rapport à leurs projets communs. Au moment de leur disparition, ils disposaient de deux voitures — une Volvo et une Toyota. Les voitures avaient disparu en même temps que les trois jeunes. Ceux-ci avaient quitté leur domicile dans l’après-midi du 21 juin. Personne ne les avait revus. La première carte postale portait le cachet de la poste de Hambourg, en date du 26 juin. Ils y expliquaient qu’ils partaient faire un tour en Europe. Quelques semaines plus tard, Astrid Hillström expédiait une carte postale de Paris. Ils étaient en route vers le sud, écrivait-elle. À présent, elle venait donc d’envoyer une nouvelle carte

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T17:06:26+02:00

On pouvait toujours se demander si le crime était une affaire rentable et, dans ce cas, depuis quand ? Impossible de répondre avec certitude. Mais, pour Wallander, il ne faisait aucun doute que le crime fleurissait littéralement en Suède. En particulier pour les professionnels du crime économique, la Suède était pratiquement devenue une zone franche. L’État de droit semblait avoir abdiqué dans ce domaine. Wallander discutait souvent avec ses collègues de cette évolution. Il constatait aussi l’inquiétude croissante de ses concitoyens. Gertrud en parlait. Les voisins qu’il croisait à la buanderie en parlaient. Il savait leur inquiétude justifiée. Mais rien n’indiquait que des mesures énergiques soient envisagées. Dans le même temps, la police et la justice poursuivaient leur politique de désarmement unilatéral. Il enleva sa veste et ouvrit la fenêtre. Son regard s’attarda un instant sur le vieux château d’eau. Au cours des dernières années, on avait vu surgir en Suède différents « groupes de sécurité » ou « milices de citoyens ». Wallander redoutait depuis longtemps cette éventualité. Lorsque la justice ne fonctionnait plus, les lynchages n’étaient jamais très loin. Les gens commençaient à trouver normal de faire justice eux-mêmes

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T17:05:57+02:00

Ces deux années étaient passées vite. Aussi souvent qu’il le pouvait — trop rarement en réalité —, il rendait visite à Gertrud, qui continuait d’habiter la maison. Plus d’un an s’était écoulé avant qu’ils se décident à faire le ménage dans l’atelier, où ils avaient trouvé en tout trente-deux tableaux achevés et signés. Un soir de décembre 1995, ils s’étaient assis dans la cuisine de Gertrud et ils avaient dressé une liste de bénéficiaires. Wallander en garderait deux pour lui : un paysage avec coq de bruyère et un sans. Sa fille Linda en recevrait un, ainsi que Mona, son ex-femme. Sa sœur Kristina, à sa grande surprise et peut-être aussi à son grand chagrin, n’en voulait aucun. Gertrud elle-même en possédait déjà plusieurs. Restaient vingt-huit toiles. Après une certaine hésitation, Wallander décida d’en envoyer une à un inspecteur de police de Kristianstad avec lequel il était parfois en relation. À la fin — après que tous les cousins de Gertrud eurent été pourvus — il restait encore cinq toiles. Qu’allait-il en faire ? Il ne pourrait jamais se résoudre à les brûler

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