Ajouter un extrait
Liste des extraits
Vadim s’apprêtait à refermer la porte quand il se ravisa.
— Oh ! Petite précision qui a son importance. Inutile de chercher à t’enfuir ! Le couloir est truffé de caméras, mentionna-t-il en pointant son index sur un petit boîtier noir accroché au plafond, juste en face de la porte de la chambre.
— Je suis donc ta prisonnière, crachai-je, les poings sur les hanches.
Tellement en colère, je l’avais tutoyé sans m’en rendre compte.
— À toi de voir. Si tu adoptes une attitude moins hostile, tu seras libre de tes faits et gestes. Enfin, en partie du moins, parce que tu seras constamment sous la surveillance d’un garde du corps.
Ses paroles me remplirent de rage. Il m’obligeait à l’épouser et il voulait que j’accepte la situation sans broncher, comme si tout cela était normal.
— Tu ne me laisses aucun choix, à part celui de devenir ton épouse ! Ce sont bien des méthodes mafieuses.
Un fin sourire apparut au coin des lèvres de Vadim.
— À demain, déclara-t-il calmement avant de refermer la porte derrière lui.
La gorge serrée, les yeux brûlant de larmes, je m’assis sur le lit. J’avais l’impression de vivre un cauchemar. Durant quelques minutes, je restai là, hagarde, à me demander si tout ceci était bien réel.
Afficher en entier— On dirait que tu es jaloux, ripostai-je, sarcastique.
— Oui, je le suis ! cria-t-il.
Afficher en entierNous ne sommes pas dans un conte de fées et le prince charmant, à supposer qu’il existe, ne viendra pas toquer à ta porte. Il va falloir que tu te bouges les fesses.
Afficher en entier— Je refuse qu’elle agonise plus longtemps, dis-je d’un ton tremblant.
À peine avais-je fini ma phrase qu’un bruit sourd résonna dans la petite pièce. Olga, une balle en plein milieu du front, venait de quitter ce monde.
— Je savais que tu dirais ça, déclara Vadim en dévissant le silencieux de son pistolet.
Afficher en entier