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Dans la chambre, les deux époux se tenaient face à face. Rogan savait qu'il aurait dû la punir, mais, en somme, elle n'avait agi que sous l'aiguillon de lajalousie.

— Vous mériteriez le fouet.

— Posez la main sur moi, et je vous brûle !

— Ah, ça suffit !

Elle dépassait les bornes. Passe pour ses sautes d'humeur — après tout, c'était une femme —, mais là, c'en était trop.

Liana agita la torche devant lui. Il semblait se moquer éperdument du fait qu'il ne portait absolument rien.

— Non, c'est à votre tour d'écouter. J'ai attendu en silence alors que vous m'ignoriez, que vous me ridiculisiez. Vous avez permis à ces... à ces Journées de rire de moi. Moi ! La dame du château. Je suis votre femme, et j'entends être traitée comme telle. Dieu m'en est témoin... Vous me témoignerez courtoisie et respect — à défaut d'amour — ou sinon, vous feriez bien de ne jamais vous endormir près de moi car vous ris-queriez de ne plus jamais vous réveiller.

Rogan en resta sans voix. Il avait été menacé par des centaines d'ennemis mais jamais par son épouse

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Rogan se laissa tomber sur un rochet, le visage enfoui entre les mains pour s'abandonner à ses larmes. Il l'avait aimé. Il avait aimé ses rires, ses sourires, ses colères, le plaisir qu'elle éprouvait pour les choses les plus infimes, les plus ridicules. Elle avait amené la joie dans sa vie qui, jusque-là, n'était faite que de haine. Elle lui avait donné des vêtements sans poux ni puces, de la nourriture qui n'ébréchait pas les dents. Elle était parvenue à faire sortir cette pimbêche de Iolanthe de son repaire. Et, sans même le savoir, elle avait amené Zare à demander à Rogan de lui acheter des vêtements de femme.

Et maintenant, elle était partie. Tuée par cette querelle avec les Howard.

Sa mort aurait dû accroître sa haine, mais ce n'était pas le cas. Que lui importaient les Howard? Il voulait qu'on lui rende Liana, sa douce, sa merveilleuse Liana qui lui lançais des objets à la tête quand elle était contente.

- Liana, murmura-t-il avant de sangloter de plus belle.

Il n'entendit pas les pas dans les fourrés et il était trop abîmé dans son chagrin lever les yeux quand une main douce lui effleura la joue.

Liana s'agenouilla devant lui et écarta ses mains de son visage. E lle vit ses larmes et, à son tour, eut envie de pleurer.

-Je suis la mon amour, murmura-t-elle avant de lui d'embrasser ses paupières et ses joues. Je suis saine et sauve.

Rogan était comme foudroyé.

Liana lui sourit.

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Rogan était toujours en selle ; les derniers rayons de soleil enflammaient sa chevelure. Le bel étalon encensait, sentant la fureur de son maître. Sourcils froncés, Rogan contemplait la cour impeccable, ces paysans qui avaient perdu leur air misérable.

Liana vit venir l'orage.

— J'ai gagné mon pari ! s'exclama-t-elle d'une voix aussi forte que possible pour détourner son attention sur elle.

Rogan tira sur ses rênes et se tourna vers elle, les yeux étincelants de fureur. Voilà comment il devait regarder les Howard, se dit-elle. Je ne suis pas ta première femme, pensa-t-elle, le menton fièrement dressé, s'efforçant de réprimer les tremblements de son corps. Elle n'avait qu'une envie : détaler à toutes jambes et se réfugier sous ses couvertures.

— J'ai gagné, se força-t-elle à répéter. Viens et sois mon esclave.

Elle pivota, incapable de supporter plus longtemps le feu qui dévorait ces yeux verts.

Rogan sauta de selle. Il tendit les rênes à un garçon d'écurie rouquin qu'il examina une fraction de seconde avec la sensation bizarre que ce gamin lui était familier.

— L'esclave d'une femme pendant une journée ? s'esclaffa Severn.

Rogan le foudroya du regard.

— C'est toi qui as donné la permission de curer les douves ? Et ça ? (D'un geste circulaire, il engloba la cour et les deux cadavres sur la charrette.) Est-ce ton idée? Dès que j'ai le dos tourné...

— L'initiative en revient à ta femme, pas à moi, dit Severn sans perdre sa bonne humeur.

Elle a plus fait en quelques semaines que toi et moi...

Rogan le bouscula et s'élança dans l'escalier.

Severn bondit à sa suite. Dans la salle d'armes, il ne trouva que Zared.

— Où est-il ? demanda-t-il.

— Là.

Zared montrait la pièce attenante, tradition-nellement réservée au chef de la famille Peregrine. C'était un lieu sacré. Nul n'avait le droit de déranger celui qui s'y trouvait, sauf en cas d'attaque imminente.

Sans hésiter, Severn ouvrit violemment la porte.

— Sors d'ici ! rugit Rogan.

— Pour entendre les hommes traiter mon frère de couard? Pour les entendre dire qu'il n'honore pas sa parole?

— La parole donnée à une femme, ricana Rogan.

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Souviens-toi, mon enfant, ce n’est pas la femme qui manie le balai qui remporte des victoires mais celle qui, parfois, manie le fouet.

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Selon Rogan, les femmes qui parlaient d’honneur et de parole entraient dans la même catégorie que les cochons volants : elles ne devraient pas exister.

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