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Au fait, ils ont surnommé le bourreau Nick-Trois-Coups. Il n’est encore jamais arrivé à trancher une tête en une fois.

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Gareth retint son souffle, et projeta son couteau en avant. La lame frôlait le torse de Hugh quand, par un effort de volonté, le chevalier maîtrisa son réflexe.

— Arrière ! gronda-t-il à l’adresse de plusieurs de ses camarades qui, voyant leur capitaine assailli, avaient tiré l’épée.

Il avait le visage couleur cendre et la sueur perlait sur sa lèvre.

— Ton astuce n’a pas marché, Hugh. Tu ne trouveras pas une mort rapide par ma main.

Avec un sourire sardonique, Hugh haussa les épaules et le lâcha. Gareth, saisissant la main droite de l’assassin la lui ramena derrière le dos puis, s’emparant de la gauche, les lui lia solidement toutes les deux avec les bribes des lanières de cuir.

— Je t’ai bien payé, murmura le chevalier. Je ne te dois rien !

— Et elle, ta fille, dont j’ai vengé la mort…

Faisant pivoter Hugh par l’épaule, Gareth lança son poing couvert de mailles d’acier. Le coup frappa l’assassin au menton et le projeta sur les ridelles de la charrette. Affalé sur le dos, la Main gisait dans la boue de la cour. Gareth sauta à bas de la charrette, et, debout au-dessus de lui, le considéra froidement.

— Tu mourras la tête sur le billot, canaille d’assassin. Emmenez-le, ordonna-t-il à deux de ses hommes. Et bâillonnez-le.

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Le saisissant par l'épaule, l'homme conduisit Haplo près des corps mutilés de ses parents.

- Regarde bien. Et souviens-toi. Ce ne sont pas les snogs qui ont tué ton père et ta mère. Ce sont ceux qui nous enfermés dans cette prison et nous y ont laissés pour y mourir. Qui sont-ils, mon garçon ? Le sais-tu ?

Ses doigts s'enfoncèrent dans l'épaule d'Haplo.

- Les Sartans, répondit Haplo d'une voix étranglée.

- Répète.

- Les Sartans ! cria-t'il.

- Bien. Ne l'oublie jamais, mon garçon. Ne l'oublie jamais.

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Les VLAN se ruèrent vers les dieux. Le Haut Contre-sous-Maître, reconnaissant instantanément le danger, ordonna aux Roussins de charger. Pour la première fois dans l'histoire de Drevlin, des coups furent portés, le sang coula. Haplo, prenant son chien dans ses bras, recula, se fondit dans l'ombre, et regarda en souriant.

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Les archers, qui se tenaient prêts à tuer le prisonnier à la première occasion, tournèrent alors leurs arcs vers la foule. Mais ils n’étaient que six contre une centaine de paysans, et les choses allaient mal tourner quand des battements d’ailes et des cris stridents au-dessus des têtes firent détaler la foule.

Deux dragons, montés d’hommes casqués et cuirassés, vinrent planer bas au-dessus des têtes ; les fuyards s’égaillèrent dans les ruelles et se cachèrent sous les porches. À l’appel de leur chef, les dragons descendirent en frôlant les murailles, puis, repliant les ailes et battant de la queue, ils se posèrent près de la charrette.

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Le sourire moqueur s’évanouit. La colère déforma le visage maculé de sang. Serrant les poings, l’homme esquissa un bond en direction d’un groupe de ruffians qui avaient trouvé leur courage au fond d’une cruche de vin. Les lanières qui le retenaient à la charrette se tendirent, les flancs du véhicule tremblèrent, ses chaînes cliquetèrent. Le sergent glapit, d’une voix que la peur avait fait monter d’une octave et les archers levèrent leurs arcs – mais sur quoi tirer : le détenu, ou les attaquants ?

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La grossière charrette brinquebalait sur la coralite, ses roues de fer cahotant sur tous les trous et les bosses de ce qui passait pour une route. Elle était tirée par un tier, dont l’haleine se condensait dans l’air froid. Un homme conduisait par la bride l’oiseau têtu ; quatre autres, aux quatre coins, tiraient et poussaient la charrette. Une petite troupe, venue des fermes environnantes, s’était rassemblée devant la Prison Yreni, dans l’intention d’escorter la charrette et sa honteuse cargaison jusqu’aux murailles de Ke’lith, où l’attendait une foule beaucoup plus importante.

Le jour finissait. Le scintillement du firmament s’estompait à mesure que les Seigneurs de la Nuit tendaient lentement l’ombre de leur manteau sur les étoiles de l’après-midi. L’obscurité convenait à cette procession.

Les paysans restaient à distance respectueuse. Le tier ? Ces énormes oiseaux pouvaient se retourner brusquement et donner un violent coup de bec. Mais c’était le captif qui faisait peur.

Il avait les mains attachées aux côtés de la charrette, les pieds entravés de lourdes chaînes. Des archers l’encadraient, prêts à le cribler de flèches au moindre mouvement suspect. Mais les badauds fixaient l’homme et reculaient dès qu’il tournait la tête. Un démon d’Hereka enchaîné ne leur aurait pas inspiré plus de respect.

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« Comme je me rappelle ce moment, il y a cinq ans. J’allais repartir dans le Labyrinthe quand vous en êtes sorti. Ensanglanté, chancelant, plus mort que vif. Mais je n’oublierai jamais votre air de triomphe ! Vous vous étiez échappé ! Vous les aviez battus. J’ai vu ce triomphe dans vos yeux, dans votre sourire exultant. Puis vous vous êtes effondré à mes pieds. »

« C’est cette expression qui m’a attiré, mon garçon. J’avais ressenti la même chose en m’évadant de cet enfer, il y a bien longtemps. J’étais le premier à en sortir vivant. »

« Les Sartans, il y a des siècles, ont fragmenté notre monde et nous ont jetés dans leur prison. Vous savez combien le chemin menant hors du Labyrinthe est long et tortueux. Tout un puzzle à reconstituer – des siècles d’efforts ! Nos antiques livres disent que les Sartans imaginèrent ce châtiment dans l’espoir que le temps et la souffrance adouciraient notre ambition conquérante et notre nature égoïste et cruelle. »

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— N’ayez pas peur, Haplo. Entrez, asseyez-vous. Pas de formalités entre nous. Laissez-moi remplir votre verre. Nous buvons ce qu’on appelait autrefois le coup de l’étrier, en l’honneur de votre long voyage.

« Vous aimez le porto ? Ah, mes talents sont nombreux et variés, comme vous le savez, mais je commence à croire que seul le temps – et non la magie – peut produire un porto vraiment excellent. C’est ce qu’enseignent les grimoires. Nos ancêtres devaient avoir raison sur ce point… même s’ils se sont trompés sur d’autres. Ce vin manque du moelleux qui ne vient qu’avec l’âge. Il est trop agressif. Belle qualité chez un homme, pas pour un vin. »

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Ainsi vous êtes prêt à partir ? Ah, je vous envie. Mes pensées vous accompagneront jour et nuit. A votre santé, Haplo, mon émissaire dans un monde sans défiance.

Car ils ne doivent se douter de rien. Je voudrais insister une dernière fois. Le danger est grand. Si notre antique ennemi a vent de notre entreprise, il remuera ciel et terre - comme il l'a déjà fait - pour contrecarrer nos plans.

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