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Le plus délicat, quand on lit et chronique plusieurs tomes d’une même saga d’affilée, c’est à la fois de ne pas trop se répéter, pour éviter de lasser le lecteur, et de ne pas trop en dévoiler, pour éviter de lui gâcher la surprise s’il lui venait l’envie de découvrir ladite saga par lui-même … C’est d’autant plus difficile dans le cas d’un dernier tome : il faut à tout prix éviter de dévoiler la fin, quand bien même on a terriblement envie de partager notre ressenti sur le dénouement, parce que c’est justement ce-dit dénouement qui a entrainé le coup de cœur définitif ! Voici donc pourquoi cela fait déjà plusieurs heures que je fixe d’un air hagard ma page Word désespérément vide, tandis que le petit curseur clignotant me nargue allégrement en me rappelant que je suis censée écrire quelque chose. Comment diable vais-je vous parler de ce quatrième tome, qui (disons-le tout net et tout de suite) m’a totalement captivée et chamboulée, comment diable vais-je pouvoir vous dire ce qui m’a tant plus sans pour autant trop vous en dire sur le contenu de l’histoire ? Je relève le défi, mais sans rien promettre …

Cela fait déjà cinq ans, cinq très longues années que la jeune reine Astéria Cliff a fait passer son peuple avant tout le reste, cinq très longues années que la jeune femme vit sous la coupe tyrannique de son ennemi, cinq très longues années qu’elle a conclu avec lui le seul marché qu’il était susceptible d’accepter. Exténuée, brisée, l’assaillée n’est plus que l’ombre d’elle-même, n’a plus la force de se battre et n’attend plus qu’une seule chose : que tout s’arrête enfin … mais la délivrance se refuse toujours à elle. En dépit de tous les efforts du cruel roi d’Endor, Freya, la bien-aimée de ce dernier tapie au cœur de la conscience d’Astéria, refuse obstinément de refaire surface. A bout de patience, Maboroshi décide de précipiter les choses et programme l’officialisation de leur union dans quelques mois … Mais l’alliance d’Amiran ne compte pas laisser le pays tomber entre les mains du démon : la résistance a eu cinq ans pour se fortifier, pour s’organiser, il est maintenant temps de passer à l’offensive et de libérer Faneas de l’oppression endorine ! Et si, officiellement, la reine est loin d’être une priorité, dans l’ombre, ses amis et prélats ne peuvent se résoudre à l’abandonner à son triste sort …

Alors que nous avions pris l’habitude de retrouver nos héros pile là où nous les avions laissés à la fin du tome précédent, nous avons ici la surprise de nous retrouver cinq ans après les événements du troisième opus. Cinq ans durant lesquelles la situation a bien changé à Faneas : au premier abord, les choses semblent s’être améliorées pour le peuple, grâce à l’abnégation et à l’obstination de la jeune Astéria, mais en y regardant de plus près, rien n’a réellement changé. Le royaume est toujours sous la coupe tyrannique du démon Maboroshi, qui compte bien mâter une bonne fois pour toute la résistance afin de s’assurer un règne incontesté lorsqu’il aura épousé la reine de Faneas … ou du moins la déesse qui prendra la place de sa conscience lorsqu’il l’aura définitivement privée de toute son énergie magique et de toute sa résistance psychique. Et le lecteur constate avec effroi qu’il n’est pas loin de parvenir à ses fins : notre si chère Astéria n’a plus la force de se battre. J’ai ressenti à la fois beaucoup de peine et d’admiration pour cette jeune femme qui a tout sacrifié pour les siens, qui a supporté pendant tant d’années tous ces sévices tout en s’efforçant d’améliorer toujours plus le quotidien de son peuple ...

Mais contrairement aux autres tomes qui suivaient principalement le point de vue d’Astéria, cette fois-ci, ce sont les prélats qui sont à l’honneur, et c’est un changement fort bienvenu. Car si Astéria a souffert, elle est loin d’être la seule : ses proches et ses amis ont eux aussi énormément souffert de cette situation. S’ils reconnaissent rationnellement que la jeune reine n’avait pas beaucoup d’autres choix à sa disposition, ils ne peuvent s’empêcher de se sentir trahis et abandonnés par celle qu’ils considéraient avant tout comme une amie, une sœur, une tante, une cousine, une amante. En eux, la colère se dispute à la tristesse. Et chacun a réagi à sa manière : tandis que Kaede s’est laissé submergé par le désespoir et la fureur, Noctis s’est réfugié derrière son sens du devoir et a décidé de suivre à la lettre les instructions de sa souveraine, quitte à enfouir ses aspirations personnelles aussi profond que possible. Sora, quant à lui, a eu la chance d’être entouré de bons amis qui lui ont permis de surmonter cette épreuve, même si on sent bien qu’il est bien moins insouciant et joyeux que lorsqu’il était enfant. Et Cléora … elle est fidèle à elle-même, toute en nuances et en paradoxes. On ne sait jamais trop quoi penser d’elle, et c’est bien là ce qui la rend si fascinante et imprévisible.

Car il faut que vous sachiez une chose : plus que jamais, l’autrice a su surprendre le lecteur. Je ne dis pas que cela marche à tous les coups, car elle sème suffisamment d’indices pour permettre aux habitués du genre de deviner par avance certains rebondissements ou certaines révélations, mais tout de même, il y a eu plusieurs retournements de situations qui m’ont vraiment laissée ahurie ! Contrairement à ce qu’on pouvait imaginer et même espérer, ce n’est pas seulement une grande bataille épique qui se profile à l’horizon, c’est quelque chose de bien plus grand et complexe qui vous captive du début à la fin … La tension monte, doucement, sûrement et inexorablement, on a vraiment le sentiment que cela ne s’arrêtera jamais, et à chaque fois qu’on se dit « cette fois-ci, ça ne peut pas être pire, c’est tout bonnement insoutenable », et bien l’autrice parvient à nous démentir. On pourrait se lasser de cette surenchère, on pourrait se dire que « c’est trop gros », mais non : on se laisse juste transporté par cette formidable épopée, qui nous coupe le souffle, qui fait s’emballer notre petit cœur. On vit cette histoire plus qu’on ne la lit, car on s’est vraiment pris d’affection et d’amitié pour les protagonistes : on a besoin, viscéralement, de les voir gagner, même et surtout parce que cela semble impossible.

Je vais m’arrêter là, parce que je sens que je vais finir par vous dévoiler le dénouement final si je continue sur cette lancée, mais je pense que vous l’aurez bien compris : ça, c’est ce que j’appelle du final en apothéose ! Je n’ai pas vu les six-cent pages passer tant j’étais happée par l’histoire ! J’ai beaucoup aimé tous les choix pris par l’autrice pour ce grand final, c’est audacieux et original, ça surprend tout en restant parfaitement cohérent, tout s’emboite comme dans un bon puzzle. C’est vraiment une saga qui va vous faire passer par toutes les émotions possibles et inimaginables, et parfois à quelques pages d’intervalle seulement. Car la grande force de cette saga, finalement, ce sont ses personnages : ils sont à la fois de véritables héros de fantasy, courageux, déterminés et puissants bien comme il faut, et des adolescents presque comme les autres, avec leurs doutes et leurs faiblesses, avec leurs fragilités et leurs sensibilités. Ils sont vraiment très attachants car ils sont « justes » : il est très facile de s’identifier à eux, de compatir à leurs peines et leurs peurs … Et le plus difficile, finalement, c’est vraiment de leur dire adieu, de tourner la dernière page en sachant que cette fois-ci, c’est terminé, on ne les retrouvera pas dans la suite. En tout cas, une chose est sûre : c’est une saga que je relirai sans hésitation un jour, et que je vous conseille avec encore moins d’hésitation !

http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2021/05/les-prelats-de-faneas-tome-4-la-legende.html

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