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Une lecture qui m'a fait découvrir le poète qu'est Omar Khayyam. Mais plus qu'un poète, c'est aussi un mathématicien, un philosophe et un astronome persan du XIIème siècle.
Ces poèmes sont empreints d'humour, de dérision, prônant l'hédonisme. Ils ressemblent quelque peu aux haïkus par l'esprit (vivre le moment présent, boire sans se soucier du lendemain, …). Certains de ces poèmes sont provocateurs. Il décrit les plaisirs du "bon vivre", du plaisir du vin, d'être libre de penser et d'agir sans craindre les hommes, ni Dieu.
Une découverte intéressante et plaisante.
Afficher en entierLire ces quatrains en appliquant la philosophie du poète et vous buvez, alors, ses paroles.
Afficher en entierUn peu décevant! ça ne parle que d'alcool. Je m'attendais à plus noble.
Afficher en entierComment la plus magnifique des religions comme l'Islam n'a pu générer qu'une culture à la remorque de celle des chrétiens, tel est souvent le paradoxe auquel sont confrontés des intellectuels de culture musulmane.
Il n'en a pas toujours été ainsi et quand on me demande de citer des splendeurs nées dans le cadre de l'Islam, pour la Perse je cite Khayyam (1048 - 1131), dont les poèmes sur l'amour, sur le vin sont éternels.
Pour l'Espagne, je cite également l'exemple du califat de Córdoba (929 - 1031) établi dans Al Andalus dont l'influence fut complètement éradiquée d'un côté par l'arrivée des proto-salafistes que furent les Almohades (1147) et d'autre part par la reconquista par des chrétiens à peine plus évolués.
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