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Le bien et le mal qui sont dans la nature,
Le bonheur et le malheur que nous garde le destin...
N'en accuse pas le ciel, car, au point de vue de la Sagesse,
Ce ciel est mille fois plus impuissant que toi.
Afficher en entier« Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin, je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien. »
Afficher en entierSi assuré et ferme que tu sois, ne cause de peine à personne ;
Que personne n'ait à subir le poids de ta colère.
Si le désir est en toi de la paix éternelle,
Souffre seul, sans que l'on puisse, ô victime, te traiter de bourreau.
Ah! malheur à ce coeur d'où la passion est absente,
Qui n'est pas sous le charme de l'amour, joie du coeur !
Le jour que tu passes sans amour
Ne mérite pas que le soleil l'éclaire et que la lune le console.
Lève-toi, donne-moi du vin, est-ce le moment des vaines paroles ?
Ce soir, ta petite bouche suffit à tous mes désirs.
Donne-moi du vin, rose comme tes joues...
Mes voeux de repentir sont aussi compliqués que tes boucles.
Bois du vin, car tu dormiras longtemps sous l'argile,
Sans un intime, un ami, un camarade, une femme ;
Veille à ne jamais dire ce secret à personne :
Les tulipes fanées ne refleuriront jamais.
Ceux dont les croyances sont basées sur l'hypocrisie
Veulent faire une distinction entre l'âme et le corps.
Moi, je sais que le vin seul a le mot de l'énigme
Et qu'il donne conscience d'une parfaite Unité.
Tant de générosité, tant de tendresse en commençant !...
Pourquoi ? - Et m'avoir abreuvé de délices et de caresses...
Pourquoi ? - Maintenant tu ne songes qu'à déchirer mon coeur.-
Que t'ai-je donc fait ? Une fois encore... Pourquoi ?
Limite tes désirs des choses de ce monde et vis content. -
Détache-toi des entraves du bien et du mal d'ici-bas,
Prends la coupe et joue avec les boucles de l'aimée, car, bien vite,
Tout passe... et combien de jours nous reste-t-il ?
Quand je serai terrassé sous les pieds du destin,
Et que l'espoir de vivre sera déraciné de mon coeur,
Veille à faire une coupe avec ma poussière :
Ainsi, rempli de vin, je revivrai peut-être.
Boire du vin et étreindre la beauté
vaut mieux que l'hypocrisie du dévot ;
Si l'amoureux et si l'ivrogne sont voués à l'Enfer,
Personne, alors, ne verra la face du ciel.
Afficher en entierUne porte est là, pour moi sans verrou;
Un voile épais, pour mon œil sans un trou;
On a parlé de nous deux là-derrière;
Déchirons ce voile ! Ah !... où sommes-nous ?
Afficher en entierQue la Mer est loin ! gémit la Rosée.
L'Océan rit : Que tu es insensée,
Chacun n'est qu'un --- l'ensemble nous fait dieux.
Un simple accent de moi t'a divisée.
Afficher en entierUn livre en mains, sous les bosquets fleuris,
Un demi-pain, ma cruche de Rubis,
Et toi, pour me chanter l'Amour divin :
De quoi changer déserts en Paradis.
Afficher en entierJeunes, nous avons quelques temps fréquenté un maître,
Quelques temps nous fûmes heureux de nos progrès;
Vois le fond de tout cela : que nous arriva-t-il ?
Nous sommes venus comme de l’eau, nous sommes partis comme le vent.
Afficher en entierCeux dont les croyances sont basées sur l’hypocrisie
Veulent faire une distinction entre l’âme et le corps.
Moi, je sais que le vin seul a le mot de l’énigme
Et qu’il donne conscience d’une parfaite Unité.
Afficher en entierCe que la plume a écrit ne change jamais :
S’en désoler ne procure qu’une tristesse profonde ;
Même en subissant l’angoisse toute ta vie,
Tu n’ajoutes pas à celle-ci une goutte de plus.
Afficher en entierPersonne ne peut passer derrière le rideau qui cache l’énigme ;
Nul esprit ne sait ce qui vit sous les apparences.
Sauf au coeur de la terre, nous sommes sans asile . . .
Bois du vin !.. Ignores-tu qu’à de tels discours il n’y a pas de fin ?
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