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Comme tu l’auras peut-être compris ami-lecteur, Les Rokesby met en scène une famille voisine des Bridgerton, 35 ans avant le premier tome des Bridgerton. Du coup on croise quelques perruques, des cheveux poudrés et on parle encore des colonies pour désigner l’Amérique. Sincèrement en me plongeant dans les Rokesby j’avais quelques craintes : est-ce que cette nouvelle tribu sera à la hauteur ?
Ça commence bien. Très bien même. Avec Billie – que personne n’appelle pas son prénom, Sybilla – coincée sur un toit avec un chat caractériel et une cheville foulée. Bien entendu le jeune premier vient lui porter secours… Sauf que les jeunes gens ne s’entendent pas tellement. Ici j’ai tout à fait retrouvé l’univers de madame Quinn… Des dialogues amusants, une fratrie aimante que l’on apprécie très vite, une romance mignonne comme une vidéo de chaton.
Sauf que… Sauf que les personnages manquent d’épaisseur et les péripéties de dynamisme. Comme je l’ai déclaré plus haut c’est mignon, ouais, mais pas grand-chose de plus. Sans le charme de la famille, on ne fait pas plus convenu comme romance froufroutante. Bref ça manque de sel tout ça.
Ce moment de lecture n’a certes pas été une souffrance mais je risque fort d’oublier très vite Georges et Billie et mes craintes d’être raffermis quand il s’agira de plonger dans le deuxième tome des Rokesby.
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