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- Je voudrais que tu réessaies…

Je n’eus pas besoin de préciser ma pensée. J’avais l’impression que l’esprit de Kieran et le mien étaient connectés au-delà de nos corps saturés de désir. J’avais toujours peur de lui faire du mal, mais j’avais aussi confiance en lui. Autrefois, il avait brisé les murs de l’Outre-Monde… Aujourd’hui, j’avais envie de croire qu’il pouvait briser les miens.

Ses yeux étaient toujours de la couleur de l’ambre, Maître Renard était là. Toutefois, l’expression si sérieuse du visage de Kieran m’indiqua qu’il bridait son loup et le gardait sévèrement sous contrôle. Il inclina finalement la tête et s’approcha d’un pas de sorte que nos corps soient à nouveau en contact. Je peinais vraiment à maîtriser mon souffle et je devais puer la peur à vingt kilomètres mais quand il posa sa main sous mon menton pour me faire relever la tête, je me sentis rassuré.

- Tu ne me feras pas de mal, Rohan.

J’étais incapable de lui dire le contraire, incapable de lui dire avec des mots que si j’échouais encore une fois…

- Rohan, ne me regarde pas comme si tu allais me tuer. Tu dois penser au fond de toi que tout ira bien.

- Je n’y arrive pas.

- Dis-le.

Il y croyait tellement, malgré ce que je lui avais fait. Je tentai de me convaincre de ses mots, je les tournai en boucle dans ma tête jusqu’à ne plus pouvoir penser à rien d’autre.

- Je ne te ferai pas de mal.

Mon ton n’était pas tout à fait assuré mais Kieran s’en contenta.

- Bien.

Il se pencha vers moi et je crus qu’il allait m’embrasser, mais il dévia au dernier moment et plongea son nez dans mon cou. Ses lèvres se posèrent sur ma peau, en même temps que l’une de ses mains sur ma hanche qui m’empêcha de me soustraire à lui. Il remonta lentement le long de mon cou, effleurant à peine ma gorge palpitante, suivant la ligne de ma mâchoire sans se presser. Je baissai un peu la tête, frôlant ses lèvres de ma propre initiative, et je fus récompensé d’un grondement approbateur qui fit vibrer son torse contre le mien. Le simple fait qu’il me laisse maître de cet instant me décida à céder pour de bon.

Je pris ses lèvres et frissonnai en le goûtant pour la première fois. Il me laissa apprivoiser cette nouvelle expérience, sans me brusquer ou céder à son loup, puis il se montra plus exigeant. Sa langue vint aussitôt chercher la mienne, approfondissant le baiser, le rendant presque étouffant. Mon énergie grimpa en flèche, elle se souleva au fond de moi comme un monstre s’éveillant des profondeurs… Je tentai de rompre notre échange mais Kieran me retint fermement contre lui. Je fus à deux doigts de paniquer, à deux doigts de lutter… Puis, je perçus une aura brûlante, aussi intense qu’un mur de braise gonflé à la lisière de ma conscience. Ce pouvoir avait un goût sauvage et suave à la fois, et je le connaissais car je m’y étais déjà largement abreuvé : mon Maître Renard.

Son énergie se mélangea à celle de Kieran, formant durant un bref instant une cohésion parfaite et grandiose. Ce pouvoir renversant se projeta ensuite à travers notre baiser, affluant en moi comme un torrent de lave. Je me tendis dans l’étreinte de mon gardien, essayant de le repousser par réflexe. Il empêcha toute fuite, dévorant mes lèvres alors que le baiser se faisait désespéré. Impuissant, je me concentrai sur le pouvoir qui était en train de couler en moi… Alors je le perçus. Je perçus absolument tout. La connexion que Kieran avait établie débordait de lui, tout entier, et je n’avais plus aucun effort à fournir pour saisir son essence et la lire comme un livre ouvert.

Son âme chuchotait à la mienne. Elle résonnait en moi, limpide et pure.

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« — Est-ce qu’il veut de moi ici, Maître Renard ? Je n’arrive pas à le savoir… Je n’arrive pas à le comprendre.

Le loup me fixa un moment de son regard si particulier, avant de répondre en soupirant.

— Nous ne savons pas ce qu’il pense… Mais nous savons que nous ne voulons pas que tu partes. Nous te voulons ici, chez nous, avec nous… Jamais loin dehors, où nous ne pouvons pas te trouver.

Waouh, c’était une des plus belles déclarations qu’on m’ait jamais faite ! Eh merde ! C’était le loup qui me la faisait ! J’aurais préféré que ce soit Kieran. Mais c’était un bon début, la moitié de lui me voulait. Qui aurait cru que charmer la bête serait plus facile que de comprendre l’homme. »

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— Ils peuvent contester que j’appartiens à Kieran parce qu’ils n’ont pas donné leur accord pour cette union, et ils peuvent t’accuser de parti pris parce que je suis ton frère par alliance.

— Pas vraiment. Le Conseil n’a pas son mot à dire lorsque la ronce est choisie par un membre de la famille royale.

Pour le coup, le roi me cloua le bec. Je me tournai vers Kieran, réalisant que pas une seule fois je n’avais pensé à lui comme à un membre de la famille royale.

— Merde… T’es le cousin d’Aodhen !

Il haussa les sourcils et un sourire moqueur ourla le coin de ses lèvres.

— Quelle perspicacité.

— Je n’avais juste pas fait le lien.

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« Mais bon, au vu des circonstances, ma situation n’était probablement pas si terrible qu’elle en avait l’air. Malheureusement, pour l’instant, j’avais un peu de mal à rationaliser. Être envoyé à l’autre bout du monde, chez un lycae réputé cinglé et plus vieux que Mathusalem… non, vraiment, je cherchais encore ma joie. »

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- Il y a une chose qu'il n'a jamais cessé de dire et qui est vraie.

- Quoi donc ?

- Que tu es un guerrier déterminé qui ne baisse jamais les bras. Je commence à me dire que je n'aurais pas pu tomber entre des meilleures mains que les tiennes.

Je me détournai vers le hublot, ajoutant tout de même :

- Enfin, si on oublie ton mauvais caractère.

Il émit un grondement en réponse, lequel me fit sourire comme je n'étais pas certains de la manière dont je devais l'interpréter.

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« — La stricte véracité des faits n’est pas le plus important dans un film.

— Alors c’est quoi le plus important ?

— Que tu sois assez captivé pour te taire. »

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- Tu nétais pas obligé de terroriser tout le monde. Japprécie que tu laies fait, vraiment, mais jai lhabitude quon me regarde de travers.

- Ce nest pas parce que tu en as lhabitude que cest acceptable. David mavait dit que cet endroit était bien noté. La prochaine fois nous irons ailleurs, là où personne nosera faire le moindre commentaire.

P99-100

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— Ce n’est pas un cadeau, c’est de la récupération.

Pour le coup, il releva le nez de sa paperasse.

— Je te l’offre, c’est un cadeau quand même.

— Je n’en veux pas.

Qu’il l’offre donc à qui de droit. Je ne voulais pas d’un présent qu’il avait conçu et gardé en pensant à quelqu’un d’autre. Pour le coup, je me sentais un peu jaloux. C’était complètement stupide, seulement… Eh bien, disons que la perspective d’aller plus loin avec lui ne m’était plus aussi pénible qu’à mon arrivée, et que lui ne me montrait aucun signe d’attirance. Son loup le faisait pour lui, toutefois, ce n’était pas la même chose.

— Tu n’en veux pas…

— J’en veux un autre, un cadeau que tu auras choisi pour moi.

N’importe qui aurait été aux anges avec un manteau pareil mais je n’arrivais pas à m’en contenter. Le visage de Kieran s’illumina d’un petit sourire plein de malice et ses yeux virèrent à l’ambre flamboyant. C’était mauvais, très mauvais… Si je pouvais dissimuler mes sentiments à Kieran sous une bonne couche de confusion et de doute, le loup, lui, parviendrait à déceler la pointe de dépit qui se trouvait sous la surface.

— Jaloux.

— Non, vexé !

Malheureusement, il n’allait pas me laisser le temps de m’en convaincre. Je vis Kieran revenir au premier plan et son agacement était plus que visible.

— Dans ce cas, tu n’as qu’à laisser le manteau ici.

— Mais c’est ce que je vais faire !

Je balançai le manteau sur le divan le plus proche avec autant de nonchalance que lui lorsqu’il me l’avait donné.

— Je t’attends dans le hall !

Je tournai les talons pour quitter la pièce, comptant bien claquer la porte pour qu’il mesure mon mécontentement. Seulement, ma main n’atteignit jamais la poignée. Je fus rudement plaqué contre le battant, face contre le mur, par un corps puissant et trop lourd pour que je le repousse. Une seconde plus tard, le souffle de Kieran se glissait à mon oreille.

— Nous adorons te voir faire preuve de caprice. Nous aimerions te faire connaître les nôtres.

Bordel ! Fichu loup pervers ! Le timbre de sa voix et les mots qu’il prononçait me mettaient sens dessus dessous. Il me disait des choses que Kieran n’insinuait jamais. Le loup n’avait aucun rempart, aucune inhibition et il ne se gênait pas pour déballer ses pensées aussi crûment qu’elles lui venaient.

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— Rohan, est-ce que tu as déjà pratiqué un sport ?

— Ouais, le shopping !

Il fut déconcerté.

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Ses jambes s’enroulèrent soudainement autour de moi et je sentis ses talons s’enfoncer dans le creux de mes reins.

— Nous pouvons jouer aussi.

Je compris rapidement qu’avoir ses jambes ainsi nouées autour de moi présentait un sérieux désavantage. Son bassin ondula et je fus incapable de m’éloigner pour échapper à son membre lorsqu’il frotta contre ma joue.

— Nous devons t’apprendre à jouer mieux que ça.

Je le regardai, abasourdi. Lui et son sourire narquois, lui et ses bras levés au- dessus de sa tête, lui et son air de dominer la pièce et tout ce qui s’y trouvait alors qu’il y était enchaîné. Sans le lâcher des yeux, je donnai un coup de langue à son érection à travers le tissu du son boxer, le faisant se cambrer.

— Je serai un bon élève.

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