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Pas apprécié

Le début était assez prometteur mais j'ai malheureusement assez vite décroché. J'étais plutôt hypée au début, j'étais intriguée par le prologue, j'ai bien aimé qu'on soit dans l'action directement.

Mais au fur et à mesure je suis sortie de ma lecture.

Il. a certains éléments qui m'ont dérangées, notamment tout bêtement au niveau de la mise en page: les chapitres sont très longs et les sauts de paragraphes sont les mêmes (une ligne de sautée) alors même qu'on change de lieu/de temps ou au contraire qu'on reste dans la continuité de l'action. Ça parait bête comme ça mais en fait ça gêne beaucoup la compréhension. Genre un moment il y a un saut dans le passé, puis on saute une ligne, rien n'indique qu'on revient au présent du coup je n'ai pas compris qu'on n'était plus dans le flashback. En plus ça donne l'impression qu'on passe du coq à l'âne.

Il y a également d'autres choses qui m'ont gênées dans la compréhension, comme une référence tout à coup à un personnage qu'on ne connait pas du tout mais qu'on va rencontrer beaucoup plus loin ...

Au niveau de la roche des âges pareil je n'ai pas compris pourquoi alors que le gars il la cherchait pendant des années, t'as un personnage (qui le connait très bien) qui lui explique que maintenant comment elle marche.

Il n'y avait pas suffisamment de worldbuilding à mon gout également...

J'ai en revanche beaucoup aimé Ciwen, j'avais vraiment envie de plu le suivre et d'en savoir plus sur lui. J'ai bien aimé son caractère. J'ai moins aimé Olivia, que j'ai trouvé assez agaçante.

J'ai bien aimé le fait qu'on rencontre de plus en plus de personnages, même si la construction et la mise en page a fait de cette prolifération un défaut car au bout d'un moment ça devenait un peu fouillis pour moi.

L'écriture était tout de même assez sympa.

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Lu aussi

Disons le franchement, « Les royaumes démoniaques » est ce que j’appelle un « beau roman qui donne envie ». Entendez par là que, sans connaître l’histoire ni l’auteur, j’ai rapidement été tentée par l’objet en lui même. Je l’avoue, je suis affreusement faible face à une belle couverture aussi ai-je très vite craquée pour l’illustration de Jenny Burgy… d’autant plus que ce roman est ponctué d’autre dessins tous plus beaux les uns que les autres !

C’est pourquoi, malgré une ambiance dark fantasy dont je ne suis pas forcément la plus friande, je me suis plongée dans ce roman.

Pour ce qui est de l’histoire, je l’ai ressenti comme coupée en 2 grandes parties.

La première est une quête comme on en voit beaucoup : un héros, Ciwen, est à la recherche d’un artefact et nous le suivons dans son périple.

J’ai beaucoup aimé cette partie que j’ai trouvé très agréable à lire. Malgré un découpage quelques peu maladroit, et des chapitres bien trop longs, Christopher Evrard possède un style simple mais qui fait mouche et l’on comprends sans mal l’action tout en découvrant un personnage plus complexe qu’il n’y paraît. Cette première partie sert également à mettre en place les bases de son univers, certes complexe, mais expliqué de façon éparse afin de ne pas nous submerger d’informations. Nous apprenons ce qu’il faut savoir lorsqu’il est temps pour nous de le savoir, ce qui est assez agréable.

J’ai eu beaucoup plus de mal avec la seconde partie. L’intrigue devient plus complexe et moins centrée sur le héros, ce que j’ai apprécié. En revanche nous sommes régulièrement coupé dans l’action par des flash back, parfois bien mal intégrés et décousus, ce qui m’a quelque peu perdu dans le récit. Je me suis surprise – à plusieurs reprise – à faire machine arrière pour être certaine de savoir où j’en étais. De plus, je ne sais pas pourquoi, le texte s’est retrouvé affublé de diverses répétitions et lourdeur de style jusque là inexistantes. C’est dommage car les évènements qui arrivent promettent des batailles épique et les personnages introduits dans cette partie font partie de mes préférés !

Il existe de nombreux personnages dans ce roman, aussi vais-je me contenté de parler de ceux qui m’ont le plus marquer, en bien ou en mal, et ainsi vous laisser tout le loisir de découvrir les autres.

Tout d’abord, commençons par le héros, Ciwen. On ne sait pas grand-chose de lui au premier abord, si ce n’est que c’est un mage de foudre, solitaire et prompts à « frapper d’abord et parler ensuite ». Cet aspect de sa personnalité m’a d’ailleurs dérangée… bien des situations auraient pus être évitées ou améliorées s’il avait juste été plus posé. Sa violence contraste d’ailleurs assez violemment avec une certaine naïveté. Ciwen fait vite confiance et a pour noble but de sauver son monde. Pourquoi ? Étant donné que tous semblent vouloir sa mort, j’avoue ne pas avoir compris. C’est donc un personnage qui me laisse dubitative. Je ne sais pas si je dois l’aimer ou le détester… la suite me le diras sûrement.

Vient encore un dilemme pour moi : Olivia. Je l’ai tout d’abord adorée, puis détestée, puis… et bien je ne suis pas forcément d’accord avec ses actions mais je comprends son point de vue. Loin des personnages tout noirs ou tout blancs, Olivia va vous faire réfléchir de façon pragmatique sur les problème de son clan. Néanmoins, je reste convaincue, comme pour Ciwen, que nombre de ses actions pourraient avoir de meilleurs conséquence si elle apprenait à réfléchir et, surtout, à travailler avec les autres membres de son clan. J’attends de voir ce que cela donnera par la suite.

Vient alors mon personnage préféré, Torhwa, la mère poule de Ciwen qui tente – sans vraiment y parvenir – de ne pas trop montrer son attachement pour lui. Malgré l’ingratitude horrible de son fils adoptif (oui, je n’ai pas du tout aimé sa façon d’être avec elle!) Torhwa ne le lâche jamais. Elle se refuse à l’abandonner, l’aide dés qu’il en a besoin, qu’il le veuille ou non. Elle lui pardonne et le protège dans l’ombre. Tout ce que je vous dit vous donne envie de la connaître ? Et pour cause ! Mais ne soyez pas surpris par son apparence repoussante, Torhwa est, pour moi, le personnage le mieux écrit de ce roman. J’aurai aimé la voir plus souvent et en apprendre plus sur sa longue vie.

Taskem, le nain, et Soluéral, le roi elfe ne sont que peu présent dans ce roman mais le peu que j’en ai lus me les a rendu assez sympathique. J’espère sincèrement les revoir dans la suite et en apprendre plus sur eux.

J’ai en revanche été quelque peu déçue par Atmek, le grand méchant roi démon qui est, pour le moment tout du moins… simplement le grand méchant roi démon. Il tue, pille, brûle… ce que l’on attend d’un grand méchant roi démon en sommes. Je n’ai pas eu de grandes surprises, contrairement à Soluéral que j’imagine bien plus imbue de sa personne.

Enfin, pour mon plus grand plaisir, un lycanthrope fait son apparition dans cette aventure. Bien trop absent à mon goûts, j’ai malgré tout bien apprécié la dynamique de sa relation avec Ciwen. Alors, oui, il n’est vraiment, mais alors vraiment que très peu présent… mais dés qu’il y a un loup, moi je prends !

Pour conclure, ce roman me laisse pour le moment perplexe. Je ne sais pas trop si je l’apprécie ou non. J’ai passé un agréable moment lors de la première partie pour ensuite me perdre totalement dans la seconde. J’aurai aimé une structure moins brouillonne pour cette moitié, en espérant que les prochains tomes soient mieux découpés et plus clair dans sa chronologie. Il ne faut pas oublier non plus que ceci est le tout premier roman de Christopher Evrard, il n’est donc pas étonnant de trouver encore quelques fragilités dans le récit et la syntaxe.

Je trouve néanmoins l’univers intéressant et j’avoue être curieuse de voir ce que ce monde va devenir.

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Bronze

Chronique complète : https://unepagedeparadisblog.wordpress.com/2019/01/14/c136-les-royaumes-demoniaques-t-1-la-roche-des-ages-christophe-evrard/

J’ai passé un moment agréable en compagnie des personnages et de cet univers captivant. L’histoire reste assez classique, mais l’univers dans lequel elle se déroule est intéressant et plaisant à découvrir. La plume de l’auteur nous entraîne aisément auprès des différents personnages, que nous découvrons avec plaisir. L’intrigue est de plus en plus complexe au fil des pages, et il y a pas mal de rebondissements. L’alternance entre les personnages est bien menée, puisque l’on a le point de vue de personnages de différents « camps ». Les personnages sont assez attachants même si assez peu conventionnels. J’ai adoré Ciwen et Olivia et je suis curieuse de savoir ce qu’ils vont devenir.

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Argent

Christopher Evrard nous offre un univers sombre, brutal où les philosophies débattent ainsi que les valeurs morales entre deux gorges tranchées. Au milieu, un monde fantaisiste qui peut trouver son inspiration dans les bibles Tolkien, mais en glissant une patte personnelle qui crée de nouvelles créatures à partir d’une base populaire. Les elfes sont bien différents de l’idée que l’on s’en fait (non, pas comme ça, Peter Jackson) et s’ils portent le nom bien connu de ce peuple de l’Imaginaire, ils apportent une dimension paradoxalement inédite. Il en va de même pour les fées ou d’autres entités que nous n’énumérerons pas pour en garder la surprise. D’autres sont inattendues et donc, originales. Nous nous éloignons des pégases et licornes pour nous lier d’amitié avec des espèces surprenantes, la plupart bien connues aussi, qui accordent au récit un autre niveau dans l’ambiance dark et son contexte fantaisiste.

La magie se confronte à un culte alchimique, le contexte médiéval s’oppose à un côté assez steam-punk. Les libertés sont prises et cela fonctionne pour constituer un décorum atypique et bien identifiable. Un tatouage qui permettrait de reconnaître le style et la créativité de Christopher Evrard.

Les descriptions nous aident à nous repérer, tant dans les décors, dans les gestuelles que dans les caractéristiques physionomiques des protagonistes ou des créatures. Plus encore — et c’est ce que les lecteurs de fantasy peuvent apprécier en majorité —, la qualité cinématographique du déroulé d’actions et des scènes. L’auteur a su aller au bout de ses idées, nous transmettant les images qui lui venaient à l’esprit, au point que l’on parvient à visualiser le tout, dans une agréable symbiose sur fond de musique épique. La magie présente est un maelström de puissance sans complexe, les combats sont grandiloquents et de l’ordre de l’extraordinaire au point que l’on oublie les règles élémentaires de la gravité, de la constitution humaine… du tout simplement possible.

Et cela fonctionne si on se prête au jeu, si on débride notre imagination et si l’on décide d’y croire le temps de quatre cents pages.

« On s’en fout, parce que c’est magique. »

Si Christopher Evrard avoue trouver une certaine inspiration dans un mélange Seigneur des Anneaux/Star Wars, nous nous permettons de glisser que l’univers, l’esprit, les combats ou la saturation très sombre qui se dégage des lignes n’est pas sans rappeler [...]

Pour lire toute la chronique, rendez-vous ici : http://marmiteauxplumes.com/t-1-les-royaumes-demoniaques-la-roche-des-ages-de-christopher-evrard/

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Si je vous dis Dark Fantasy, cela vous inspire-t-il quelque chose ?

Sans être un adepte ou lecteur rôdé du genre, je me suis laissé d'abord embarqué dans un univers sombre et violent, proche de l'apocalypse, dans les entrailles d'une planète à l'agonie, la lumière est perçue presque comme un sacrilège, autant le dire d'emblée, l'auteur n'y est pas allé de main morte (sans jeu de mots), dès le prologue, dès le premier chapitre, j'ai fini par être envoûté dans cette imagination débordante, au fil des chapitres suffisamment étayés, j'ai envie de préciser combien cette lecture a été salvatrice, entre deux romans figurant dans un contexte plus "contemporain", il est bon de puiser dans cette mouvance trouble entre le bien et le mal, point de départ et point de distinction que l'on va progressivement en distiller la teneur, cette confusion et amalgame de ces notions s'inscrivant comme le fil conducteur d'une histoire de toutes les imaginations, largement abordable pour tout un chacun et finalement irrésistible ...

Vous l'avez compris, il ne sera pas question ni de romance dans le texte ni d’une version soft d'une adaptation de Conan le Barbare de Robert E. Howard (rare incursion en ayant dévoré quelques-uns de ses livres avec les adaptations cinématographiques avec Arnold Schwarzenegger), si le prologue ambitieux pose les bases d'un récit empreint d'une aura énigmatique, rien de moins que la naissance d'un héros dans un no man's land saisissant de réalisme et de frayeur ressenti, une quête de tous les dangers pour le personnage principal, l'univers dépeint repousse les frontières de l'imagination la plus fertile et débridée qu'il soit mais surtout la mise en place d'un univers tout simplement fascinant, cette envie d'en savoir plus et toujours plus autant pour décrypter les nombreux messages sous-jacents qui s'égrènent dans la progression du récit que la découverte de nombreux personnages aux pouvoirs mystiques et aux desseins contrastés.

Cette immersion dans un terreau riche de puissances en opposition, la présence symbolique des légendes sacrées, des parcours du combattant foulant des chemins presque infinis, dans cette enivrante sensation de vitesse et de forces démoniaques à l'oeuvre, le ressenti est palpable, plonger ou replonger dans les mots de l'auteur, c'est prolonger ce plaisir évanescent d'une plume maîtrisée, généreuse pour éprouver la vitalité et l'énergie qui animent tous les personnages, dans cette ambiance oppressante, dans cette incertitude de lendemains, tout est prétexte à traquer des vérités, au milieu d'intrigues politiques et de domination terrestre, que vous soyez dans la peau qui d'un mage, qui d'une fée, qui d'un elfe ou d'un lycanthrope, un seul objectif, survivre !

Il était une fois un héros mythique qui suivait son instinct sauvage et rédemptrice, dans sa quête identitaire, son parcours solitaire va le pousser dans ses derniers retranchements, il va découvrir qu'il existe pour accomplir une mission à haut risque, le roman présente cette particularité de semer le trouble dans la tête de tous les participants à cette aventure hors du commun, le lecteur n'est pas en reste, plus d'une fois, ce sentiment d'être largué pour soulever de nouvelles questions sans réponses, s'il est une chose que j'ai apprise dans toutes les lectures, c'est la patience, pour traquer ou trouver le coupable dans un polar, pour atteindre l'apogée d'une histoire d'amour ou pressentir le destin funeste d'un personnage dans un roman historique, Les Royaumes Démoniaques n'échappent pas à la règle.

Prendre le temps de s'imprégner d'abord d'une atmosphère étouffante, rare sont les moments de plénitude ou de pause, le souffle du démon s'harmonise dans le chaos indescriptible régnant sur ces terres désolés, la forêt magique et étrange fait partie de l'équation complexe, le hasard n'existe pas, tout semble se focaliser dans un passé traumatisant avec ses blessures béantes, ses interrogations éprises de sens cachés, la part ésotérique est abondante, les affrontements sont légion, que l'on soit coutumier de cette fantaisie noire par le biais de la littérature ou de celui des jeux (rôle ou vidéo), une chose est certaine, l'action est trépidante, si le héros se nomme Ciwen, j'ai été littéralement sous le charme d'Olivia, une créature ondine, on l'appelle aussi génie aquatique ...

Ce qui est frappant dans cette histoire, c'est le parallèle avec l'histoire de l'humanité, ces millions de personnes qui ont laissé leur empreinte ou leur ADN depuis la nuit des temps, dans l'exploration des terrains vierges ou défigurés par les nombreux conflits inter-claniques, des valeurs perdurent ou sont trahies, des manipulations comme des mensonges préfigurent des comportements machiavéliques et trompeurs, dans les décisions des politiques sur l'appel à la paix ou à la solidarité de la chaîne alimentaire, dans la recherche optimisée de l'exploitation des ressources disponibles, le gaspillage doit être banni, ce sont autant d'indices non dénués de métaphores avec le monde actuelle, de l'univers Les Royaumes Démoniaques de Christopher Evrard à aujourd'hui, un jour de février 2019, le lien est ténu ...

Pour peu que l'imagination fasse preuve de sensibilité ou de sagesse, la lecture est d'une belle facture, d'un ensemble cohérent et si ce n'est quelques rares égarements, principalement dans les nombreuses sous-intrigues dont la construction prend parfois des intonations insolentes ou sans séparation, il vous faudra alors faire preuve de patience, l'idéal serait donc de ne pas tout lire d'une traite pour laisser à l'esprit le temps de digérer et d'évaporer tous les détails qui ont leur importance dans l'afflux des , de laisser libre court à toute votre imagination, tout est perspective entre le réel et les réminiscences, entre plusieurs niveaux de lecture pour alterner passé et présent, ne vous trompez pas pour les illustrations, au passage d'une influence approuvée et signée Jenny Burgy, forts bien réussies et dans le ressort de la narration en cours avant ou après l'apparition, ce premier tome n'est pas un livre réservé à un jeune public, toute la panoplie des combats avec son lot de cortèges de victimes, tous les impacts ne sont pas factices, les coups portés sont éprouvés, l'effort physique enduré, la souffrance est viscéralement prégnante, dans ce tourbillon improbable et de tous les excès, vous ne serez pas au bout de vos peines.

L'imagination, dit-on, est dans la limite de ce que l'auteur peut en découler, avec sa plume ici, dans la richesse évidente complétée par une lucidité à bâton rompu de tous les tenants et aboutissants de plusieurs récits qui se suivent pour converger peu ou prou, garder à l'esprit que ce tome pose les bases d'une réflexion sur la vie et la mort, l'amour et la haine, la guerre et la paix, qu'est-ce qui pourrait différencier notre histoire de celle issue de Royaumes Démoniaques à travers les quêtes existentielles de Ciwen ou d'Olivia ?

Chaque personnages, qu'il soit du côté du pacifisme ou celle de la force obscure apportent leur lien psychologique, leur crise identitaire comme ce désir individuel de combler les trous, de caresser les rêves d'une vision salutaire d'un monde au bord de l'apoplexie, ces liens de causalité ne sont pas dûs au hasard ou juste à l'impermanence des aléas de l'existence, trouver des solutions de rechange ou des compromis, ériger des barrières et de créer des alliances, tous pour un ou un pour tous ?

Je remercie l'auteur pour sa confiance de m'avoir fait pénétrer son univers passionnant et terriblement accrocheur, j'ai vécu des émotions diverses au travers des personnages de Ciwen et d'Olivia, les Royaumes Démoniaques sont loin de se réduire juste à ces personnages principaux, tout reste encore à vibrer dans les multitudes conquêtes en juxtaposition, comme la toile de l'araignée, la complexité de la toile n'a d'égal que la dynamique amplifiée par une action continuelle et palpitante, l'intensité se mesurant alors au degré d'impact de chaque combat épique, une vision juchant sur des hauteurs vertigineuses et de toutes les surprises, des retournements de situation et des situations anxiogènes complètent le tableau d'envergure d'une saga qui ne fait que ... commencer !

Magie ou alchimie ? Ondine ou Elfe ? Humains ou lycanthrope ? Bien ou mal ? Rationnel ou irrationnel ? Rêve ou réalité ?

A vous d'écrire votre propre histoire, de créer des sorts magiques ou de survoler des zones par les airs, de croiser le fer de votre épée avec des créatures venues des enfers, des entités démoniaques dont le titre éponyme du tome 1 La Roche des Ages n'est pas étranger.

Rien n'est jamais défini ni ne trouve une vérité absolue, pour peu d'être prêt à laisser le surnaturel et l'imagination la plus décomplexée se faire une place dans votre coeur de lecteur, la récompense pourrait s'inviter alors dans votre univers livresque, celui d'élargir votre horizon vers de nouvelles frontières, dans l'inimaginable comme dans la synthèse d'un monde en gestation et dont toutes les valeurs symboliques ou de la mythologie pourraient s'incruster dans les Royaumes Démoniaques de Christopher Evrard (ou Yaverot Smith).

Une auto-édition qui se pare d'une sublime couverture signée Art by Wuika / Jenny Burgy et d'un énorme travail de correction par Loli Artesia.

Bonne découverte !!!

Disponible en numérique et en broché

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Bronze

Ma chronique : https://freelfe.blogspot.com/2019/02/les-royaumes-demoniaques-tome-1-la.html

La Roche des Âges est le premier tome des Royaumes démoniaques de Christopher Evrard. Un roman autoédité de dark fantasy de presque 400 pages coûtant 16.00 €

Tout d’abord, un point mérite d’être fait sur l’objet livre en lui-même. La couverture est sombre et peut-être pas des plus attrape l’œil mais je trouve que ce style a quelque-chose de peu fréquent (et correspond très bien à cette histoire). De plus, l’objet livre en lui-même est très attrayant : la couverture est douce et les pages sont aérées et très agréables à lire. D’autant plus que sont clairsemées des illustrations. Les chapitres, d’une cinquantaine de page chacun, comportent un petit alexandrin au départ. Il y aurait eu moyen, à mon humble avis, de les découper car, au sein d’un même chapitre, on alterne de point de vue. Ces changements sont marqués par des espacements et ceci permet de faire une pause (pour les gens qui, comme moi, n’aiment pas s’arrêter au milieu des chapitres).

Le tout fait que le livre est très aéré et très agréable à lire.

Nous découvrons donc le personnage principal : Ciwen, un héros peu commode auquel j’ai eu du mal à m’attacher. Aux premiers abords : bougon, rustre, du genre Je-fonce-dans-le-tas-je-tue-tout-le-monde-et-je-réfléchis-après… Forcément, pas la meilleure des premières impressions. Je vous rassure, il s’améliore. Cynique, d’un tempérament explosif, j’ai finis par m’attacher à ce personnage, à son histoire, à ses capacités, à ses mésaventures. A la fin de ce livre, je ne sais trop si Ciwen est véritablement ce qu’on appelle un « anti-héros » ou un héros. A l’instar des autres personnages secondaires qui ponctuent l’histoire, il y a peu de manichéisme dans cette histoire, ce qui ne la rend que mieux ! Ce que je retiens, c’est que Ciwen est le genre de personnage principal que je ne croise pas souvent au détour de mes lectures (mais je lis peu de Dark Fantasy aussi, il est vrai.)

J’ai mis un peu de temps à rentrer dans le livre. Un prologue abstrait et un premier chapitre assez laborieux : long, trop de détails à mon goût et avec beaucoup de rallonge. Ma première impression a donc été un style d’écriture assez lourd. Comme je le disais ci-dessus, j’y ai trouvé beaucoup de rallonges qui cassent le rythme et alourdissent les scènes. S’il y a des dialogues, ils sont bien moins nombreux que dans d’autres livres, Ciwen n’étant pas le personnage le plus causant. Un choix qui rend un récit plus long à lire (pas ennuyeux, juste qu’il y a beaucoup de lecture ^^) et nécessite une grande fluidité dans son écriture. D’où, à mon sens, les rallonges qui alourdissent le récit et en pénibilisent particulièrement le début, cassant le rythme. Ceci pourrait en rebuter plus d’un. Et cela serait dommage car j’ai beaucoup apprécié cette lecture, l’ambiance sombre et le monde construit par l’auteur.

Vous l’aurez donc compris : pour les lecteurs qui n’aiment pas les descriptions et les pages de narration, ce livre risque de ne pas vous convenir. Attention, je ne dis pas que ce livre manque d’action, loin de là. Celles-ci ponctuent l’histoire et le rythme est assez rapide. L’écriture de l’auteur est travaillée et cela se sent.

Heureusement, je suis parvenue à rentrer dans l’histoire. J’ai été surprise par la quête première, finalement assez facilement et surtout très rapidement atteinte. Le but du livre est ailleurs, mais pour le découvrir, il vous faudra le lire.

L’univers construit par l’auteur a su me captiver. Nous y retrouvons différents peuples, tous très bien construits et avec de petits détails personnalisés de l’auteur. L’intrigue est bien travaillée, attrayante et habilement dirigée.

De ma chronique, peut-être ne ressort-il pas exactement mon ressenti. Je peine en effet à mettre des mots sur celui-ci. L’expérience de cette lecture a été atypique. Comme je le disais un peu plus haut, Ciwen n’est pas un héros comme j’ai l’habitude de croiser. De fait, c’est un peu tout l’univers de l’auteur qui est, pour moi, inhabituel. Les codes sont empruntés à différents styles, le tout est mélangé et donne… quelque-chose de différent. Je ne saurais mettre de mot sur ce ressenti particulier. Je ne m’attendais pas à ça, c’est innovant. Ce premier tome est assez heurtant et nous interroge. Je sais que j’ai apprécié ma lecture mais peut-être ma chronique est-elle écrite trop à chaud pour définir clairement mon ressenti.

En conclusion

Si vous cherchez quelque-chose de différent, ce premier tome pourrait être votre réponse. Loin du traditionnel, la patte personnelle de l’auteur surprend. On y rentre dedans, ou pas. Il est cependant indéniable que malgré, selon moi, les rallonges par moment, l’auteur nous propose un récit travaillé et possède un imaginaire débordant ! Ce livre vaut le détour.

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Or

L'avis d'Esméralda :

Bienvenue dans un monde qui ne laisse pas place à l’erreur. La survie est l’ultime atout pour évoluer dans un monde cruel où la magie et autre règnent en maître. Un monde intransigeant et impitoyable où le moindre faux pas déclenche l’apocalypse. Un monde dur et intraitable fait de magiciens, de mages, d’alchimistes fous, de créatures horribles, de géants, d’elfes, de trolls, de fées, d’ondins, de lycanthropes et de Ciwen.

Ciwen a l’allure nonchalante. Au premier abord tu n’as pas du tout envie de tailler une bavette avec. Grand solitaire et taciturne, son regard à tout pour te pétrifier sur place. Ciwem et atypique et extraordinaire. Ciwen est un homme singulier auréolé d’un grand et puissant mystère. Ciwen est attachant pour ses aspirations et cette tendre naïveté mais qui est loin de le rendre bête. Ce guerrier-mage parcours les terres sauvages et inhospitalières depuis de nombreuses années. Une errance symbolique comme si il cherchait qui il est. Une quête personnelle qui porte peu à peu ces fruits. Mais derrière ses pas se cachent aussi une certaine fuite. Celle qui est provoquée par les regards des autres. Ciwen est un sauvage pur et dur. Un loup solitaire avec un cœur qui ne demande qu’à s’ouvrir et s’épancher.

Errant de routes en route, se documentant de ville en ville, il finit par atteindre son but ultime, La Roche des Ages. Enfin tout se passer pour le mieux au milieu des combats, du sang et de la magie, quand la mystérieuse, têtue et manipulatrice ondine, Olivia se met en travers de son chemin. Et voilà que tout part en vrille, en cacahouète …

La Roche des Ages aurait-elle sonné le glas de ce monde ?

Le premier roman de Christopher Evrard est juste une pure merveille. Il va s’en dire que son histoire est intense, exigeante et sanglante à souhait. Si t’aimes les histoires de cet acabit alors je peux te dire que tu trouveras ton compte. Le monde créé est tellement impressionnant. Les enjeux sont si considérables. Les personnages sont si intenses. De la dark fantasy comme je l’aime avec ses scènes cruelles, ses rebondissements qui entraînent la violence, des créatures effrayantes. Ajoute à tout cela un brin de magie et un soupçon de complot machiavélique et un personnage atypique et le résultat est carrément à la hauteur de mes espérances. Et le petit bonus ce sont scènes attendrissantes et touchantes.

Ce premier tome pose les bases d’un monde subjuguant, de personnages multiples et complexes et le début d’une trame hautement addictive et où le suspense règne en maître. De sa plume habille, Christopher Evrard, m’a plongée avec délice dans le chaos de son imagination fertile et surtout m’a laissée sur ma faim. Si le final nous laisse percevoir les enjeux à venir, difficile de pas en vouloir plus dès maintenant. Et la suite laisse prévoir de nombreux rebondissements et catastrophes en tout genre.

Je finis par parler des magnifiques illustrations qui fleurissent ici et là au gré des pages et subliment un roman qui en jette tout simplement.

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Lu aussi

Un seul mot d'ordre : survie. C'est un roman qui m'a plutôt convaincue. Je recommande.

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Argent

Le roman est une histoire fantastique dans laquelle l’auteur a ajouté quelques scènes d’horreur. A en croire le titre et le résumé je pensais que l’horreur serait davantage présente. Malheureusement pour moi le fantastique l’emporte largement…

J’ai toujours beaucoup de difficultés avec les histoires très fantastiques. Quand ce ne sont que de petites informations cela me plaît beaucoup mais quand c’est tout un univers qui est inventé par l’auteur je me perds très vite. Entre les noms des lieux, ceux des personnages et les créatures fantastiques il y a pour moi trop de choses différentes à retenir.

Si je n’ai pas vraiment adhéré à l’univers de l’auteur j’ai par contre apprécié sa plume, fluide et agréable à lire. On se rend aussi compte que Christopher Evrard a réfléchi à son roman et que tout est étudié. Il y a sans aucun doute des heures de recherches derrière cet univers !

Le fait de changer de point de vue est une bonne chose. Cela ne m’a pas facilité la tâche mais je pense que c’est un plus pour les amateurs de ce genre de roman.

Il y a quelques scènes de combats mais il s’agit plus d’une quête et donc il n’y a pas de passage très gore.

Au final, selon moi, la couverture ne reflète pas totalement l’univers du roman. J’aurais plus vu une des créatures du roman (je ne dirais pas laquelle pour ne pas spoiler) dans un décor plus coloré comme du bleu ou du marron clair.

Ce que j’ai bien apprécié ce sont les illustrations à l’intérieur du roman. Elles sont très belles et sont en rapport avec l’univers de l’histoire.

Ce roman est un premier tome, la fin est donc pleine de suspense.

Personnellement je ne pense pas lire le deuxième tome mais l’auteur nous donne envie de connaître la fin, c’est donc une très bonne chose !

Même si ce roman ne m’a pas complètement plu (à cause du côté trop fantastique) c’est un roman qui plaira sûrement à tous ceux et celles qui aiment les histoires complètement inventées. Je pense sincèrement que si l’on aime ce genre de livres on ne peut qu’apprécier l’univers de l’auteur ! Donc n’hésitez pas à découvrir ce livre qui en vaut la peine.

https://fais-moi-peur.blogspot.com/search/label/affaire%20n%C2%B0427

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Argent

L’histoire débute par un prologue, qui est une forme de genèse, de mythologie annonçant l’avènement du monde de Ciwen, mais aussi de nombreux malheurs à venir. J’ai trouvé beaucoup de similitudes avec le Silmarillion. Les êtres insaisissables, la mélodie, la trahison d’un des êtres, la création dans le chaos, les conflits naissants.

On entre rapidement dans le vif du sujet, la quête de notre héros. Mais la recherche de la Roche est un déclencheur des événements bien plus sombres et complexes qui ne vont pas tarder à arriver. Ce qui apport une ambiance oppressante se poursuit régulièrement, les moments de calme et de douceur sont peu nombreux. Plus vous avancez dans votre lecture, plus l'histoire se complexifie et s'enrichit.

Le style est soutenu, la plume agréable. Les descriptions, elles sont de qualités, bien imagées créant une véritable ambiance sonore et visuelle. Pour les connaisseurs, vous apprécierez les illustrations dans ce récit, qui à défaut d’être nombreuses (oui, on en veut toujours plus) sont de très bonnes qualités. Le côté Dark Fantasy est incontestable, j’émets une réserve quant à la présence de bon nombre de créatures magiques ou des peuples, propre à la fantasy certaines proches du fantastique ou l’urban fantasy, et j’attends de voir quel intérêt il y a, à les avoir intégrées dans ce récit. Les démons par contre, c’est original, la plupart du temps les gobelins et les orcs sont les ennemis traditionnels.

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