Extraits

Je suis épuisé d'avoir à te résister chaque jour. Je ne sais pas trop ce qui me pousse à vouloir être près de toi en permanence ... c'est peut-être l'univers, une réaction physique ou le destin, que sais-je encore. Je ne vais pas prétendre que je suis d'où ça vient parce que je suis aussi perdu que toi. Mais je ne veux plus lutter. Je me fiche bien de ce que pourraient en penser Luck ou mes frères, ils n'ont rien à voir avec ça. Je veux juste arrêter de me poser des questions, parce que la seule certitude que j'ai, c'est que je ne veux plus jamais avoir à m'éloigner de toi.

- Alors, explique-moi ! me coupe-t-il en s'approchant dangereusement. Explique-moi pourquoi j'ai autant envie de t'arracher la tête que de t'embrasser jusqu'à plus soif, pourquoi je meurs de pouvoir te toucher alors que tu m'horripiles plus que n'importe qui !

Je sais que tu ressens la m^me chose. je l'ai vu, un peu plus tôt/ Je vois les frissons sur ta peau, je sens ton souffle qui se fait court, et ton coeur qui tressaute à chaque fois que je t'approche, mais tu te bornes à le haïr, à m'en vouloir parce que je suis trop loyal à ton goût !!

- Tu ne saisis pas l'enjeu de tout ça ! hurle-t-il avec rage. Tu me rends complètement dingue, tu sais ça ? Tu es là, à me défier avec tes grands airs, à me retourner le cerveau avec tes yeux et ... ta bouche ... et toutes les choses que tu provoques chez moi !

Tu es un cauchemar déguisé en rêve, mon enfer personnel et ... mon paradis tout à la fois. Tu es probablement la personne la plus incroyable que j'aie jamais connue et pourtant, quand tu me sors ces conneries, j'ai envie de ...

Et aujourd'hui, je n'ai plus que ça. Plus que les bras de ma sœur, qui me berce comme une enfant qui viendrait de faire le plus affreux des cauchemars, et cette voix dans ma tête qui me hurle que je ne suis plus rien. Que je suis morte.

Morte et enterrée.

« Pour me nourrir de son amour, de sa bonté, de sa détermination. J’ai attrapé chaque regard, chaque mot, chaque baiser pour les déposer délicatement sur mon cœur brisé. »

La douleur est insupportable. Je ne m'entends même plus hurler. Je tente de m'accrocher à quelque chose, n'importe quoi, alors que la bête me tire vers elle, ses canines plantées dans ma chair.

Je suppose qu'on ne sait jamais vraiment quand la mort nous attend au tournant.