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Chapitre 3 :
Carolina
«… – Alix, j’ignore si je suis pacifiste, mais là, juste maintenant, j’ai des envies de frapper quelque chose de dur, comme ta caboche. Et tu as remarqué, pour te menacer, le tutoiement me vient facilement ! m’énervai-je.
– Alors, sache que tu n’avais aucun papier sur toi et que le logement que tu occupais au moment de ton incident était provisoire. Et, de toute façon, il est hors de question que tu retournes chez toi, tu viendras vivre chez moi jusqu’à ce que tu sois rétablie et...
– Trévor est d’accord avec ça ? susurrai-je. parce que mon petit doigt me dit qu’il serait intéressé par cette nouvelle également, je me trompe ?
– Avec ou sans mémoire, tu es toujours aussi chiante !
– Merci. Au moins, ça veut dire que mon manque de souvenirs n’a pas altéré mon comportement habituel, persiflai-je. Et si je dois recouvrer la mémoire et me rappeler plein de trucs nous concernant, je préfére être amnésique ! Parce que je ne sais pas ce que j’ai pu te trouver pour coucher avec toi, tu es imbuvable !
Il sursauta vivement, se tourna vers moi et me fixa longuement ...»
Afficher en entierChapitre 1 :
Carolina
«… – J’ignore qui vous êtes, aussi, je vous prierai de bien vouloir sortir et…
La porte s’ouvrit et je vis le mec le plus… wouah, entrer dans ma chambre. Vêtu d’un bas de survêtement et d’un marcel, on pouvait dire qu’il savait mettre sa musculature en valeur. Ses cheveux étaient de plusieurs teintes, mais ce fut son regard intense qui se posa sur moi qui me fit frémir. OK, je devais être en plein rêve. Deux mecs super canon se trouvaient dans ma chambre d’hôpital…
– Carolina, tu es enfin réveillée ! s’exclama Apollon.
– Carolina ? grinçai-je. Il me semblait que je m’appelais Lynnie ? Et qui êtes-vous ? Que faites-vous dans mon rêve ?
– Bon sang, tu n’as pas pensé à appeler une infirmière ? rugit Apollon à celui qui se prénommait Trevor.
– Je tiens à te signaler qu’elle vient à peine d’ouvrir les yeux.
J’avais l’impression d’être dans un mauvais film et que si je ne prenais pas moi-même l’initiative d’appuyer sur le bouton d’appel, mes deux chiens de garde, qui qu’ils soient, finiraient par en venir aux mains. ...»
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