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Novembre 1721. Emprisonné à la Conciergerie, Louis Dominique Cartouche attend son supplice. Devant sa cellule défile le Tout-Paris, tandis qu'au théâtre les foules applaudissent à la représentation de ses exploits. Héros ou démon, on dit que chacun, dans la capitale, est son complice ou sa victime. A vingt-huit ans, l'apprenti tonnelier pilier de tripots est devenu le prince des voleurs. De nature aimable et même bienveillante, il commande d'une main de fer une armée de 2 000 hommes, cambrioleurs et fraudeurs. Cartouche a vite compris que le royaume de France se vautrait dans le luxe, la spéculation et la corruption. Les profiteurs, nobles ou bourgeois, il va les terroriser et les saigner à blanc. Sans pitié, mais avec le sourire. Son juge devra même avouer : " Cet homme a de la politesse et des sentiments. "
Afficher en entierEn 1721, la foule parisienne assiste à la mise à mort de Cartouche. Mais ce bandit au grand coeur mérite t-il sa réputation ?
Intelligent, retors, séducteur, audacieux, Louis Dominique Cartouche est entré dans le banditisme presque par erreur. Écoeuré par la corruption qui ravageait le royaume au temps de la Régence, il devint contrebandier par hasard et, de fil en aiguille, organisa une véritable armée de bandits qui comprendra jusqu'à deux mille hommes. Il saignera à blanc tous les nobles et les bourgeois qui s'enrichissent grassement malgré la misère qui accable la population. Il investira des villes entières et se conduira toujours envers ses victimes avec une forme d'élégance cruelle.
Un bandit d'honneur devenu une légende, un héros de la littérature populaire que Michel Peyramaure raconte avec bonheur et virtuosité.
Adoré par le peuple qui le considère comme un héros, il finira dénoncé par une femme jalouse. Arrêté, torturé, il sera exécuté sauvagement en place publique. Sa mort en a fait un héros martyr du pouvoir royal et des riches. Après les poèmes, chansons, pièces de théâtre, ce sont les films qui, au XXe siècle, transforment ce bandit en une figure légendaire, symbole de l'oppression du peuple. Un sujet jubilatoire pour Michel Peyramaure qui, en écrivain maître de son art, brosse le portrait de cet homme exceptionnel dont on ne sait trop, à la fin du livre, s'il faut l'admirer ou le craindre.
Afficher en entierPar le caractère exceptionnel de ses exploits, Louis Dominique Cartouche est devenu le criminel le plus célèbre de son époque, le XVIIIe siècle. Fils d'un tonnelier parisien, il fait sa première expérience de la délinquance dans les tripots. Sa dextérité au jeu l'amène vite à devenir une vedette. Après l'austérité du règne de Louis XIV, la faiblesse du nouveau roi permet de donner libre cours à tous les excès. Les spéculateurs font fortune et étalent une richesse et un luxe insolents. En s'attaquant à ces profiteurs, Cartouche s'attire la sympathie populaire. Le chef de bande recrute ses hommes parmi d'anciens soldats et arrive ainsi à former une véritable troupe qui, dans les derniers temps, a atteint les deux mille hommes. Ils enchaînent les attaques de diligence, les coups de main contre les hôtels particuliers ou les pillages de bijouteries. Le peuple est aux anges mais les autorités veulent mettre fin à ses exactions qui ridiculisent le pouvoir royal. Le 14 octobre 1721, en pleine nuit, le bandit est arrêté. Il n'a pas le temps de réagir et se retrouve, pieds nus, conduit à la prison du Châtelet. Les juges le condamnent à être roué vif sur la place de Grève. La légende de Cartouche ne fait que commencer...
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