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Extrait ajouté par Paraffine 2022-05-04T14:46:39+02:00

Antoine Belly se saisit de la grosse boule de pain que Marie venait de poser sur la table et y traça machinalement une croix de la pointe de son couteau, tailla des chanteaux qu’il distribua à ses enfants et à Désiré Salmon.

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Extrait ajouté par Paraffine 2022-05-04T14:44:31+02:00

– Pour tes seize ans, nous irons à Barbezieux faire tirer ton portrait en photographie, lui dit Antoine, brisant enfin le lourd silence qui s’était établi.

– Une photographie ! Comme celles que j’ai vues chez Mme Rullier ?

– Bien sûr, pourquoi seraient-ils les seuls à en posséder ?

Célestine exultait. Elle aurait son portrait qu’on pourrait accrocher au mur de la chambre. Comme chez les bourgeois et les gens importants! Antoine voulait garder un souvenir de sa fille, il regrettait tellement de ne pas en avoir de sa première épouse et de la mère de ses enfants que, certains jours, il ne parvenait même pas à revoir leurs traits avec précision. Le temps, quoi qu’on dise, altérait la mémoire. On avait beau s’ingénier à la garder intacte, elle disparaissait peu à peu dans ses insondables méandres, seule celle du cœur était éternelle et inaltérable. Il lui semblait qu’ainsi, quoi qu’il advînt, Célestine serait toujours là, bien vivante et à jamais près de lui. Il se promettait d’en faire réaliser un second de son fils, quoique ce dernier fût destiné à rester à ses côtés. Autant bénéficier des progrès.

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Extrait ajouté par Paraffine 2022-05-04T14:43:11+02:00

Farraud, le corniaud, vint poser sa tête, d’où pendaient ses longues oreilles, sur les genoux de sa vieille maîtresse, quémandant quelques caresses qu’il implorait de ses yeux expressifs. Elle s’en acquitta sans se faire prier, cette brave bête était d’une fidélité indéfectible. De sa fenêtre, elle avait vue sur la cour et l’atelier de son gendre où quelques charrettes, chars à banc et chariots, auxquels il manquait un limon ou un brancard, attendaient une réparation. Parfois, c’était une roue dont l’essieu n’avait pas supporté le passage dans un cahot, qu’il fallait remplacer. Ce fut alors qu’elle aperçut la veuve Morance, poussant une brouette brinquebalante, s’avancer vers Antoine. Ils se dérobèrent à sa vue et disparurent derrière une haute pile de planches. Marie Rambaud comprit, au sourire et à l’air entendu que chacun d’eux affichait, que les espoirs qu’elle formulait étaient peut-être en bonne voie.

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