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LETTRE II.
USBEK AU PREMIER EUNUQUE NOIR.
A SON SÉRAIL
1D’ISPAHAN.
Tu es le gardien fidèle des plus belles femmes de Perse ; je t’ai confié
ce que j’avais dans le monde de plus cher : tu tiens en tes mains les
clefs de ces portes fatales qui ne s’ouvrent que pour moi. Tandis que
tu veilles sur ce dépôt précieux de mon cœur, il se repose et jouit d’une
sécurité entière. Tu fais la garde dans le silence de la nuit, comme
dans le tumulte du jour. Tes soins infatigables soutiennent la vertu,
lorsqu’elle chancelle. Si les femmes que tu gardes voulaient sortir de
leur devoir, tu leur en ferais perdre l’espérance. Tu es le fléau du vice,
et la colonne de la fidélité.
Tu leur commandes, et leur obéis ;a tu exécutes aveuglément toutes
leurs volontés, et leur fais exécuter de même les lois du sérail ; tu
trouves de la gloire à leur rendre les services les plus vils ; tu te
soumets, avec respect et avec crainte, à leurs ordres légitimes ; tu les
sers comme l’esclave de leurs esclaves. Mais, par un retour d’empire,
tu commandes en maître comme moi-même, quand tu crains le
relâchement des lois de la pudeur et de la modestie.
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