Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 538
Membres
1 017 679

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

"Maman, est-ce que l'herbe peut me donner le sida? avait un jour demander Layton.

- Non, avait répondu le Dr Clair. Seulement la fièvre pourprée des Rocheuses.

Ils étaient en train de jouer à l'awalé. J'étais sur le canapé, occupé avec une de mes cartes.

"Est-ce que je peux donner le sida à l'herbe? avait demandé Layton.

- Non." avait dit le Dr Clair.

Tac tac tac avaient fait les petites pièces de verre dans les réceptacles en bois.

"Tu as déjà eu le sida toi?"

Le Dr clair avait levé les yeux.

"Qu'est-ce que c'est que toutes ces question sur le sida, Layton?

-Je ne sais pas, avait répondu Layton. C'est juste que je veux pas l'attraper. Angela Ashworth a dit que c'était très dangereux et que je l'avais sûrement."

Le Dr Clair a regardé Layton. Elle tenait au creux de sa main ses pièces d'awalé.

" La prochaine fois qu'Angela Ashworth te dit quelque chose comme ça, réponds-lui que ce n'est pas parce que sa condition de petite fille dans une société qui fait pesé sur ses semblables, une pression démesurée afin qu'elles se conforment à certains critères physiques, émotionnels et idéologiques - pour la plupart injustifiés, malsains et tenaces - lui ôte toute confiance en elle qu'elle doit reporter sa haine injustifiée d'elle-même sur un gentil garçon comme toi. Tu fais peut-être intrinsèquement partie du problème, mais ça ne veut pas dire que tu n'es pas un gentil garçon avec de bonnes manières, et ça ne veut absolument pas dire que tu as le sida.

- Je suis pas sûr de pouvoir tout me rappeler, avait répondu Layton.

- Alors, tu dis à Angela que sa mère est une grosse plouc alcoolique de Butte.

- OK" avait dit Layton.

Tac tac tac avaient fait les petites pièces.

Afficher en entier

"On ne doit pas vivre dans le passé", m'avait dit un jour un monsieur qui travaillait à la Société historique de Butte. J'ai trouvé cela étrange venant d'un historien, mais je suis à peu près sûr qu'il était soûl.

Afficher en entier

Dehors il régnait cette clarté particulière d'avant l'aube, quand l'énergie du vivant ne s'est pas encore emparée de la nouvelle journée. L'air n'était pas inondé

de conversations, de bulles de pensées, de rires, de regards obliques. Tout le monde dormait; les idées de chacun, ses espoirs, ses intentions secrètes étaient prises dans le monde des rêves et laissaient ce monde-ci libre, aussi pur, pâle et froid qu'une bouteille de lait au réfrigérateur.

Afficher en entier

J'avais appris que la représentation d'une chose n'étais pas la chose représentée, mais que, d'une certaine manière, c'était justement cette dissonance qui en faisait tout l'intérêt: l'écart entre la carte et le monde réel nous laissait de la place pour respirer, faire le point et comprendre où nous nous trouvions.

Afficher en entier

Je regardais les chauves-souris qui fusaient en grinçant sur le ciel de plus en plus sombre. Si légères. Elles vivaient dans un monde d'échos et d'écarts, en conversation constante avec les surfaces et les solides.

Je n'aurais pu supporter de vivre ainsi : elles ne connaissaient pas d'ici, seulement l'écho d'un ailleurs

Afficher en entier

"Il saignait, et il avait la tête tournée, mais je sentais que ce n'était plus mon frère. Ce n'était plus personne. Je me rendais compte rien qu'au bruit de ma respiration que nous avions été deux et que maintenant j'étais tout seul."

Afficher en entier

On est un vrai adulte si : 1. On est toujours fatigué.

2. On n’a pas hâte que ce soit Noël.

3. On a très peur de perdre la mémoire.

4. On travaille dur toute la semaine.

5. On porte des lunettes de vue autour du cou et on oublie toujours qu’on porte des lunettes de vue autour du cou.

6. On prononce les mots : « Je me rappelle quand tu étais grand comme ça » et on secoue la tête en faisant une UA-1, UA-24, UA-41, qu’on peut traduire grossièrement par : « Je suis très triste parce que je suis déjà vieux et que je ne suis toujours pas heureux.

7. On paie des impôts et on aime bien s’énerver avec d’autres adultes en se demandant « ce qu’ils peuvent bien faire avec tout le fric qu’on leur file ».

8. On aime bien boire de l’alcool tous les soirs tout seul devant la télévision.

9. On se méfie des enfants et de ce qu’ils peuvent avoir derrière la tête.

10. On ne se réjouit de rien.

Afficher en entier

Dormir avec un œil ouvert ? Quelle idée de génie ! Je continuais à penser que les dauphins étaient plus intelligents que nous et attendaient simplement que nous nous soyons autodétruits pour prendre le contrôle du monde.

Afficher en entier

Une goutte d’eau est une chose admirable : elle choisit toujours le chemin offrant le moins de résistance.

Afficher en entier

J'ai baissé les yeux sur ma blessure. Je saignais sacrément. Tout mon pull-over était en train de virer au rouge sombre. J'ai commencé à avoir le vertige.

"Non, ai-je dit. Les cow-boys n'ont pas le vertige. Jésus n'avait pas le vertige."

Mais je n’étais ni un cow-boy ni Jésus, apparemment, parce que j'avais quand même le vertige. Je suis tombé sur un genou. Je sentais le sang qui coulait dans mon nombril et commençait à s'infiltrer sous la ceinture de mon pantalon. Peut-être que, malgré mes efforts pour lui résister, la contre-force avait atteint son but ; peut-être que, sans le vouloir Merrymore et moi venions d'exécuter l'antique rituel du duel, joué et rejoué des millions de fois dans les rues balayées par les vents et les champs enneigés de l'Histoire, par Pouchkine, Hamilton, Clay et, aujourd'hui, nous-mêmes. Dans cette danse éternelle, nous nous étions infligé l'un à l'autre des blessures fatales, exécutant ainsi la décision sans appel formulée en secret par le destin.

...

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode