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Le monde, Marsaili, c'est comme le temps. On ne le change pas. Et on ne le façonne pas. C'est lui qui nous façonne.
Afficher en entierLes gens nés dans les années cinquante décrivent parfois leur enfance en évoquant des tons bruns. Un monde sépia. J'ai grandi dans les années soixante et soixante-dix et mon enfance fut violette
Afficher en entierJe sais maintenant ce que l'on éprouve lorsque son enfant va à l'école pour la première fois. Une sensation de perte et de changement irrémédiable. Je sais que c'est ce que ma mère a ressenti. Cela se voyait sur son visage, avec, en plus, le regret d'avoir raté cet instant.
Afficher en entierUn bateau n'est qu'un tas de bois et de métal, fiston. Le seul coeur qu'il a, c'est celui de ceux qui le font naviguer
Afficher en entierIls avaient été complices. Il y avait eu une véritable chaleur entre eux. Mais il doutait qu'il y ait eu un jour de l'amour. Du vrai amour. Comme beaucoup de gens, ils étaient ensemble faute de mieux.
Afficher en entierFin songea à l'existence morose de ces mômes. Rien à faire, ou pas grand-chose. Le poids de la religion, une économie en déroute, un chômage élevé. Un alcoolisme très répandu et un taux de suicides bien au-dela de la moyenne nationale. La perspective de quitter l'île était aussi séduisante qu'elle l'était dix-huit ans plus tôt.
Afficher en entierIl trouvait cela extraordinaire de voir à quel point il avait changé pendant cette période alors qu'ici, là ou il avait grandi, presque rien n'avait changé.
Afficher en entierBut the one thing Fin had learned from his years in the police was that however much you believed you had them figured out, people invariably surprised you.
Afficher en entierAlcohol and teenage hormones. Fin felt certain that these girls had no idea just how dangerous a cocktail that could be. Smiles on pale faces that flew past rain-streaked windows. Lives headed on a course that non of them could predict but which were, at the same time, utterly predictable.
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Fin reconnut la plupart des hommes présents sur le quai. Certains d'entre eux avaient la cinquantaine, des vétérans présents l'année où Fin et Artair étaient allés sur le rocher, et qui participaient encore au pèlerinage annuel. Un ou deux autres étaient à l'école avec lui, et les plus jeunes , qu'il ne connaissait pas, avaient vingt ans. On devinait entre eux l'existence d'un lien invisible. Il s'agissait d'un club très fermé, dont les membres, depuis plus de cinq cents ans, n'étaient qu'une poignée d'hommes. Il suffisait d'être allé au moins une fois sur l'An Sgeir pour être admis.
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