Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
723 117
Membres
1 047 912

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode


Extrait

Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-25T14:59:46+01:00

C’est donc chez cet oncle qu’on m’envoya quand les émeutiers reprirent leurs exactions et escaladèrent le mur d’enceinte de notre maison de Parklands. Mon père était déjà mort et son magasin bien-aimé avait péri avec lui. Nous étions à Mombassa à ce moment-là, chez mon autre oncle, où nous passions toutes nos vacances. Mon père était resté à Nairobi pour superviser les transformations de la boutique. Il envisageait d’en aménager une partie en galerie à l’usage de jeunes artistes africains et voulait voir les travaux terminés avant les pluies afin que tout soit prêt au début de la saison touristique. Il pensait que les émeutes ne se prolongeraient pas au-delà d’un jour ou deux, comme c’était toujours le cas, et avait promis double salaire aux ouvriers s’ils finissaient les travaux à temps. La plupart avaient accepté. Mais un matin, à son arrivée, il trouva le magasin vide. Inquiet, il téléphona à la maison qu’on lui amène la voiture. On lui répondit que Chege, le chauffeur, était parti chercher des laxatifs pour ma grand-mère à la pharmacie. Quand Chege atteignit la boutique, elle était déjà en flammes. On retrouva le squelette carbonisé en fouillant les décombres fumants, le lendemain. Cette nuit-là, je me pris à haïr Chege et, avec lui, tous les hommes noirs. Mais j’étais seule à éprouver ce sentiment. Autour de moi, tout le monde, assommé, ne voyait dans cette tragédie qu’un coup du destin. Même ma mère, qui aurait dû savoir de quoi il retournait, reprochait à Papa de l’avoir cherché. « Il avait trop confiance en eux », disait-elle avec amertume.

Afficher en entier