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— Je n’ai absolument aucune intention de te dénoncer, répliqua Brad.
Amandine bondit hors de son fauteuil, un peu effrayée :
Spoiler(cliquez pour révéler)— Tu lis dans mes pensées ? Et moi qui croyais...
Spoiler(cliquez pour révéler)— Non ! lui apprit-il, l’air joyeux. Tu n’es pas la seule à pouvoir le faire !
Afficher en entierUn claquement de doigts retentit. L’instant d’après, Amandine vit apparaître devant elle un confortable fauteuil vert, ainsi qu’une petite table ronde. Elle s’assit donc, se mettant à son aise. Une minute et un claquement de doigts plus tard, la jeune fille vit un vieux grimoire, orné d’une splendide reliure rouge, surgir du plafond et venir se poser sur la table.
— Je me suis permis de joindre une feuille indiquant les pages concernant ce que le Mage Orange vous a demandé. Cela vous sera plus facile.
Amandine ouvrit le livre et trouva effectivement une feuille sur laquelle étaient griffonnés des numéros de pages. L’écriture était fine et élégante. Elle devait certainement provenir d’une petite créature.
— Il vous fallait autre chose ? reprit le bibliothé- caire.
— Oui. J’aimerais savoir... Pourquoi ne pouvez-vous paraître ?
— Cela m’eut étonné que vous ne me posâtes pas la question, déclara la voix, comme fatiguée. Alors je vais vous donner une réponse simple et brève : je suis une créature dont les origines se rattachent uniquement au monde des Sorciers. Vous ne connaissez donc aucune créature de mon espèce, mais vous pourrez me découvrir d’ici la fin de l’année. Je n’ai rien à ajouter. Maintenant, si vous le permettez, je vais me retirer, mademoiselle Nadys.
— Attendez ! cria Amandine. Izertalys, c’est cela ?
— Content que vous vous rappeliez de mon nom. Peu de gens y arrivent... Que voulez-vous ? interrogea le bibliothécaire, dont la voix s’était radoucie.
— Appelez-moi Mélinda, déclara la jeune étudiante, un sourire aux lèvres.
— C’est d’accord. Bonne lecture, Mélinda.
Afficher en entier《O Sorciers, Gardiens tout-puissants des secrets de la Magie ! O Mages, détenteurs de la Sagesse !
O Enchanteresses mystérieuses, véritables fées de l’Histoire de notre monde !
Accueillez-moi parmi vous, dans l’Ordre des Sorciers,, car maintenant, j’ai acquis l’âge de Raison ! 》
Afficher en entierChapitre 2
8
Cela faisait plus d’une heure qu’Amandine attendait, assise par-terre. Le dos collé au mur, elle contemplait la porte qui lui faisait face : une petite porte en bois, peinte en orange, sur laquelle était écrit en lettres de feu : Bureau des Punis. Les lettres semblaient brûler la porte, sans que celle-ci prît feu pour autant.
Un grincement retentit : la porte du bureau venait de s’ouvrir. « C’est mon tour, se dit Amandine avec détermination, quelque peu effrayée. Voyons ce qu’il nous réserve… » L’adolescente entra. La pièce était plongée dans l’obscurité. Seule la lumière venant du couloir éclairait un tant soi peu la pièce. Cela permit à la jeune fille de ne distinguer que certaines formes sombres et massives, situées au milieu de la pièce.
La porte se referma d’un coup sec. Ce fut l’obscurité totale. D’une voix mal assurée, Amandine demanda :
— Y a-t-il quelqu’un ? Répondez-moi ! M’entendez-vous ?
— Pas la peine de crier, murmura une voix à l’oreille de l’adolescente.
Amandine bondit.
— Calmez-vous, mademoiselle… Nadys, je crois ?
— Qui êtes-vous ? Où suis-je ? hurla la jeune fille, qui commençait à avoir vraiment très peur.
Aucune réponse. Une minute passa, puis deux, puis dix… L’angoisse étreignait la gorge de l’adolescente, bloquant un peu plus sa respiration à chaque instant.
Soudain, elle le vit. Un couteau dans le noir… La lame se reflétant à la lumière de la pleine lune. Une salle sombre. Une forme… une forme plus noire que l’ébène… une forme qui grandissait à chaque instant, silencieuse, sournoise presque. Et ensuite, le silence… le silence étourdissant, celui qui précède les moments les plus horribles de l’existence.
Et enfin :
— Aaaaaaaaaaaarrrrrrrrrhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!
Afficher en entierPrologue
Mon nom est Amandine Jéargo, j’ai à peine 15 ans. Pourtant, des histoires, celles que les vieilles personnes racontent, hé bien… ces histoires, je pourrais vous les raconter. En effet, je commence à peine à vivre, et cependant, j’ai déjà vécu. La vie m’a montré quelques de ses sourires, et quelques de ses rictus.
Et pourtant, je commence à vivre…
Et pourtant, je crois comprendre !
Écoutez le récit de mon histoire. Le mystère se dévoile !
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