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Quand un drame de cette ampleur survient, tout le monde se précipite pour vous aider et vous entourer.
Par des marques d'affection, des plats déposés devant la porte chaque jour, des invitations à n'en plus finir.
Puis un jour, cela cesse. Les gens retournent à leur vie et vous oublient.
Ils ne vous invitent plus, ne déposent plus rien devant votre porte, ne vous donnent plus de marques d’affection.
Et c’est là qu’on se dit qu’il faut réagir et tenter de se relever
Afficher en entierJe commence à m’éloigner puis m’arrête. Un demi-tour, quelques pas et je suis de nouveau devant elle. Son air interloqué me fait sourire. Je me penche par-dessus le comptoir, attrape son bras pour la rapprocher de moi et l’embrasse sur la joue. Cette fois-ci, je pars sans me retourner. Avec ce sourire idiot qui est revenu. Je n’ai pas fini d’entendre mes collègues railler.
Afficher en entierLes yeux fixés sur la route, je sens qu’elle m’observe. Son visage n'est pas complètement tourné vers moi, mais elle m’observe. Et je dois avouer que c’est plutôt agréable de sentir que peut-être quelqu’un m’apprécie.
— La vue vous intéresse ? lancé-je en souriant.
Elle ne répond pas tout de suite. Peut-être est-elle honteuse d’avoir été prise sur le fait, mais au bout de quelques secondes, sa réponse ruine le peu d’espoir que j’avais :
— Non.
Afficher en entierAu début, on est bien entouré. Quand un drame de cette ampleur survient, tout le monde se précipite pour vous aider et vous entourer. Par des marques d’affection, des plats déposés devant la porte chaque jour, des invitations à n’en plus finir.
Puis un jour, cela cesse. Les gens retournent à leur vie et vous oublient. Ils ne vous invitent plus, ne déposent plus rien devant votre porte, ne vous donnent plus de marques d’affection. Et c’est là qu’on se dit qu’il faut réagir et tenter de se relever.
Afficher en entierQuand le tour s’est terminé, nous n’avions pas envie de descendre. On voulait rester là, dans notre bulle, à continuer de regarder les étoiles au-dessus de nos têtes, à oublier le bruit autour de nous et à vivre cet instant magique. Mais nous sommes quand même descendus pour partir. Et après un dernier regard circulaire sur la fête foraine, nous sommes repartis vers le parking, heureux.
— On reviendra chaque année, Mila, chaque année que nous aurons tous les deux, promet-il alors que nous sommes devant sa moto.
Afficher en entierMila n’est pas très bavarde. Soit elle est timide, soit elle n’a pas envie de parler, tout simplement. Elle replace régulièrement ses cheveux derrière ses oreilles, un geste anodin, mais qui à force devient sexy à mes yeux. Son silence m’intrigue tellement. J’ai l’habitude des filles bavardes, généralement, je peux à peine en placer une, mais là, c’est le contraire. Et je dois dire que ça me plaît. Oui, son silence me plaît, tout comme son regard empli de tristesse. Elle ressemble à un animal blessé, un petit animal qu’on a envie de protéger.
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