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Dans ses bras, mes oreilles n'avaient pas d'importance. Dans ses bras, j'étais parfaite.
Afficher en entierJe ne savais pas ce que c'était d'aimer avant de te rencontrer. J'aime mes soeurs, bien sûr, et elles m'aiment aussi, mais on ne se dit pas ces choses-là. On ne sait pas se les dire. On n'a pas été élevées dans l'amour : on a été élevées pour survivre et pour être parfaites. Sauf que je n'ai jamais été parfaite et, qu'avant de te connaître, je pensais que personnes ne voudrait jamais de moi justement parce j'étais imparfaite.
J'étais renfermée. Mais tu es têtu. Tu m'a dit que tu m'aimais et tu as continué à me me dire, même si je ne te le disais jamais en retour. Tu m'a tout donnée alors que je n'avais rien à t'offrir. Je veux que tu saches que mon coeur t'appartient. Je suis à toi. Je ne sais pas où on en est, ni même si on peut être quelque part après tout ce que je nous ai fait. Mais tu mérites de connaître la vérité, de savoir ce que j'ai toujours ressenti mais que j'avais trop peur d'avouer. Alors...
Afficher en entier— Ma voiture est réparée ? demandai-je à Val.
— Oui. J’en déduis que c’est moi qui conduis ? s’enquit-elle en posant les yeux sur ma bière.
— Je n’ai pas les clés, fis-je remarquer en tapotant mes poches. Et puis, c’est mon anniversaire.
Je lui offris mon plus beau regard de chien battu, et Willow leva son verre.
— Joyeux anniversaire. En espérant que 23 soit un bon chiffre pour toi.
Afficher en entierJe discernai le bruit d’une sirène dans le lointain. Quelques minutes plus tard, une voiture de police se garait devant la maison. Deux agents en sortirent, et je me levai pour les rejoindre.
Vous allez bien, mademoiselle ?
Oui ? Non ? Bonne question.
Je crois, oui.
C’est le sang de qui ? demanda un policier en regardant ma cuisse, là où j’avais frotté ma main. Je tournai ma paume ensanglantée vers le ciel pour en extraire une écharde.
C’est le mien. Aucun de nous deux ne porta plainte. Mon père ne fut pas en mesure de prouver que les affaires dans ma voiture lui appartenaient, et je gardai donc tout. Au moins, je n’avais pas fait le voyage pour rien. Rancunier et rageur, il demanda a la police de m’escorter hors de sa propriété. Je n’aurais jamais cru quitter un jour la maison de mon enfance entourée de deux agents de polices.
Afficher en entierJe ne veux pas lire quelque chose que je ne veux pas savoir.
Ma mère soupira.
Le savoir c’est le pouvoir. Ne vis pas dans la peur de l’inconnu.
Je vais y réfléchir.
Afficher en entierEn attendant l’arrivée de Reed, je faisais les cent pas dans ma chambre, des papillons dans le ventre. Quand je me surpris à faire des exponentiations, je compris que j’avais un gros problème. Je décidai de m’occuper en rangeant ma chambre, ou du moins en m’assurant qu’il n’y avait pas de soutien-gorge qui pende à la poignée de la porte (naturellement, il y en avait un).
L’attente me rendait folle, à tel point que je finis par sortir mes livres pour étudier. Alors que j’en étais au deuxième round de jonglage entre les matières, mon portable vibra.
Reed : Je suis là. Quelqu’un m’a tenu la porte en sortant.
Je faillis en laisser tomber mon téléphone. Pendant une bonne demi-minute, je me transformai en ado hystérique. Je courus jusqu’au miroir, je lissai mes longs cheveux et les fis retomber soigneusement sur mes épaules, je me mis un peu de poudre…
J’allais remettre mes seins en place dans mon soutien-gorge quand on frappa à la porte. Trop tard pour les dernières retouches.
Quand je lui ouvris, Reed m’offrit un de ses fameux sourires éclatants, et tous les os qui constituaient mon squelette se transformèrent en gelée. Je le laissai entrer, heureuse que mes genoux ne m’aient pas encore lâchée.
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