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Elle reprit son souffle.
-Finn et moi, on s'aimait comme frère et soeur. Ambrose et Morton étaient deux amis inséparables. Mais l'amour entre toi et Lucian est bien plus fort. Le manque que vous devez ressentir l'un de l'autre doit être terrible... Je me trompe?
p. 387
Afficher en entierJe suis là…
Je suis là Rebecca…
Tu m’entends ?
Reviens…
Je t’aime…
S’il te plaît, ouvre les yeux…
Regarde-moi…
S’il te plaît, Rebecca, ne…
Je t’en prie…
Ne me laisse pas…
… seul …
Afficher en entierIl était là.
Lucian se tenait sur le ponton, devant la maison.
Il contemplait le lac.
Il avait perçu ma présence, c'était évidant.
A peine posai-je le pied sur les vieilles planches vermoulues qu'il se retourna.
Afficher en entierJe savais qu'un nouveau chapitre venait de s'ouvrir. La dernière page de notre histoire était tournée.
p. 462
Afficher en entierEN entendant ce mot, mon père sursauta comme si je l'avais giflé.
Afficher en entierChaque phrase de cette courte conversation m'avait couté un gros effort. C'était comme si on avait arraché la couche d'isolant qui calfeutrait mes cinq cens : les sons étaient plus distincts, les contours, plus nets, les odeurs, plus intenses.
Afficher en entierPlus tard, Fauvette me ramassa dans la rue, hagarde, les cheveux emmêlés par la tempête, le visage inondé par la pluie.
Afficher en entier"-Il suffira d'une pensée. Une simple pensée humaine, qu'on va formuler en même temps. (...) Tu serais capable de te l'imaginer? De le souhaiter?
Il était si vivant...Je posais la main sur sa poitrine pour sentir les battements de son cœur, doux et réguliers.
-Mais tu ne seras plus là, gémis-je. Je vais rester toute seule..."
Afficher en entier_Tu voulais savoir comment je m'appelle? Ca tombe bien, maintenant j'ai un nom.
Afficher en entier-<<C'est pendant l'été de 1968 que je tombai amoureux et que mon père se noya.>>
Je le fixai, ahurie.
-Charles Simmons, Les locataires de l'été. C'est la première phrase de son roman, m'expliqua-t-il. Cette phrase est géniale, elle résume toute l'histoire! Tu sais à quoi t'attendre et pourtant tu brûles de connaître la suite. Tu sens qu'il s'agit d'un premier amour, d'une grande passion destructrice. Quelqu'un va mourir, on te le dit, et pas n'importe qui: le père du narrateur. L'un tombe amoureux, l'autre va mourir. Les deux éléments sont liés. Tu te doutes que celui qui raconte l'histoire sera encore là à la fin, mais qu'il sera transformé. En fait, tu sais déjà tout, mais tu ne vois pas comment les évènements vont s'enchaîner, comme si, avec cette première phrase, l'auteur ouvrait une porte et te poussait dans une grande pièce plongée dans le noir. Tu devines la présence des meubles. Une table ici, un lit là-bas. Tu vois leurs ombres, mais pas leurs couleurs, ni leurs contours. Tu es dans l'attente, sans connaitre la direction que tu vas prendre.
p. 128-129
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