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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-27T12:12:11+01:00

Les indices de la complémentarité.

La division sexuelle des tâches, aussi radicale soit-elle, n’est pas exclusive de leur complémentarité. Au contraire, la séparation des sexes et des fonctions dévolues à chacun en est le plus sûr garant.

Lorsque hommes et femmes s’efforcent d’obtenir des ressources différentes, ils instaurent leur dépendance réciproque. Aucune fraction de la collectivité ne monopolise définitivement les richesses. L’alimentation régulière des individus appelle une mise en commun de ces ressources et la possibilité d’y avoir accès lorsqu’elles sont présentes. La complémentarité est objective, puisque aucune fraction du groupe ne peut subsister sans l’autre.

Cette mutuelle dépendance est un facteur d’égards pour l’autre et, peut-être plus qu’on ne le croit, d’égalité. Chez les Maasai, peuple de chasseurs-éleveurs, de type semi-patriarcal, si les hommes ont la propriété de la viande, les femmes gardent la haute main sur le lait, qui constitue la part essentielle de la nourriture quotidienne. Elles peuvent le refuser à quiconque manquerait de manières.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-27T12:10:35+01:00

Nombreuses sont les légendes africaines qui évoquent la séparation originelle des sexes, ségrégation radicale puisque géographique et économique. Ainsi au Kenya, les Maasai racontent qu’à l’origine, hommes et femmes formaient deux tribus séparées qui vivaient chacune de leur côté. Les femmes élevaient des antilopes, les hommes du bétail. Chaque tribu était autonome par rapport à l’autre et l’on ne se rencontrait que fortuitement dans les forêts pour se livrer à des ébats amoureux. Les enfants nés de ces unions restaient avec leur mère, mais lorsque les petits mâles grandissaient, ils allaient rejoindre la tribu des hommes. Jusqu’au jour où, par leur sottise et leurs querelles(29), les femmes perdirent leurs troupeaux et furent obligées de rejoindre la tribu des hommes. Elles acceptèrent alors de devenir leurs épouses et de dépendre entièrement d’eux(30).

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-27T12:10:24+01:00

La complémentarité

au temps des chasseurs-cueilleurs.

Les préhistoriens font commencer le paléolithique supérieur vers 35 000 avant J.-C. C’est au cours de cette période que l’homo sapiens prend possession de la plus grande partie du monde et que se mettent en place de prestigieuses civilisations(25). En même temps que s’affirme le culte des morts(26), la création artistique(27) se développe de façon prodigieuse, marquant ainsi l’émergence d’une spiritualité dont on commence à peine aujourd’hui à découvrir la complexité.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-27T12:10:21+01:00

Bien sûr, on est encore loin de l’homo sapiens. Mais les caractéristiques qui sont les nôtres, et notamment la division sexuelle du travail, sont déjà présentes, réalisées ou en puissance. Il faudra à peine deux millions d’années pour que l’Australopithèque laisse place au Pithécanthrope puis au Néanderthal et enfin à l’homme de Cro-Magnon, notre père à tous, premier représentant en Europe des sapiens sapiens, voilà plus de trente mille ans.

Avec le temps, le rapport de complémentarité entre les sexes s’est accusé et codifié, comme s’il était l’estampille de l’humanité, la condition la plus nécessaire à sa survie.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-27T12:10:07+01:00

Le point de rupture entre le primate et l’humain.

Dans tous les groupes humains connus, les rapports techno-économiques de l’homme et de la femme sont d’étroite complémentarité. Pour les primitifs, ces rapports sont même d’« étroite spécialisation(15) ». Or, cette situation n’a aucun parallèle dans le monde animal. Chez les carnassiers, mâles et femelles chassent pareillement ; chez les primates, la quête de la nourriture est individuelle et n’offre pas trace de spécialisation sexuelle.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-27T12:09:56+01:00

Le propre de l’homme.

Une règle universelle de la nature humaine ?

Ethnologues et anthropologues peuvent seuls nous parler de la diversité des cultures qu’ils observent directement, et donc des points communs qui les unissent par-delà les multiples différences. Unanimes à proclamer l’universalité de la prohibition de l’inceste, ils ne le sont pas moins pour souligner celle de la division sexuelle des rôles.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-27T12:09:35+01:00

LA COMPLÉMENTARITÉ ORIGINELLE

DES SEXES

PARTOUT où l’on porte les yeux, l’homme et la femme ne sont pas seulement différents, mais se complètent si bien qu’ensemble ils sont presque tout-puissants : maîtres de la vie, artisans de leur survie, de leur plaisir et de la nécessaire chaleur affective sans laquelle, aussi, l’humain dépérit. Séparés l’Un de l’Autre, ils semblent à la fois inutiles et en danger de mort, comme si seule l’unité des deux avait sens et efficacité. L’Un doit épouser l’Autre et collaborer avec lui pour que l’humanité soit complète, c’est-à-dire « accomplie, achevée, parfaite ». Rien n’indique a priori la suprématie de l’Un ou la moindre nécessité de l’Autre.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-27T12:09:32+01:00

Au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’homme historique, les repères se font plus clairs. Les nouveaux objets techniques nous renseignent sur les révolutions économiques et les nouvelles relations qui ont pu s’établir entre les sexes. Les représentations religieuses et artistiques – dont on perçoit mieux la signification – en disent plus long encore sur la place respective de l’homme et de la femme. Leur évolution indique les changements de perspectives et le bouleversement des rapports de force. À regarder les objets du culte et de l’art, on devine lequel du masculin ou du féminin est auréolé de la puissance magique ou religieuse, qui détient le pouvoir procréateur, essentiel en cette période préhistorique. La représentation d’un nouveau personnage n’est jamais gratuite. Elle indique au contraire une réévaluation des pouvoirs de l’Un ou de l’Autre, qui modifie le rapport de force antérieur. Celui-ci n’est donc jamais acquis une fois pour toutes, mais fluctue en fonction des bouleversements techniques et idéologiques.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-27T12:09:21+01:00

LE retour aux premières sociétés est la tentation impossible à évacuer. Tentation dangereuse puisque, à ce jour, nous ne savons presque rien des mœurs de l’homme de la préhistoire. Les difficultés sont infinies dès qu’il s’agit de comprendre le rapport des sexes. Des lois qui le régissaient, des sentiments qu’ils éprouvaient, des conflits qui les agitaient, nous n’avons que de fragiles et indirects témoignages. Ce qui explique le quasi-silence des préhistoriens sur ce sujet.

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