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Je suis enfin quelque chose à défaut d'être quelqu'un. Je suis la peur.
Afficher en entierParaît qu'un fauve enfermé trop longtemps ne se souvient plus comment fonctionne ses griffes. Pas moi; six ans que je les affûtes contre les barreaux.
Afficher en entier"-Tu veux savoir où je suis, Yann? Reprend le tueur.
-Je le sais Maxime
-Vraiment? Tu es moins ramolli que je le pensais, alors ... Parfait, ça m'évitera de perdre mon temps en explications compliquées !
Brusquement sa voix change devenant froide et coupante:
-Dans ce cas, amène-toi et vite. Je m'ennuie, je deviens barge. Et tu sais de quoi je suis capable quand je pète un plomb, hein Yann? Au fait : à deux cents mètres du gîtes, derrière un bosquet, tu trouveras un cadeau de bienvenue, dans une Clio.
- Quel cadeau?
- Surprise ! .... À tout à l'heure, Yann. Et sois prudent sur la route.
Afficher en entierCes remous, ces larmes de fond qui emportent ma raison dans un océan en furie. Voilà ce qu'es ma tête: un chaos noirâtre de douleur et de démence où je me noie. Un entrelacs d'images atroces, de bruits intolérables. Un manque absolu, une soif jamais comblée, une faim jamais calmée. Un monstre, voilà ce que je suis. Tout ce que je peux être.
Voilà ce qu'elle ne peut aimer. Ce que personne ne peut aimer.
Alors, détestez moi.
Afficher en entierL'enfer c'est moi. Ce sang qui inonde mes veines, cette chair qui harnache mon squelette, cette cervelle qui s'embrouille. Ces pulsions, désirs impérieux, douloureux, qui commandent mes actes.
Afficher en entierEnfin, il se réveille, s'étire, la contemple en souriant.
Ce fameux sourire. Qui a séduit tant de proies.
- J'ai faim.
Premières paroles.
Un prédateur a toujours faim.
Afficher en entierCes remous, ces lames de fonds qui emportent ma raison dans un océan de furie. Voilà ce qu'est ma tête : un chaos noirâtre de douleur et de démence où je me noie.
Un entrelacs d'images atroces, de bruits intolérables. Un manque absolu, une soif jamais comblée, une faim jamais calmée.
Un monstre, voilà ce que je suis.
Tout ce que je peux être.
Afficher en entierEt lentement, la lumière s'est enfuie.
De temps en temps, Morgane parle. Elle ne sait même plus de quoi, à qui.
Le froid la bouffe de l'intérieur, l'attaque de l'extérieur.
La peur est là, collée à sa peau glacée. La mort est là, tout près.
Afficher en entierIl assassine des couples , en commençant par la femme qu'il viole devant son mari avant de les éliminer tous les deux.A l"arme blanche, à mains nues ou avec ce qui lui tombe sous la main. Aucun rituel dans le meurtre: ce qu'il veut, c'est ravir la femme de l'autre, la lui prendre sous ses yeux impuissants. Sa femme et parfois ses gosses, s'ils ont le malheur d'être là. Car Maxime Hénot a déjà tué un enfant
Afficher en entierLa nuit, tout est plus beau.....La laideur intrinsèque du monde, la pourriture qu'exhalent ses entrailles, tout cela est mis entre parenthèses le temps d'un songe. Il n'y a que la solitude et les angoisses pour être exacerbées. Plus de bruits parasites, de mots inutiles, d'occupations futiles ou de déguisements dérisoires: face au noir, au silence, tout devient évident. Et intolérable. La nuit nous prépare à la mort, à doses homéopathiques; un granule tous les soirs.
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