Extraits

Je marchais comme un zombie quand Thibault m'a attrapée par le bras et m'a poussée à l'intérieur d'un Relay presse. J'ai lâché un cri de souris qui a fait se retourner la moitié des clients du magasins. J'ai souri pour signifier que tout allait bien puis j'ai demander :

Justine - Qu'est ce que tu veux ?

Thibault n'a rien répondu, il s'est contenté de sortir un petite boites de sa poche et me la tendu. Je l'ai ouverte... Je n'en ai pas cru mes yeux ! Un gros anneau d'argent surmonté d'une magnifique pierre carré rouge sang étincelait dans son écrin de velours.

Justine - C'est quoi

Mon prince m'a souri.

Thibault - Une bague, je crois.

Justine - Je sais ! Mais pourquoi tu m'offres cette bague maintenant ?

Thibault - Parce que cette pierre rouge porte mon nom, c'est une amétrine. J'aimerais que tu la gardes à ton doigt jusqu’à mon retour des Etat-Unis. Je t'aime Justine et je rêve que tu m'attendes.

Je me suis jetée dans les bras de mon grand amour sous l’œil bienveillante d'une vieille dame qui avait assisté à la scène. Elle a commenté discrètement :

La vieille dame : Parfaite déclaration d'amour. A sa place je l'attendrais... Enfin, pas trop longtemps non plus ! il faut bien s'amuser quand même. La vie est courte.

"Léa - En même temps, je ne vois pas l'intérêt d'imaginer la réaction de ta mère à cette annonce si tu n'as pas l'intention de faire refaire les seins.

Justine - Mouais...

Léa - Comment ça, mouais, tu n'es pas convaincue ?

Justine - Si, mais...

Léa - Mais quoi ?

Justine - Si Ingrid se retrouve avec un 90C et que je reste plate, c'est pas du jeu.

Léa - Elle, elle sera artificiellement belle.

Justine - Et moi naturellement moche, tu parles d'un gain !"

Trouver un jean qui ne me fasse pas de grosses fesses. Oui, je sais, c'est impossible, on ne demande pas à un jean d'accomplir des miracles !!!

Les souhaits de Léa, page 26

Justine -Alors ça y est, c'est fini....

Nicolas-Tu plaisantes là? La vie commence, oui!

Justine - C'est une façon de voir les choses.

Jim -C'est La seul façon, Justine! On a réussi notre bac, on va partir, vivre sans nos parents pour nous obliger à faire ceci ou cela. La vie est devant nous!!!! Donc, levons nos verres à l'existence merveilleuse qui nous attend...

Léa -Impossible, il n'y a plus rien à boire! Les invités ont tout éclusé!

Jim - ah c'est ennuyeux, on ne va quand même pas trinquer à l'eau...

Thibault -Comme je vais décevoir mon père avec mon refus d'intégrer ma prépa en septembre et que je deviendrai de ce fait un fils ingrat, je peux vider les bouteilles qu'il a laissées dans ma cave sans problème. Qui veut du champagne millésimé ?

Nicolas -Moi! Profitons-en avant d'être des étudiants trop fauchés pour se payer un CoCa.

Jim -Je t'accompagne !

Jean-Batiste -Moi aussi !

Ambre - Idem

Léa -Allons-y pour une dernière coupe...

Ingrid -Juste une lichette, alors. C'est plein de sucre l'alcool.

"L'avenir nous tourmente, le passé nous retiens, c'est pour ça que le présent nous échappe."

Gustave Flaubert

Thibault, blanc comme un Kiri, m'a regardée d'un air las.

Expression qui tue !! XD Page 186

Thibault - Justine, il faut que je te parle.

Justine - Je sais déjà ce que tu vas me dire : je suis une sex bomb, tu es fou de moi et tu as l'intention de rester collé à mon jean durant les siècles a venir.

Thibault - Arrête de plaisanter.

Justine - Comment ça ? Je ne suis pas une sex bomb ? Tu n'es pas fou de moi ? Et tu n'as pas l'intention de rester collé à moi durant les siècles à venir ?

Thibault - Non... Enfin si... Mais non...

Page 14

Jim - Bon, il faut y aller, il est onze heure moins trois... Ce n'est pas correct d'arriver en retard.

Nicolas - Alors on fait comme j'ai dit ? On laisse Léa devant et nous on se planque un peu plus loin ?

Léa - Non, c'est complètement puéril. Le mieux, c'est d'arriver ensemble, au moins les choses seront claires. Si le propriétaire semble surpris ou déçu, on le verra tout de suite.

Ambre - Surpris, il le sera. Tu ne lui as pas annoncé que tu venais avec une équipe de foot.

Léa - Exact...

Jean-Baptiste - Franchement, être tous ensemble devant la porte, je ne trouve pas que ce soit une bonne idée. Je me mets à sa place : si je voulais louer un appart à ne gentille fille que j'ai eue au téléphone et que je la voyais débarquer avec un gang, j'annulerais illico.

Thibaut - C'est vrai que ce n'est pas la meilleure idée qui soit pour l'inciter à louer à des étudiants en coloc.

Justine - Alors c'est décidé, on poste Léa devant, et nous on attend juste en face. On est visible mais on n'occupe pas le terrain.

Léa - C'est vendu !

Ingrid qui n'avait pas donné son avis a ajouté :

Ingrid - Si vous voulez, je patiente avec Léa. Si ce type vient pour autre chose que pour louer son appart, il dévoilera plus vite son jeu si j'y suis.

Jean-Baptiste a attrapé la peste par le bras et lui a chuchoté en souriant :

Jean-Baptiste - Toi, je te garde avec moi. Léa se débrouillera très bien toute seule.

Et voilà comment nous nous sommes retrouvés face au 17 rue du Clocher, à couvert Léa et notre (peut-etre) future maison du regard. L'immeuble était splendide. Un vieux bâtiment de cinq étages en pierre légèrement rosée, refait à neuf avec de grandes fenêtres à l'ancienne qui s'ouvraient sur le jardin. L'appartement du rez-de-chaussée n'était pas visible de l'extérieur. Il était masqué par une haie majestueuse. Une grande grille noire avec un code protégeait l'entrée.

Est-ce que c'est vraiment ça, être une amie ? Dire des choses qui font mal mais qui permettent d'avancer ? Ou bien faut-il se taire et accepter les petits mensonges pour accompagner ceux qu'on aime sur le chemin, même au bord du gouffre ? Après tout, qui nous fait juge de ce qui est bon ou mauvais pour les autres ? Sommes-nous capables d'évaluer objectivement leur choix ? Peut-être ne projetons-nous sur eux que nos erreurs.

J'avais envie de ravaler mes mots et de demander pardon à Léa pour cette intrusion dans sa vie très privée quand elle m'a demandé:

Léa - Comment fait-on pour afficher seulement le nom de l'expéditeur ?

Je lui ai montré la manip sur mon téléphone. Elle l'a exécutée sur le sien.

Léa - Tu me laisses jusqu'à ce soir pour lui envoyer le SMS lui interdisant de m'écrire ?

Justine - Léa, je suis désolée si je t'ai fait de la peine.

Léa - Pour répondre à ta question: oui, une vraie amie est celle qui a le courage de dire les choses désagréables quand c'est nécessaire. Et tu sais à quoi on reconnaît qu'elle est vraiment une vraie amie ?

Justine - Non.

Léa - Quand en plus elle est sincèrement désolée d'avoir eu à le faire.

Je lui ai souri.

Ingrid- Nicolas a faim.

Léa et Justine (exactement en même temps)- On s'en fout.

Ingrid- Ah...

Il n'a pas fallu attendre plus de vingt secondes pour voir mon cousin débouler en caleçon.

Nicolas- Vous voulez avoir ma mort sur la conscience ou quoi ? Je crève la dalle.

Un silence glacial accueilli sa plainte de non-assistance à personne en danger. Nicolas n'a pas semblé en comprendre la raison.

Nicolas- Vous me faite la gueule ou quoi ?

Est-ce que les garçons ont une mémoire de poisson rouge ?

Un tour de bocal et hop, ils ont tout oublié ? J'ai rafraîchi ses souvenirs.

Justine- La grosse et le sac d'os te saluent bien.

Nicolas- Oh putain, c'est pas vrai ! Mais vous avez zéro sens de l'humour ! Bon, je prend ce qu'il me faut et je vais bouffer dans le jardin.