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– Benoît respectait la loi. Lorsqu’il s’est fait arrêter en 2006 pour conduite en état d’ébriété, c’est sans rechigner et avec déférence qu’il a immédiatement payé un pot-de-vin à l’agent de police(...)

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– Ah, la jeunesse… La plus mauvaise joke de Dieu, c’est de nous y faire goûter si brièvement pour nous l’enlever ensuite…

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Je te léguais ma confiance en totalité, moi! C'était l'enquête la plus stimulante d'excitation de la vie de mon existence, pis tu me trahis une tromperie, t'entends? Tu me trahis une tromperie!

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Il prend une dernière gorgée de café, me remercie pour mon hospitalité, puis marche vers la cuisine. Poichaux, en essuyant les larmes sur ses joues, trottine à sa suite, penaude. Je ne les raccompagne même pas. Lorsque j’entends enfin la porte claquer, je câlisse un coup de pied dans la table au centre de la pièce, crisse trois ou quatre coups de poing contre les murs et ciboirise la tasse d’Archlax à bout de bras. Dans l’appartement à côté, le voisin réplique à son tour contre la paroi pour me signifier de me calmer, mais je lui hurle de fermer sa grande câliss d’ostie de gueule sale puante et de continuer à faire de la peinture avec sa petite queue flasque comme je l’ai vu faire cet automne. Bref, je suis contrarié. Manifestement, ils ne peuvent pas me tuer. Je ne sais pas pourquoi, mais ils ne peuvent pas. Ils optent donc pour cette tactique cheap et pathétique qui ne réussit qu’à décupler mon désir de les démasquer et de trouver la vérité ! Je ne décolère pas du reste de la journée. Et pas la moindre miette de shit pour fumer un joint ! Même le soir, en voulant me crosser devant Internet, je n’arrive pas à bander tant je suis toujours furieux. Je me couche tôt et rêve de pétage de dents.

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C’est quoi, ces niaiseries-là ? On parle de Malphas, là, Rupert, t’as oublié ? Malphas ! Le cégep où tous les profs fuckés, drop-out et irrécupérables aboutissent ! Mégan fracasse le crâne des jeunes sur leur table, Elmer pense que Rimbaud est une marque de voiture, Zoé couche avec la moitié de ses élèves mâles, pis ça, c’est uniquement dans notre département ! Le catalogue doit être aussi bien garni dans les autres ! Je fais juste imaginer les cours de chimie et je me dis qu’il doit y avoir de la fumée intéressante qui flotte dans ces labos-là ! Poichaux ne pipe mot, tellement recroquevillée qu’on la confond presque avec un coussin du fauteuil. Rupert, qui a calmement siroté son café durant ma vitupération, secoue la tête.

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On va au salon. Archlax jauge le décor, un rien condescendant : il doit trouver mon intérieur bien mal entretenu. S’il savait que j’ai baisé sur le sofa dans lequel il s’assoit en ce moment, il changerait sans doute de place en grimaçant de dégoût. Poichaux, elle, se promène et s’extasie sur chaque objet qui tombe sous ses yeux.

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Et pourquoi tu veux venir me voir, ma chouette ? Rencontre professionnelle mon cul ! Tu veux venir m’achever, hein ? Finir la sale besogne de l’autre jour ! D’ailleurs, pourquoi m’avoir épargné à la dernière minute, hein, pourquoi ? Voilà ce que j’ai envie de lui crier. Mais si je démontre que j’ai tout compris, je m’expose davantage au danger. Malgré tout, j’ai l’audace de demander : — C’est toi qui seras là ou tu vas envoyer quelqu’un ? Le silence qui suit est aussi profond que la bêtise humaine. Baiser une star porno sans condom serait sans doute plus prudent que le petit jeu auquel je me livre en ce moment, mais on dirait que c’est plus fort que moi. DP répond enfin : — Je serai là en personne. Pourquoi cette question ?

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Alors, vous avez passé un agréable Noël ? Vous avez eu des beaux partys ? Votre oncle Gaston s’est encore ramassé dans le sapin, la tourtière de tante Germaine n’était pas mangeable et vous avez échangé la moitié des cadeaux que vous avez reçus ? Ah ! les traditions, quand même… Moi ? Eh bien, il faut admettre qu’il est difficile de se relaxer quand on a échappé de justesse à une tentative d’assassinat. J’ai tout de même accompli quelques efforts pour me changer les idées : le 24 au soir, j’ai fait le tour des bars de la ville pour n’y trouver que mes semblables, c’est-à-dire de pauvres losers déprimés qui, à défaut de déballer des présents, déballaient leur salade pathétique, alors je suis revenu chez moi et j’ai écouté à la télé It’s a wonderful life en m’alignant trois ou quatre pétards. J’étais si gelé qu’à la fin, lorsque Jimmy Stewart court dans les rues de la ville en hurlant « Merry Christmas », j’ai éclaté en larmes et agité la main vers l’écran en bredouillant « Toi aussi, Jimmy ! 

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L’autre se retourne, se dégage doucement de l’emprise de Junior d’un air désapprobateur, puis devient grave : — Sache seulement que je viens de nous sauver la vie à tous les deux. Junior en demeure bouche bée. Enfin, son père disparaît dans le ventre de la carlingue, l’agent de bord sur les talons. Trois minutes plus tard, le jet décolle. Minuscule au milieu de la piste froide, Rupert junior suit l’appareil d’un œil suspicieux.

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Et il glisse la main sous son manteau, sûrement pas pour en extirper une cigarette. Je tourne les talons et traverse la rue comme si je fuyais cette amante qui, il y a trois ans, m’avait avoué qu’elle commençait à s’attacher. Je l’ai déjà dit, mais je le répète : je suis normalement un bon coureur, mais en ce moment… Quelque chose me freine brutalement, comme si l’on retenait ma chemise qui flotte derrière moi. Je me retourne, n’arrivant pas à croire qu’on ait pu me rattraper si vite. Sauf que ce n’est pas une main mais un poignard qui a agrafé le bas du tissu contre le poteau de téléphone. Je me penche pour arracher l’arme, mais un second couteau transperce ma manche et la cloue aussi dans le bois du poteau. À moitié incliné, je me tortille comme un idiot, en tentant désespérément d’enlever ma chemise, mais à cause de la lame, ma manche est maintenant aussi étroite que l’ouverture d’esprit d’un Témoin de Jéhovah et je ne parviens tout simplement pas à libérer mon bras. Je tourne un visage sans doute terrifié vers mon agresseur. Celui-ci, qui ne doit pas avoir plus de vingt-cinq ans, s’engage dans la rue en puisant un autre poignard de son manteau (qui, décidément, est une véritable coutellerie). Doucement, avec compassion, il explique :

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