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- Ma chérie ! s'exclama Vivian, apparemment pompette et ivre de festivités, en fendant la foule comme s'il s'agissait de la mer Rouge. Cet homme beau comme un dieu t'a enlevée comme au cinéma !
- Exactement ! confirma Lindy, en profitant de l'avenue ouverte par Vivian. Pardi ! s'exclama-t-elle avant d'embrasser Beth sur la joue. Ça va ?
Le regard brillant de cette dernière n'était-il pas assez éloquent ?
- Nous sommes allés à la cabane. (A cet instant Rachel les rejoignit). C'est toi qui a installé les chauffe-plats dans les arbres ?
- Ça se pourrait..., répondit Rachel. C'est le genre de prestations que propose Mariages Vintage !
- Ah, Mariages Vintage ! s'exclama Lindy. C'est une fine équipe ! Angus vint se placer derrière elle et l'enlaça. Mariages Vintage a changé notre vie !
- Songerais-tu à ajouter un service de rencontres à votre panel d'offres ? s'enquit Angus.
- Certainement pas ! intervint Rachel. Et puis pour quoi faire ?
- Il semblerait que Mariages Vintage vous ait casées toutes les trois, fit remarquer Raff en lui pressant tendrement la main.
- Pur hasard ! protesta Rachel en faisant volte-face de manière à se placer face à lui. Mais il l'embrassa avec une telle passion qu'elle en oublia pourquoi elle protestait.
- Eh bien, quelle que soit l'occasion qui nous a fait nous rencontrer, commença Lindy, nous avons toutes beaucoup de chance. Et même sans nos chéris, Mariages Vintage ça déchire !
- Tu l'as dit ! confirma Beth.
- Parfaitement, renchérit Rachel.
Afficher en entierBeth Scott jeta un coup d’œil à l’heure, se déconnecta de Skype et éteignit son ordinateur portable, consciente du fait que, si elle ne se dépêchait pas, elle serait en retard aux festivités qui se tenaient à la salle polyvalente. Même si la soirée ne s’annonçait pas extrêmement palpitante et qu’elle ignorait pour quelle bonne cause celle-ci avait été organisée, elle s’était laissé convaincre d’acheter un ticket de tombola lors d’une visite à l’épicerie du village.
Pour recevoir son lot, elle devait être présente.
Qui plus est – et c’était vraiment un sentiment à la gomme –, elle pouvait y faire une rencontre en la personne d’une éventuelle amie ou, mieux encore, d’un employeur potentiel. Cela faisait une semaine qu’elle vivait seule à Chippingford et, jusqu’à ce jour, elle n’avait adressé la parole qu’aux personnes qui fréquentaient l’épicerie et à sa sœur Helena :
merci Skype ! À Noël, elle avait rendu visite à des amis éloignés, passant les fêtes loin de chez elle pour la première fois de sa vie, et n’avait donc pu prendre de nouvelles de ses vieilles connaissances restées là-bas. Elle se considérait à la limite de l’isolement et estimait qu’elle avait dépassé celle où l’on a besoin d’un travail. Sans être complètement fauchée, elle allait devoir dépenser avec parcimonie.
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