Extraits

La paix est bonne pour tout le monde.

(p. 32)

C'est en ce temps de désordre, de tristesse et de troubles que commence notre histoire.

(p. 8)

Il n’y a pas de milieu, princesse, il n’y a pas de milieu : la guerre ou la diplomatie, la force brutale ou la matière grise…

(p. 42)

Ainsi, au fil des premiers âges, tantôt grenouilles, tantôt humains, les plus belliqueux d'entre tous régnèrent sur l'un et l'autre monde, l'aquatique et le terrestre. Bientôt la discorde régna par tout, tant sur la terre ferme que sur les étangs.

(p. 8)

La grenouille (précipitamment) : Amène-moi à la cour du roi, je suis là depuis un siècle, c'est humide tu ne peux pas savoir, nauséabond avec ça, et très mal fréquenté ! Ça grouille de cracra là-dedans, ça chante, ça s'empiffre de petites bêtes immondes !

Marie : O joie ! Vite, mon prince donne ta bouche que je la baise et te délivre.

La grenouille : Non non non non, je préfère qu'on fasse cela dans les règles en présence de la cour, du roi et de la princesse.

Marie : Le roi, hélas, est mort ce soir.

La grenouille : Chouette, ainsi régnerai-je illico. Comment est la fille du roi ? A-t-elle beau visage et large croupe ? La dote ? Comment est la dote ? Le royaume est-il bien prospère ?

Marie (l'interrompant) : La fille du roi, c'est moi.

(pp. 18-19)

Il n’y a pas de milieu, princesse, il n’y a pas de milieu : la guerre ou la diplomatie, la force brutale ou la matière grise… (p.52)

Hélas ! Ciel ! Malédiction et tout et tout…(p.16)