Extraits

Sauf que c'est toujours là que va se nicher la vérité, pas vrai ? Entre les lignes.

—Monseigneur, ô roi véritable, puis-je avoir la permission de parler librement ? lance Shaye, perchée sur un rocher d'où elle a entendu toute la conversation.

—Oui, vas-y, gronde-t-il.

—Tu te comportes comme un con. C'est tout, déclare-t-elle avec un sourire malicieux.

—C'est un vrai dîner de roi !

Il découpe une tranche de pain, ouvre le pot de confiture et s'en fait une grosse tartine.

J'éclate de rire.

—Pas tout à fait.

—Si ! La preuve : je suis le roi, et c'est mon dîner.

- […]Les gens ont une façon bien particulière de parler des morts. Ce genre de deuil laisse un vide qui résonne chaque fois qu'on mentionne cette personne qui nous était chère.

Il dit la vérité que lui dicte son cœur. J’éprouve le désir irrésistible de le toucher. Qui aurait cru qu’un homme animé d’une noble mission, serait aussi attirant ? J’ai envie de lui prendre la main, et de caresser la peau douce de ses paumes, de suivre les lignes de son torse musclé et de … de .

Mon esprit déraille.

« - Pourquoi ferais-tu tout ça pour moi? je chuchote.

- Tu sais très bien pourquoi, répond-il avec un sourire amusé. Parce que je t'aime, vraiment. Et, parce que je t'aime, je suis prêt à faire des sacrifices pour toi. Je déplacerais des montagnes, des océans ou des étoiles si ça pouvait te faire sourire. (Il me caresse la joue, l'air émerveillé de me voir.) C'est ça, l'amour, Katria, et tu le mérites - de ma part, de tes amis, et de toi-même. »

-[…] L'amour, c'est peut-être la seule chose qui donne du sens à ce monde. L'amour d'une mère pour son enfant, l'amour qui lie des amis ou des époux, l'amour que nous éprouvons pour ce que nous sommes, et pour tous ceux qui, avant nous, se sont donné le plus grand mal afin de nous livrer le monde que nous habitons… C'est par amour que nous persistons à vivre et à nous battre, même quand les obstacles s'accumulent... Ce n'est pas toujours facile, mais c'est notre source de douceur face à l'adversité.

I quickly stare forward again. "I didn't see anything. Well, just your shoulder again." He's hiding behind a tree.

"You're going to make me think you have some kind of obsession with my shoulders."

I let out a soft snort of laughter and play along." Well, so far as I can tell, tehy are quite nice shoulders."

“What’s wrong with me?” I hear him take a sip as well.

“You sound…stunning,” I admit as little more than a whisper. “I thought you might have not wanted me to see you because you were hideous.”

His glass clanks softly on the table. I hear him stand. I’ve offended him. Before I can apologize he’s there again in front of me. He hooks my chin with the knuckle of his pointer finger and his thumb. He guides my face up toward where I imagine his to be. I know he’s just a breath away. I feel every little bit of aching distance between us, paired with a surprising need to cross it. I’m hot all over, but I can’t move to alleviate the tension. He’s trapped me with two fingers.

“Maybe, I’m trying to protect you because I’m stunning. Because if you were to look at me with those eyes that Oren tells me are like a tempest sea, I could never let you go.”