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- Ian ?

- Je te retrouve à la maison, dit-il.

- Non, chez moi, pas chez toi.

- C'est ce que j'ai dit.

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M’étendant sur mon lit, j’affichai les photos d’Emma et Phil sur le téléphone de Ian et commençai à les effacer une par une. Lorsque son téléphone sonna et que je vis le numéro, je répondis.

- Salut, accueillis-je Emma solennellement.

- Miro ?

- Ouais.

- Est-ce que tu vas bien ? J’ai appelé toute la nuit et Ian n’a pas répondu.

- Je vais bien.

- Je… d’accord, eh bien, est-ce que Ian est avec toi, parce que…

- Il dort. Il a eu une nuit difficile.

- N’est-ce pas plutôt le contraire ? C’est toi qui as sauté de mon balcon.

- Il sait que tu couches avec Phil, Emma.

- Excuse-moi, quoi ?

- Je supprime les preuves de son téléphone en ce moment même. Ce n’est pas sain pour lui.

Une longue pause.

- Je ne l’ai jamais remarqué, dit-elle enfin.

- Eh bien, il est entraîné à ne pas se faire détecter, alors c’est logique.

- Je suppose.

Je toussai doucement.

- Y avait-il autre chose que tu voulais lui dire ?

- Oui. Non.

Elle soupira.

- Je ne sais pas. Je n’aurais pas dû laisser le message vocal.

- Il me l’a fait écouter.

- Bien sûr qu’il l’a fait. Je ne t’aurais pas cru si tu m’avais dit le contraire.

- Pardon ?

- S’il te plaît, Miro, il te dit tout. Tu es son autre moitié.

- Je n’irais pas jusque…

- Et puisque nous sommes honnêtes, je peux te dire que je le supporte à peine quand tu n’es pas dans les parages.

- De quoi parles-tu ?

- De quoi est-ce que je… tu es sérieux ? dit-elle avec un rire amer. Il parle quand tu es là, Miro. Il rit, il interagit.

- Je…

- Et quand tu n’es pas là, il est renfermé. Winnie et Val ne savaient pas qu’il pouvait rire ou sourire jusqu’à cette fois où tu nous as retrouvés au bowling.

- Et alors quoi, tu as décidé de le garder, mais d’avoir Phil à portée de main ? demandai-je, essayant de ne pas avoir l’air accusateur.

- Ça n’a jamais été exclusif entre Ian et moi.

Si j’étais assez chanceux pour avoir Ian Doyle dans mon lit un jour, je m’assurerais qu’il sache qu’il était la seule personne bienvenue et désirée à cet endroit. Il ne s’en irait jamais, une fois que je l’aurais.

- Et c’est un amant nul à chier, Miro. Tu peux avertir toutes les filles qui s’approchent de lui, dit-elle avec colère, sa voix dégoulinant de dédain. Il est complètement égoïste.

Je l’ignorai.

- A-t-il des affaires chez toi ou l’inverse ?

- Tu aurais dû me dire que son travail était sa priorité numéro un, qu’il s’en irait au milieu de la nuit sans même un coup de téléphone pour aller en mission quelque part, et qu’il serait parti un mois.

- Je t’ai posé une question.

- Et qu’il se montrerait ensuite en s’attendant à tirer un coup.

Ça ressemblait à Ian.

- Emma ?

- Non ! Je n’ai rien qui lui appartient chez moi, et il fait toujours le tour de son appartement quand je pars, pour s’assurer que je n’ai rien oublié.

Elle était furieuse, et je pouvais entendre le tremblement blessé dans sa voix.

- Il n’y a rien qui ne lui appartienne pas chez lui. Il ne le permettrait jamais.

Mais ce n’était pas vrai.

J’avais perdu le compte du nombre de mes tee-shirts qu’il avait pris.

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— Dégueu, mec, il y a des strings là-dedans, cria-t-il de l’autre côté du mur.

Merde.

Il fouillait dans mes affaires et c’était une erreur de ma part. Rien ne tuait l’excitation comme des commentaires sur vos putains de sous-vêtements.

— Prends quelque chose et sors de là, criai-je en me redressant, ayant moi-même besoin de changer de vêtements.

— Ne sois pas si susceptible.

Il rigola, poursuivant le dialogue en cours.

— Je suis sûr que les mecs adorent te voir porter des conneries de froufrou comme ça.

— J’ai une arme, l’avertis-je au lieu de crier.

J’avais tellement besoin de vacances loin de lui.

— Est-ce que c’est du cuir ? ricana-t-il diaboliquement.

— Je vais chercher mon arme !

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Nous fîmes une boucle géante et revînmes à la maison juste avant de nous transformer tous les deux en bâtons de glace. Puisque je n’avais pas vu Chickie se soulager, je conseillai à Ian de lui faire faire un tour de plus autour du pâté de maisons.

— Mais j’ai faim, pleurnicha-t-il.

— Eh bien, je ne sais pas quoi te dire. Ton chien n’a pas chié, et il en a besoin.

Ian se retourna pour regarder son chien.

— Chickie ! cria-t-il.

Chickie jeta un coup d’œil à son maître et s’accroupit à l’endroit même où il était, sur le petit coin d’herbe à côté du trottoir. L’expression de dégoût et d’incrédulité de Ian me fit littéralement rire aux larmes.

— Tu as collé une telle trouille à ton chien qu’il se chie dessus !

— Ce n’est pas drôle.

Je ne pouvais même plus respirer, c’était si drôle.

Pendant que Ian tirait des sacs en plastique de sa poche, j’étais plié en deux, et Chickie passa devant lui, grimpa les marches droit jusqu’à moi et lécha mon visage, très content de lui.

— Stupide chien, marmonna-t-il alors que je continuais à m’étouffer. Stupide partenaire.

Il était mal barré avec nous deux.

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— Commence à les faire signer, dis-je à Ryan. Donne-leur tous les papiers et qu’on en finisse, maintenant. Nous sommes tous rincés. S’il te plaît.

— Nous avons besoin de nourriture, supplia Cabot.

— Donnez-moi juste un stylo, plaida lui aussi Drake. Je signerai ce que vous voulez.

— Je parie que c’est une forme de torture dans certains pays, insista Cabot.

— Mais, les garçons, vous avez besoin de prendre la mesure de…

— Miro et Ian vont s’occuper de nous, leur expliqua Drake. Nous irons bien.

Ryan et Dorsey levèrent les yeux sur moi.

— Laissez tomber, râlai-je.

— Oooh, Doyle et toi êtes parents, dit Dorsey avec sarcasme.

Ryan sourit de toutes ses dents.

— Mazel Tov.

— Vous êtes des vrais connards, grommelai-je.

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— Mais peu importe, je digresse. C’est tellement évident que tu es amoureux de ton partenaire, dit Aruna avec une certitude absolue. Alors, où en es-tu dans ta conquête ?

— Il est hétéro, annonçai-je, comme il l’a toujours été et le sera toujours. Rien ne changera magiquement ça.

Aruna fit un bruit de dérision, comme si j’étais confus.

— Je l’ai rencontré… nous l’avons toutes rencontré, mais je me suis trouvée dans cette même pièce quand il y était, et la façon dont il te traque du regard... Miro, bébé, il n’est pas hétéro.

— Il…

— Ou peut-être qu’il l’est, mais qu’il ne veut que toi, intervint Janet.

— Merde, c’est torride, murmura Catherine.

Elles me rendaient toutes dingue.

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— Monte, aboya-t-il.

— Oui m’sieur.

Et comme d’habitude, nous démarrâmes sur les chapeaux de roues, pas d’insertion en douceur dans la circulation. Ian conduisait comme s’il fuyait un braquage et j’avais appris à simplement boucler ma ceinture.

— C’est quoi ce bordel ? cria Eddie Madrid depuis le siège arrière, ayant fait une embardée en avant, avant d’être à nouveau violemment projeté en arrière dans une manœuvre éclair. Que quelqu’un m’attache.

Je commençai à rire alors que je me tournais vers mon partenaire, qui jurait contre les gens avec qui nous partagions la route.

— Même notre prisonnier craint pour sa vie.

— Qu’il aille se faire foutre, gronda-t-il, prenant un virage comme un cascadeur se préparant à sauter.

Eddie fut brutalement plaqué contre la fenêtre partielle sur le côté passager de la berline.

— Merde, mec !

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Je fus surpris de la rapidité avec laquelle mon jean sécha tandis que j’étais assis, jambes croisées à côté du feu, et entre ça et l’eau potable, je me sentais bien. Je mourais de faim, mais je vivrais. Quand Ian revint, ses gants couverts de sève et sentant le pin, je pris son bonnet et le posai par terre à côté de moi avant d’enlever le mien et de l’enfoncer sur sa tête.

— Qu’est-ce que tu fais ?

— Celui-là est mouillé et couvert de saleté. Porte le mien jusqu’à ce que tu te réchauffes. J’irai couper les branches la prochaine fois.

— Tu vas te couper la main, je le sais.

Je haussai un sourcil en signe d’avertissement.

— Ta foi en moi est réconfortante.

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— Putain, j’adore quand tu es heureux.

C’était la plus gentille chose que quelqu’un m’ait jamais dit.

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J’étais encore en train de rire quand le médecin se montra enfin quinze minutes plus tard. Après trois longues heures, je fus libéré après minuit avec une facture pour les examens qui m’aurait laissé bouche bée si je n’avais pas travaillé pour le gouvernement fédéral. Le montant sidérant était complètement couvert puisque j’avais été blessé dans l’exercice de mes fonctions.

— Rappelle-moi de ne jamais me blesser en dehors du boulot.

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