Extraits

You could take away my arms and legs, my body and my breasts; you could cut off my head and still not end my myth.

If I told you that I'd killed a man with a glance, would you like to hear the rest ? The why, the how, what happened next ? Or would you run from me, this mottled mirror, this body of unusual flesh ?

"Life is a game, Med," Euryale replied. "And you can play it."

- Parfois, repris-je, la vie ressemble à une série interminable de questions auxquelles on n'a vraiment pas envie de répondre. Et on peut vivre ainsi pendant un moment. Pendant un moment, on peut faire semblant d'être sourd à la voix qui est au fond de soi. On peut faire semblant d'être quelqu'un que l'on n'est pas. On peut faire semblant de croire que ses propres pensées, ses propres sentiments ne sont pas réels.

Pourquoi, nous les mortels, voulons nous toujours regarder en arrière et imaginer qu'il y avait un chemin plus simple ?

"You're unique, my darling," said Euryale. "The rules don't apply to you - or me and Stheno, for that matter. On this island we live how we want."

Parfois, il ne suffit pas de se recroqueviller pour devenir la forme la plus petite, la plus minuscule qui soit. Alors, autant garder la taille que l'on est censé avoir.

Mais autant la lumière permet de voir clairement les choses, autant elle peut aussi nous laisser sans aucun endroit où nous cacher.

Prendre conscience de soi aide à bannir la solitude

-Eh bien, je pense qu'il est moins difficile de s'entendre répéter qu'on est beau quand on est un garçon que quand on est une fille. Lorsque la beauté t'est attribuée en tant que fille, elle devient elle devient d'une certaine façon l'essentiel même de ton être. Elle évince tout ce que tu peux être d'autre. Alors que chez les garçons, elle ne prend jamais le pas sur ce que tu pourrais être par ailleurs.