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— Alors, qui est-ce que tu vas épouser ? demanda-t-elle à la place.

— Meg... Tu ne retiens vraiment pas tes coups, hein ?

— Moi ? Tu parles de moi ? Ce n'est pas moi qui t'ai menti tout ce temps. Ce n'est pas moi qui ai comploté derrière ton dos en te faisant croire que...

— Mais non ! Tu crois sincèrement que c'est ce que je veux ?

La frustration et la douleur dans sa voix paraissaient sincères, mais Megan n'arrivait pas à y croire, elle ne pouvait pas le regarder dans les yeux.

— Et pourquoi pas ? Tu... Oh, c'est ça, j'ai compris ! Je suis censée être ta maîtresse ! Ou est-ce que je n'ai même pas droit à ce privilège ?

Un long silence. Elle lui jeta un coup d'œil en coin, le plus rapidement possible pour ne pas qu'il s'en aperçoive. Du moins essaya-t-elle. Sa tête ne semblait pas vouloir lui obéir. Ni aucune partie de son corps. Elle serra son verre le plus fort possible lorsqu'elle le porta à ses lèvres. Elle ne sentait pas le froid contre ses doigts.

Au bout d'un moment, il reprit la parole.

— Quand aurais-je pu t'en parler ? Au tout début, quand aucun d'entre nous ne savait où notre histoire allait nous mener ? Tu venais d'être attaquée et trahie par des démons. Tu t'étais à peine liée aux Yezer. Tu crois que ça aurait été le bon moment pour t'annoncer que si tu voulais m'épouser, il faudrait que tu deviennes l'une d'entre eux ? En supposant, bien sûr, que j'obtienne une position où ce serait nécessaire ?

— Tu as eu des tonnes d'occasions depuis, riposta-t-elle.

Se disputer avec un démon n'était jamais une bonne chose. Avec un avocat non plus. Alors avec un démon avocat... c'était rageant.

— Oh oui, bien sûr. J'aurais pu le mentionner lorsque Roc t'a parlé du rituel et que tu lui as dit aussitôt que tu ne voulais pas le faire. Ou n'importe quand depuis, alors que tu ne veux absolument pas t'y soumettre. Qu'est-ce que j'aurais dû faire, à la fin ?

— Tu aurais dû me le dire. Tu aurais dû me faire savoir que...

— Meg, chérie, hier soir, tu as refusé la possibilité de te soumettre au rituel même pour sauver ta propre vie. J'ai eu tort de considérer qu'être avec moi était moins important que ça ?

Merde. Ça se tenait.

— Tu ne crois pas que j'avais le droit d'avoir toutes les cartes en main ? De connaître toutes les raisons pour lesquelles je devais m'y soumettre, tout ce que ça impliquait ?

Il fit un pas dans sa direction, avant de s'arrêter, face à son regard courroucé. Il avait le visage blême, légèrement crispé. Il avait l'air épuisé. Elle dut se faire violence pour ne pas se lever et le prendre dans ses bras. Même au milieu d'une telle conversation, son instinct la trahissait. Peu importait qu'elle soit en colère ou blessée (et les deux émotions bouillaient à l'intérieur de son ventre comme un bol d'acide plein de clous), elle l'aimait quand même.

Il s'appuya contre le mur, un verre de whisky rempli à ras bord à la main. Pendant qu'elle l'observait, il en but la moitié d'un trait.

— Et si je l'avais fait ?

— Quoi ?

— Et si je te l'avais dit ?

Sa voix résonnait d'une façon étrange à ses oreilles. Soit elle commençait à être soûle (elle se rendit compte que son deuxième verre était déjà à moitié vide), soit il parlait doucement, d'une façon éteinte qu'elle ne lui connaissait pas.

— Si j'avais pris le temps de t'en parler, je ne sais pas... Il y a trois ou six mois, ou quand tu as appris l'existence du rituel pour la première fois... et qu'on en avait discuté. Comment est-ce que tu aurais réagi ?

— Je ne sais pas. Ce n'est pas le problème. Le problème, c'est que...

— Tu as tort. Tout le problème est là. À quel moment étais-je censé mettre cette pression sur toi ? Sur nous ? Est-ce que ça t'aurait plu ? Un gars que tu connais seulement depuis quelques mois qui te demande de changer ta vie du tout au tout si tu veux continuer avec lui ? Que se serait-il passé si tu ne l'avais pas supporté et que tu m'aies quitté ? Que se serait-il passé si tu avais accepté ?

Elle avait la bouche sèche, comme si elle avait bu des balles de coton à la place du gin.

— Si je comprends bien, tu ne veux même pas que je le fasse. (Elle se leva.) Tu... Va te faire foutre, Greyson. Je m'en v...

— Assieds-toi.

— Ne me dis pas ce que...

— Assieds-toi. (Une pause.) S'il te plaît.

Ce n'était pas la demande la plus élégante du monde, mais il disait seulement « s'il te plaît » quand il était sérieux. Quand il voulait vraiment quelque ch... Non. Il ne fallait pas qu'elle pensé de cette façon.

Toutefois, elle se rassit.

— Quoi ?

— Que se serait-il passé si tu l'avais fait pour moi ? demanda-t-il, comme s'il n'y avait eu aucune interruption. Que se serait-il passé si j'avais trouvé le moment idéal pour en parler, pas trop tôt ni trop tard, et si tu avais compris pourquoi j'avais attendu pour le faire, puisque plus le temps passait et plus il devenait évident que c'était déjà trop tard ? Que se serait-il passé si tout s'était déroulé à merveille, que tu aies accepté et que tu l'aies regretté après coup ? Tu m'en aurais voulu ? Ça te plairait de vivre le reste de ton existence à me haïr pour toutes les choses que tu as dû abandonner ?

— Ce n'est pas juste, répondit-elle. (Toutefois, sa voix avait perdu de sa force. Il n'avait pas tort. Ses arguments à elle restaient fondés, mais elle devait reconnaître qu'il marquait un point.) Tu ne m'as pas laissé le choix.

— La vie n'est pas juste, chérie. Ça peut paraître cliché, mais, malheureusement, c'est la vérité. Ça n'aurait pas été très honnête de ma part de te demander de tout abandonner alors qu'on ne savait pas encore si ça allait marcher entre nous. Surtout que tu avais l'air de ne pas vouloir précipiter les choses. Et après, ton refus de te soumettre au rituel était si catégorique que ça aurait été encore moins honnête de ma part de te demander de tout quitter. Autant être clair une bonne fois pour toutes. Quand je dis « tout abandonner », c'est absolument tout. Tu ne pourrais pas continuer de travailler, du moins pas de la façon dont tu le fais actuellement. Plus d'émission radio, en tout cas. Ça te rend trop vulnérable. Et oui, il faudrait qu'on ait des enfants le plus rapidement possible. Tu ne m'as jamais dit que tu en voulais.

Évidemment qu'elle en voulait ! Mais à quelle occasion aurait-elle pu aborder le sujet ? À quel moment d'une relation pouvait-on parler d'enfants sans avoir l'air d'une femelle prête à tout pour se reproduire, avec une horloge biologique en plomb accrochée à la cheville ? Surtout qu'elle était persuadée qu'ils ne pourraient jamais en avoir de manière naturelle. Tout comme ils... Bref. Elle commençait à comprendre où il voulait en venir.

Mais, pour le reste... Oui, elle l'aimait. Elle voulait rester à ses côtés. L'épouser. Ce n'était pas surprenant. Mais à quel prix ? Quitter son travail ? Son émission radio ?

— Qu'est-ce que tu veux dire par « tu ne pourrais pas continuer à travailler » ? Comment est-ce que ça pourrait me rendre vulnérable ?

— Je t'en prie, Meg. Je te rappelle que quelqu'un essaie de te tuer.

— Mais ça n'a rien...

— Non, c'est vrai. On ne connaît ni l'identité du coupable ni ses raisons. Ça pourrait être ta faute. Ou la mienne. Mais dans le futur, ce sera à cause de moi. Tu n'es pas idiote. Tu sais que certaines de mes affaires ne sont pas légales et que les désaccords qui en découlent ne se résolvent pas par une simple réunion de courtoisie. Parfois, les problèmes doivent être éliminés. Parfois, il faut donner des avertissements. Alors, te laisser faire un métier où tu te retrouves seule avec des inconnus et qui te met sur le devant de la scène ? C'est déjà embêtant aujourd'hui, mais si on se marie, ce sera tout bonnement impossible.

Son verre était vide. Pourtant, elle n'avait pas l'impression d'en avoir bu une goutte.

— Pourquoi est-ce que je devrais abandonner mon travail ? Pourquoi tu ne quitterais pas le tien ?

— Quoi ?

— Je suis sérieuse. Si c'est si dangereux que ça, pourquoi tu ne quittes pas ton boulot ? Pourquoi est-ce que c'est moi qui devrais tout perdre ? Si on discute vraiment de cette éventualité et qu'il ne s'agisse pas seulement de concepts abstraits, pourquoi est-ce que je devrais abandonner mon travail, mon humanité, mon identité, en somme, alors que toi, tu ne ferais aucune concession ? Putain, Greyson, tu ne serais même pas obligé d'arrêter de voir des filles. Tu pourrais avoir plusieurs maîtresses sous le coude...

— C'est vraiment ce que tu penses ? Tu me fais aussi peu confiance ?

— Ça n'a rien à voir avec la confiance. Je ne sais même pas ce que tu veux ! Pendant tout ce temps, tu ne m'en as jamais parlé. Tu ne m'as jamais dit ce que tu ressentais pour moi, ce que tu espérais de cette relation. Comment est-ce que je suis censée réfléchir à tout ça, si je ne sais pas ce que tu ressens ? Tu ne me l'as jamais dit !

— Quoi ? Tu ne sais pas ce que je... Merde : d'après toi, qu'est-ce qu'on fait depuis un an ? Est-ce que tu me connais un tant soit peu ? Tu crois vraiment que je n'ai fait que jouer avec toi ? Est-ce que tu te rends compte à quel point notre relation me rend vulnérable ? A quel point c'est dangereux pour moi...

— Oh, désolée d'être une gêne pour toi.

— Ce n'est pas ce que je veux dire et tu le sais très bien ! Ou peut-être que non, finalement. Je pensais que c'était le cas. Je pensais qu'on n'avait pas besoin de putains de mots pour se comprendre. Tu ne les as jamais prononcés non plus, je te signale... (Il haussa les épaules, les yeux rivés sur son verre vide, comme s'il n'en avait jamais vu.) Franchement, je pensais qu'on valait mieux que ça.

Merde. Il avait fallu qu'il balance ça. Cette fois, elle fut incapable de retenir ses larmes. Elles coulèrent le long de ses joues, plus vite qu'elle ne pouvait les sécher. Ils parlaient mariage et enfants, de tous ces sujets qu'elle avait espéré aborder un jour, tant c'était une évidence. Et il avait raison. Elle connaissait très bien ses sentiments. Les mots n'avaient aucune importance.

Pourtant, cette conversation n'avait rien à voir avec celle qu'elle s'était imaginée. Ça ne ressemblait pas à un nouveau départ. Plutôt à une fin.

Tout simplement parce que ça l'était. Elle ne pouvait pas continuer. Elle ne pouvait pas abandonner son humanité, son travail et son émission radio pour se transformer en femme au foyer cloîtrée chez elle. Il n'y avait rien de mal à être femme ou mère au foyer. Elle avait toujours pensé qu'elle arrêterait de travailler quelques années le jour où elle aurait un bébé et qu'elle s'arrangerait pour aller le chercher à l'école quand il serait plus grand. C'était l'un des avantages de son métier.

Toutefois, elle n'avait jamais voulu renoncer entièrement à sa carrière. Pas pour cinq ans, mais pour toujours. Elle avait toujours cru (parce que c'était censé se passer comme ça) que la décision lui appartenait et qu'ils en discuteraient ensemble. Ça ne devait pas être un ordre. Ni une condition. Mais un choix.

— Si tu m'aimais vraiment, réussit-elle finalement à répondre, tu voudrais quand même être avec moi. Tu trouverais un moyen. Mais ce que tu es en train de me dire, c'est que je dois tout abandonner, alors que toi, tu as tous les avantages. Tu ne dois pas renoncer à ta vie. Moi, oui. Tu ne dois pas arrêter de travailler. Moi, oui.

— Sois raisonnable, Meg. (S'il n'avait pas déjà été en mille morceaux, son regard suppliant lui aurait brisé le cœur.) Je gagne soixante-dix à quatre-vingts fois plus que toi. Tu ne serais pas obligée de travailler. Tu pourrais faire tout ce que tu veux de tes journées.

— Mais moi, je veux travailler !

Putain. Pour quelqu'un dont la vocation était de résoudre des conflits, elle ne faisait pas du bon boulot. C'était toujours plus facile de donner des conseils aux autres. Le chemin n'était pas aussi aisé quand on l'empruntait soi-même.

— J'ai travaillé dur pour arriver où j'en suis, Greyson. C'est important pour moi.

— Mon travail aussi. Et il est bien plus lucratif.

— Je n'ai pas obtenu un doctorat pour devenir une putain de concubine !

Il tressaillit.

— Ce n'est pas... Bon. Visiblement, tu as déjà ton avis sur la question. Je ne suis qu'une ordure qui veut se servir de toi et t'enfermer dans son sous-sol.

— C'est l'impression que ça me fait. (Elle avait la voix cassée. Sa gorge la faisait souffrir.) Tu ne comprends pas, Greyson ? Me demander d'abandonner mon métier, de renoncer à tout... Je ne crois pas en être capable.

Il se servit un autre verre et jeta un coup d'œil au sien. Quand elle hocha la tête, il lui en versa un autre. Il but cul sec avant de se resservir aussitôt.

— Il y a une autre solution, dit-il. Je n'arrive pas à croire que je t'en parle, mais si c'est ce que tu veux. Tu...

— Si tu suggères que je devienne ta maîtresse, je te frappe.

— Alors qu'est-ce que tu veux, à la fin, Meg ? Tu ne veux pas m'épouser à cause de tout ce que tu devrais abandonner. Tu ne veux pas que j'épouse quelqu'un d'autre parce que... Je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs. Est-ce que...

— Tu ne sais pas pourquoi ? Tu n'as pas une petite idée de la raison pour laquelle je ne veux pas que tu épouses une autre femme ?

— Je t'en ai parlé hier. Ça n'a rien à voir. Un mariage arrangé est seulement...

— Un mariage arrangé... Oh. (Elle finit par comprendre. Elle ignorait pourquoi ça lui avait pris autant de temps.) C'est la fille de Win, c'est ça ? Leora. C'est la raison de sa présence.

Il soupira.

— Oui. Win veut que je l'épouse.

— Et qu'est-ce que tu lui as répondu ?

Elle attendit. Ce fut l'un des silences les plus longs et les plus pesants de son existence. Pendant un instant, elle se demanda de nouveau s'il s'agissait d'un horrible cauchemar et s'il ne parlait pas parce qu'elle allait bientôt se réveiller.

— Je lui ai dit que j'allais y réfléchir, lâcha-t-il au bout d'un moment.

— Tu lui as dit que tu allais y réfléchir ? Tu y réfléchis sérieusement ?

— J'ai seulement essayé de le faire patienter pour en parler avec toi, pour tout t'expliquer. Je voulais que tu m'accompagnes à Florence, tu te souviens ? J'ai pensé qu'on pourrait...

— Arrête. Je n'arrive pas à croire que tu m'aies fait une chose pareille. Maintenant, Win pense que tu veux faire de moi ta maîtresse ? Qui d'autre est au courant ? Tu as seulement pensé à l'image qu'on aurait de moi ?

— Et toi, tu te soucies de ce que pensent les gens parce que tu refuses de te soumettre à ce rituel pour moi ?

— Tu ne m'as jamais demandé de le faire pour toi !

— Très bien.

En un instant, il avait traversé la pièce et l'avait soulevée par les épaules. Au-dessus d'elle, ses yeux rouges étincelaient ; son corps semblait brûler comme une fournaise.

— Je te le demande maintenant, Meg. Tu veux bien le faire pour moi ? Soumets-toi au rituel pour rester à mes côtés. Arrête de travailler. Épouse-moi, putain.

Ses lèvres sur les siennes l'empêchèrent de formuler la moindre réponse.

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- Je t’aime, tu sais, ma petite âme de pèlerin. Je t’aime vraiment, Meg.

- C’est de là que vient "bryaela"? De ce poème?

Il hocha la tête.

- Je ne m’en étais jamais rendu compte.

- Oui, ça m’a toujours étonné. Enfin, ce n’est pas ta faute si tu ne partages pas mon intelligence inouïe.

Elle lui tira la langue.

Il haussa un sourcil.

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Extrait ajouté par adele 2014-07-23T21:42:54+02:00

Il l'embrassait de plus en plus fort. Ce n'était pas un simple baiser, il la revendiquait, il essayait de prendre le contrôle. Et en un clin d'oeil, elle capitula, impuissante entre ses bras. Elle passa les siens autour de son cou et goûta le sel de ses propres larmes tandis que leurs lèvres se dévoraient. L'energie étincelante à l'intérieur de son corps et le pouvoir qu'il lui transmettait menaçaient de lui faire perdre pied avant même qu'il se soit passé quelque chose.

Ses lèvres quittèrent les siennes pour descendre vers sa gorge, l'embrassant, la mordillant. Ses doigts la serraient si fort que c'en était presque douloureux.

- Je t'en prie, bryaela. Je t'en prie.

source site "dans notre petite bulle"

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Extrait ajouté par adele 2014-07-23T21:42:17+02:00

- C'est toi qui a renversé un verre sur elle, Mal, je te rappelle. Et tu lui as demandé si elle avait ses menstruations, comme si c'était tes affaires ! C'est pas étonnant qu'elle nous quitte si tu fourres ton nez dans ...

- Elle avait l'air pâle. J'essayais seulement de l'aider, de lui montrer que je m'inquiétais pour elle. Je dois arrêter de me soucier de sa santé, c'est ça ?

- Fourrer ton gros pif dans son utérus, ça ne sert à rien, abruti ! Ça ne regarde qu'elle et le seigneur Dante. Tout est ta faute !

source site "dans notre petite bulle"

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Les doutes de Megan étaient fondés. Il avait bu. Il jouait seulement les Casanova lorsqu'il était bourré. Elle ne l'avait vu ainsi qu'à deux occasions. Il fallait des litres d'alcool pour soûler un démon. C'était rare qu'il boive autant. Il avait sûrement passé son après-midi à s'enfiler des verres de whisky.

Elle avait passé le sien à vomir et à pleurnicher. Elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'il avait eu une meilleure idée.

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— Ce n'est pas comme si vous vous morfondiez, ces derniers temps. Je prends ce que je trouve.

— Je te rappelle que j'ai fait exprès de regarder La Liste de Schindler l'autre jour pour pleurer, alors que je déteste ça. Tout ça parce que tu m'as dit que tu ne te sentais pas bien.

— Oui, c'était délicieux. On remet ça ce soir ?

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La solution la plus sensée aurait été de couper court à cette relation. Non. La solution la plus sensée aurait été d’y couper court dès le début. Quand elle s’était rendu compte où elle mettait les pieds. Quand elle avait compris qu’elle ne faisait pas que s’amuser, qu’il ne s’agissait pas que d’un plan cul particulièrement plaisant... et qu’elle avait des sentiments pour lui. À présent, ces stupides émotions allaient peut-être détruire tout ce pour quoi elle avait travaillé.

Et ça, c’était loin d’être sensé.

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Maleficarum n'était pas très doué pour jouer les innocents. Il ressemblait davantage à un tueur en série avec une tête coupée cachée derrière le dos. Ce n'était pas sa faute. Il avait simplement été conçu comme ça : chauve, avec des cornes, des épaules larges et des yeux perçants. Heureusement qu'il était un démon gardien, car son apparence aurait été un problème dans toute autre profession. Par exemple, Megan ne pouvait pas l'imaginer pédiatre. Ni aucun de ses frères, d'ailleurs.

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Après avoir raccroché, elle observa longuement son téléphone. De mauvaises nouvelles de la part de Brian. Du moins, c'était ce qu'elle en avait déduit. Si ce n'était pas le cas, pourquoi aurait-il pris autant de précautions ? On refusait rarement de partager au téléphone des choses comme : « J'ai gagné le Pulitzer ! » Et on ne s'assurait pas d'être seul non plus pour l'annoncer. Pire, si Brian gagnait le prix Pulitzer, il ferait en sorte que Greyson soit présent pour se vanter devant lui.

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Greyson se pencha en avant. Si l'innocence avait été quelque chose de tangible, comme le chocolat, il aurait été marron des pieds à la tête.

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