Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
718 771
Membres
1 033 481

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par ilovelire 2016-03-04T21:14:59+01:00

« Je palpe un gentil pacson pour ouvrir un coffre…

« Je passe sur les salades qu’elle me raconte. Elle est tuyautée sur ma petite vie aussi bien que moi, j’en suis soufflé… Elle connaît sur moi des trucs… hum… intimes, et me menace de les révéler aux flics… pardon, à la police, si je ne marche pas… Du reste, mon job est simple : je force le coffre et c’est tout. Elle me dit que je ne dois absolument rien prendre de ce qu’il contient et que, du reste, il ne renferme pas de blé ni de valeurs. Je l’ouvre et je me taille, c’est marre. Elle m’indique l’emplacement exact, c’est dans le burlingue d’un vieux prof… Il y a un dispositif d’alarme par cellule photo-électrique, mais elle me rancarde sur le coupe-circuit. J’ai l’heure où la crèche est vide et où le gardien bricole dans sa loge. Du tout cuit… Le lendemain, je reçois un « à-valoir » sur le montant de mes émoluments. Tout est recta… Il ne reste plus qu’à se mettre au tapin…

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-03-04T21:14:08+01:00

— Ferdinand !

Il est tout pâlot. Il ouvre des cocards grands comme le tunnel de Saint-Cloud et balbutie :

— Monsieur le commissaire…

Je lâche ses revers. Lentement, il fait remonter sa gabardine sur ses épaules.

Ferdinand, c’est un gars du milieu. Pas du tout le genre caïd. Lui, c’est le gagne-petit du crime. Il turbine dans un peu tout, pourvu que ça rapporte et que ça ne mouille pas trop le bonhomme.

— Et alors, je lui dis, tu joues à James Cagney, maintenant ?

La chose me surprend, car c’est pas du tout son genre.

Le cinéma non plus, c’est pas son genre…

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-03-04T21:13:54+01:00

Moi, les gonzesses qui chialent me courent sur le système glandulaire. Heureusement, la salle est chauffée. Je pose mon bada sur le fauteuil d’à côté, et je me mets à en écraser. De temps en temps j’ouvre un store, histoire de voir où en est l’exercice lacrymal de la souris. On ne peut pas savoir ce que c’est tartouze, le cinéma, lorsqu’on ne suit un film que par intermittence… Les bruits surtout sont marrants quand on ferme les châsses. On entend des claquements de portes, puis une musique nègre, puis un soupir de chatte en chaleur…

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-03-04T21:13:46+01:00

Il fait un temps à ne pas mettre un huissier dehors. De la flotte, de la flotte et toujours de la flotte, avec des rafales de vent qui vous plaquent sur la bouille des feuilles mortes toutes visqueuses… Je commence à regretter la Côte d’Azur d’où je reviens. C’est pas que je sois farouchement porté sur le mimosa, mais je trouve vraiment que ce mois de novembre à Pantruche est infumable. Le gars qui s’occupe des grandes eaux, là-haut, fait les choses comme il faut ! Mon imper me colle au lard, et je commence à éternuer, ce qui est mauvais signe.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Audrey81 2015-03-14T21:43:24+01:00

"Julien pose l'écouteur et je l'entends manipuler du papier. Il coupe une ficelle, il défait l'emballage. Tout à coup une terrible détonation retentit.

Je saute dans mon pantalon et je me rue dans le couloir de l'hôtel. Du haut de l'escalier, j'ai une vue d’ensemble de la scène: la caisse de l'hôtel est pulvérisée littéralement. Les décombres sont aspergés de sang. La mâchoire de Julien est posée sur le registre des entrées et sa cervelle décore le mur."

Afficher en entier
Extrait ajouté par Fyerise 2014-11-25T19:45:46+01:00

C'est un grand rouquin qui a l'air aussi futé qu'un baril de bière. On suit ses pensées dans ses prunelles comme la trajectoire d'une fusée volante dans une belle nuit de juillet. Ce qu'il pense m'indiffère presque autant que la révocation de l'édit de Nantes. Je reste à mon poste d'observation. Mon attente, comme on dit dans les romans de boy-scouts, est couronnée de succès. Au bout de cinq minutes je vois s'ouvrir la porte de service à gauche de la grande grille et mon ouistiti de Ferdinand se glisse hors de la crèche au Stevens comme un suppositoire qui choisit sa liberté.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Fyerise 2014-11-25T19:37:38+01:00

Elle a autant de hanche qu'une jument berrichonne, avec un quintal de roploplos sur le devant, complètement livrés à eux-mêmes. Elle essaie de me faire du charme, de me vamper : pour cela, elle veille à ce que le haut de son corsage bâille comme un crocodile occupé à lire un roman de Mauriac. Ce que je découvre alors entre les pans du peignoir ferait reculer un bataillon de légionnaires ivres.

Histoire de lui faire comprendre que je suis réfractaire à ses charmes, je lui dis :

- Avant toute chose, fermez ce peignoir, chère madame, ou bien vos machicoulis vont s'écrouler sur le parquet.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Fyerise 2014-11-25T19:25:16+01:00

A côté d'elle, la plus photogénique des stars hollywoodiennes ressemble à une marchande de crevettes.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode