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Le challenge Autrices du Monde d’Avril nous emmène en Islande où j’ai décidé de me confronter à l’écrivaine la plus célèbre du pays : Auður Ava Ólafsdóttir avec le roman Miss Islande qui a connu le plus de succès et remporté le Prix Médicis étranger en 2019.

Miss Islande nous fait donc suivre Hekla, une jeune provinciale vivant pour la littérature, qui en 1963 part tenter sa chance à la capitale et y retrouver ses deux amis d’enfance : Jón John, homosexuel rêvant de pouvoir vivre sa vie sans craintes, et Ísey, qui a 22 ans est déjà mariée, mère d’un enfant en bas âge et responsable d’une maisonnée.

J’ai été stupéfiée par ce que nous dévoile cette histoire : trois portraits, trois destins d’une jeunesse aux espérances bafouées par une société renfermée sur elle-même, sur ses traditions et son époque.

Jón John, Hekla et Ísey sont des personnages, ou plutôt de véritables héros, comme on en voit trop peu en littérature. Sans en avoir conscience, ils représentent tout l’apanage de ce roman à l’action douce et lente, mais aux thématiques révoltantes.

Une ode au féminisme, à la tolérance et à la liberté qu’il ne te reste plus qu’à découvrir !

https://desrevesdanslamarge.com/audur-ava-olafsdottir-miss-islande/

Typiquement le style venu du Nord avec un sujet original et une douce lenteur.

Une écriture poétique, sensible pour décrire les difficultés des homosexuels (je ne pensais pas l'Islande aussi conservatrice).

Les personnages bien dépeint, cherchant à se réaliser dans une société qui ne les accepte pas.

Sans doute un des livres féministe les plus agréable que j'ai pu lire

Clairement, je ne comprends pas l'engouement pour ce roman...

Certes, il dépeint une époque et surtout une ambiance islandaise mais, il ne se passe rien. De belles références d'auteurs et d'autrices mais... Pour moi, cela ne suffit pas. J'ai attendu qu'il se passe quelque chose de concret avec l'horripilant et abject poète, mais non, c'est resté creux.

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En conclusion, vous l'aurez compris, j'ai trouvé peu d'intérêt à ce roman si ce n'est une ambiance et une belle écriture mais, ce n'était pas un livre pour moi.

Un roman islandais tout en douceur qui vous transporte au coeur de ce petit pays bucolique des années 1960.

J'attendais tant de ce roman... La couverture, le titre et le résumé me tentaient énormément et j'avais hâte de me plonger dans cette lecture aux accents féministes. Je n'ai pas exactement trouvé un récit aussi rythmé et palpitant que je m'y attendais, mais j'ai tout de même passé un agréable moment, bercée par la plume poétique et fluide d'Audur Ava Ólafsdóttir.

Ce récit est tout en délicatesse, de la plume à la mise en page. L'auteure décrit avec finesse l'Islande des années 60, au coeur des campagnes verdoyantes et des paysages volcaniques. L'écrivaine aborde avec justesse des thèmes sensibles pour l'époque, dans un petit pays reculé en proie à la montée du communisme, tels que l'homosexualité ou le féminisme. La place de la femme dans la société y est fortement questionnée et j'ai adoré le point de vue apporté par l'auteure.

Je me suis aussi très rapidement attachée à Hekla, au nom et au caractère volcanique, ainsi qu'à son ami Jón John. Cette jeune femme a un courage et une détermination hors du commun. Malgré les diktats de l'époque, elle s'affirme et écrit, même si elle ne cesse de fuir de ville en ville, ne se sentant jamais chez elle.

La romance est touchante et brève. Hekla semble fragile et forte à la fois. Ce livre oppose violence et douceur, tout en suivant la vie d'une femme simple, discrète, mais forte d'esprit.

J'ai été toutefois déçue que le récit ne soit pas plus rythmé. Il manquait selon moi d'action, de rebondissement. Le fil conducteur est plat, lent, doux... sans pour autant être ennuyant ! On est bercé par les pensées de Hekla, on vit son combat à travers elle. Beaucoup de questions sont soulevées par les différents personnages et montrent l'espoir d'un monde meilleur, plus juste.

Malgré la fin quelque peu abrupte, Miss Islande reste un roman empreint de féminisme et de douceur qui aborde des sujets durs avec poésie et tendresse.

Je conseille ce roman aux adultes et y mets la note de 7/10 !

"Nous sommes faits de l'étoffe de nos rêves"

Ce livre est une belle ode féministe à l'écriture et à la créativité. C'est un beau roman, un de ceux qui font voyager et découvrir un pays et une culture (pour ma part) assez méconnus. Avec cette plongée dans l'Islande des années 60, ce roman offre un souffle agréable avec un style épuré (d'aucun diraient laconique) et poétique.

Les personnages sont touchants, décrits avec beaucoup d'humanité et une certaine bienveillance. On s'identifie facilement à l'héroïne, Helka, une jeune femme en quête de liberté. Elle se questionne sur sa place dans un monde à la fois trop étroit pour elle et encore trop vaste par certains côtés.

Par dessus tout, ce livre m'a donné envie d'écrire, tant la passion qu'y met Helka est communicative!

Années 60. Hekla porte le nom d’un volcan. Ecrivaine, elle quitte le foyer familial pour tenter sa chance à Reykjavik. Elle y retrouve sa meilleure amie, Isey, jeune mère au foyer déboussolée, et Jon John, homosexuel brimé par ses rudes collègues marins qui voudrait vivre ses amours au grand jour.

En quelques mots, ce sont les thèmes de ce roman : la volonté de se réaliser, les questionnements pour y parvenir, malgré les images que les autres plaquent sur nous.

En soi, c’est un bon roman. La plume de l’autrice est toujours aussi concise et douce. Elle fait passer de nombreux messages par des phrases toutes simples. Il y a beaucoup de poésie et de réflexions intéressantes. Je ne me suis pas vraiment ennuyée. J’ai aimé les personnages, surtout Isey et Jon John.

Je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas plus que « bien aimé ». Je suis un peu restée à la lisière des émotions. J’ai aimé intellectuellement, mais mon cœur n’a pas été touché, si l’on peut dire ? De plus, je n’ai pas trouvé que l’histoire allait « quelque part », ce qui me gêne toujours un peu. Je ne suis pas sûre que les problématiques posées soient résolues et ça me frustre.

C’est mon deuxième roman d’Audur Ava Olafsdottir et je vous le conseille pour découvrir cette autrice. Il permet de d’avoir un aperçu de la culture islandaise et comporte des touches féministes, ce qui est toujours sympa :)

Très bon livre sur la réalité des femmes qui rêvent en Islande et ailleurs. Un livre qui donne envie d'écrire et de partir.

Petit hymne à la liberté d'être, ce qu'une jeune fille de 21 ans aimerait devenir au sein d'une société îlienne en 1963.

Je n'ai pas vraiment apprécié. Il n'y a ni début ni fin, ni histoire concrète. Le texte est tout de même bien écrit.

On m'a offert ce livre à Noël, soit disant un livre passionnant, qui parle d'indépendance etc...C'est un genre assez éloigné de mes lectures de prédilection (plutôt historique, fantastiques...), soit. J'ai essayé de me plonger dedans, de comprendre ce parti pris d'un narrateur externe, de comprendre les personnages, je me disais que je comprendrai plus tard, encore une page puis une page...

Il en ressort un livre plat, sans émotions, froid, lassant, terne...

Bref "tout ça pour ça".

Ce livre m'a tellement déçue que j'ai dû aller d'urgence chez mon libraire m'acheter un livre pour le faire passer. Et celui-ci? Je l'ai laissé dans une boîte à lire.