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Les nombreux vélos appuyés sur les rambardes attirèrent son attention. Pas un seul était cadenassé. Chloé songea avec une certaine amertume aux antivols de compétition dont étés affublés les deux-roues à Paris- ce qui ne l'avait jamais empêchée de se faire subtiliser ou vandaliser cinq vélos en dix ans .
Afficher en entier- Je crois que j’ai été élevée comme ça. Ma grand-mère me disait toujours, « ca n’est pas parce qu’on est triste qu’on est obligé d’être malheureux ». A l’époque je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire. Quand on est triste, on est malheureux, je lui répondais. Mais aujourd’hui, je crois que je sais. On peut être triste et se donner l’autorisation d’être heureux, par moments en tout cas. On peut refuser que ça nous définisse.
Afficher en entier– C’est quoi pour vous, le hygge ?
– Pourquoi tu demandes ça ? C’est un truc de journaliste, s’étonna Inge.
Chloé pria pour ne pas avoir rougi.
– Non, pour rien… C’est juste qu’en France, j’en avais entendu parler et je pensais que c’était des conneries. Mais c’était avant de vivre chez Birgit et ses dizaines de bougies !
Inge et Lars éclatèrent de rire.
– C’est clair que Birgit est championne du monde de hygge, approuva Inge. C’est compliqué de répondre à ta question. C’est plus quelque chose qui se ressent. C’est une façon de vivre. Comme si on mettait en place des petits rituels, pour que les bons moments soient encore meilleurs.
– Ça vient peut-être de nos longs hivers, ajouta Lars. De novembre à mars, les nuits sont interminables, comme tu as pu l’observer. Tu ajoutes à ça la pluie, la neige et le froid… Tu obtiens une envie de se sentir mieux chez soi.
Afficher en entier- Vous ne quittez pas le bureau à 16 heures en France ?
- Ah, non, jamais ! Les journées se terminent généralement vers 19 heures. Et encore !
- Mais… mais vous n'avez pas de familles ? Pas de vie ?
- Je … si, bien sûr, on a une vie, mais il faut bien travailler !
- Ici aussi on travaille, assura Birgit avec véhémence .
Afficher en entierEtre triste n'oblige pas à être malheureux.
Afficher en entierVis comme si demain il n'y avait plus de café .
Afficher en entierInge était certes une ravie de la crèche , mais une crèche avec une licence IV .
Afficher en entier"- Ca n'est plus possible Chloé, plus personne ne te supporte ici. Tes collègues ont peur de toi et moi, j'ai peur pour toi. Depuis deux ans, tu n'es plus la même....
- Je-ne-veux-pas-en parler.
- Je le sais que tu ne veux pas en parler, mais je suis ton chef. Et je ne peux plus te laisser comme ça, Chloé.....Sache que j'ai pris une grande décision...."
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