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Extrait ajouté par marine_livraddict 2022-03-01T17:15:41+01:00

"Sais-tu, Antonia, que depuis mon départ je pense à toi plus souvent qu'à personne d'autre de cette région du monde ? J'aurais aimé que tu sois ma fiancée, ma femme, ou ma mère, ma sœur, n'importe laquelle des créatures irremplaçables qu'une femme peut être pour un homme. L'idée de mon Antonia est une partie de mon esprit. Tu influences mes sympathies et mes antipathies, tous mes goûts. Et tu exerces cette emprise si continuellement que souvent je ne m'en rends plus compte. Tu fais partie de moi-même, réellement."

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Extrait ajouté par marine_livraddict 2022-03-01T17:15:10+01:00

"Je me sentais parfaitement heureux. Peut-être est-ce là ce qu'on éprouve quand on meurt et qu'on devient partie d'un grand tout, que ce soit l'air et le soleil, ou la bonté et la connaissance. Je ne sais pas, mais le bonheur, c'est ça : se dissoudre dans un grand tout. Et quand le bonheur nous vient, il nous vient aussi naturellement que le soleil."

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Extrait ajouté par Rhine-8 2015-09-04T19:38:00+02:00

" Jan veut enterrer son chien ici, m'expliqua Antonia.

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Extrait ajouté par Genesis33 2012-03-08T20:02:41+01:00

Je m'assis au milieu du potager - les serpents n'auraient guère pu s'approcher sans être vus - et j'appuyai le dos contre un potiron jaune, que le soleil avait tiédi. Quelques coquerets, chargés de fruits, poussaient le long des sillons. J'écartai les gaines triangulaires qui protégeaient les fruits - on aurait dit des enveloppes de papier - et je mangeai quatre ou cinq baies. Tout autour de moi, des sauterelles géantes, deux fois plus grosses que les sauterelles de Virginie, faisaient de l'acrobatie parmi les feuillages desséchés. Les rats à bourse couraient sur le sol labouré. Dans le fond du vallon, le vent ne soufflait pas très fort, mais je l'entendais bourdonner sa chanson là-haut, sur la plaine où ondoyaient les hautes herbes. Sous mes jambes, la terre était chaude ; elle était chaude aussi quand je l'écrasais entre mes doigts. D'étranges petits insectes rouges apparurent et tournèrent autour de moi en escadrons flâneurs. Ils avaient le dos laqué de vermillon et semé de taches noires. Je restais aussi immobile que possible. Il ne se passa rien. D'ailleurs, je n'attendais aucun événement. Semblable à un potiron, j'étais simplement quelque chose qui gisait sous le soleil et recevait ses rayons, et je n'en demandais pas davantage. Je me sentais parfaitement heureux. Peut-être est-ce là ce qu'on éprouve quand on meurt et qu'on devient partie d'un grand tout, que ce soit l'air et le soleil, ou la bonté et la connaissance. Je ne sais pas, mais le bonheur, c'est ça : se dissoudre dans un grand tout. Et quand le bonheur nous vient, il nous vient aussi naturellement que le sommeil.

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