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Chapitre 1 :
Ayden
«… – On va préparer ma défense ? s’étonne-t-elle en se tournant vers moi et en haussant un sourcil.
– Oui. On va essayer de prouver que cette entreprise rejetait réellement ses déchets dans cette forêt. Montrer que tu as voulu faire une bonne action en crevant les pneus du camion. Mettre en avant ton côté « sauveuse de la planète », dis-je en mimant les guillemets avec mes doigts.
– Ça, j’avais compris. Ce que je n’ai pas compris, c’est le « on », dit-elle en s’arrêtant net et en reprenant le même geste.
Je la regarde, étonné.
– Laisse-moi être claire : JE vais préparer ma défense, lâche-t-elle en s’approchant de moi et en insistant sur le pronom « je ».
Des frissons parcourent mon échine lorsque son odeur chatouille mes narines. Ça fait bien longtemps que nos corps ne s’étaient pas retrouvés aussi près l’un de l’autre. Je déglutis et reprends :
– Je suis ton avocat, Ava. C’est mon rôle de t’aider à te sortir de ce guêpier.
Elle hèle un taxi qui s’arrête à notre hauteur.
– Et depuis quand tu défends les écologistes saboteurs ? Je pensais que ta spécialité était les entreprises malhonnêtes, raille-t-elle en s’engouffrant à l’intérieur.
– Depuis que ton joli petit cul risque dix ans d’emprisonnement… soufflé-je.
Et depuis que je ne supporte plus d’être loin de toi… …»
Afficher en entierPrologue :
Ava
«… – Votre avocat est là, mademoiselle Rivera, m’annonce le gardien.
Je garde les yeux fermés et prends une dernière grande inspiration.
– Appelez-moi quand vous avez fini, maître, ajoute-t-il.
– Merci, répond une voix caverneuse que je reconnais immédiatement.
Oh. Non. Pas. Lui. Bordel, mais qui l’a appelé, lui ? Où est l’avocat commis d’office que j’ai demandé plus tôt ?
– Tu sais que l’endroit où tu es assise a sans doute servi d’urinoir à un meurtrier ? raille cette voix que je n’ai pas entendue depuis presque un an, mais qui me tord quand même le bide. …»
Afficher en entierAva jette un œil vers les rayons du soleil, puis vers nos corps et commence à crier.
– Nom d’un petit bouddha ! Mais qu’est-ce que je fous à poil ? s’écrie-t-elle en se relevant.
Elle essaie tant bien que mal de cacher sa poitrine avec un bras et son intimité avec son autre main.
– Ferme les yeux ! m’ordonne-t-elle.
– Ce n’est pas la première fois que je te vois nue. Je connais ton corps par cœur.
– Ce n’est pas pareil qu’avant ! Ferme les yeux, je te dis ! répète-t-elle en se précipitant vers sa robe.
Je baisse les yeux et me rends compte que j’ai encore mon caleçon. Je les ferme pour qu'elle arrête de crier mais ne peux pas m’empêcher de l’embêter.
– Tu sais que même les yeux fermés, je peux te voir à poil quand j’en ai envie. Ton corps nu et sculptural est imprimé dans mon cerveau.
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