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« Les hommes ont peur. Peur de ce qu’ils pourraient être, peur de devenir plus que ce qu’ils sont. Leurs trouilles d’être libres, d’aimer, elle est plus forte que tout le reste. Même leur ombre leur flanquerait la panique. »
Afficher en entier« Pour la première fois de leur vie, ils découvraient le lever du soleil à travers le même regard, les mêmes battements de cœur. Le vent frais s’engouffrait dans leurs cheveux, glissait le long de leur peau nimbée de lumière. Ils riaient et voltigeaient dans les airs, inlassablement, embrassant du regard leurs cités s’éveillant doucement aux lueurs de l’aube. »
Afficher en entier« L’aube était encore jeune quand le Myrihande de Santoriès et Chrysalie traversa le ciel pâle de Thrèce, son long panache d’or scintillant dans le crépuscule. On aurait dit une comète filant au- dessus des cimes de Pan-Kaïa. Une étoile devant laquelle le commun des citoyens s’émerveillait sûrement au saut du lit, les paupières encore toutes alourdies de sommeil. »
Afficher en entier« Ce sont nos ombres et nos lumières qui font le relief de ce que nous sommes »
Afficher en entier« Ils étaient devenus ombre et flamme, éther et matière. Dans cette harmonie d’âme et de chair, ils découvraient une jouissance au-delà de tout entendement. Leurs corps transcendés ne cessaient de fusionner, d’épouser tour à tour les formes de l’un et de l’autre dans une prodigieuse efflorescence de vie. »
Afficher en entierNon, tu n’as plus à le faire seule. Je connais ton cœur, Helya. Je le sais. Il bat au diapason du mien. Souviens-toi de ce que nous avons ressenti lorsque nous étions Myrihande, de ce que nos âmes se sont confié. Il a suffi de nous faire confiance, de croire en cet Amour qui nous a gardés vivants en dépit du temps et de la distance. Non, crois-moi, tu n’es plus seule.
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