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Extrait ajouté par Audrey34 2012-10-23T16:51:11+02:00

Une heure avant que son monde n'éclate comme une tomate bien mûre sous un talon aiguille, Myron mâchait une pâtisserie qui avait l'aspect et le goût d'un pain détartrant pour urinoir.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-08T15:24:59+02:00

Rien. Pendant quelques secondes, il entendit des mères papoter à une table voisine, un bébé pleurer, une barista lancer une commande à une autre, puis ça arriva. Un souffle glacé passa sur son cœur. Une plaque d’acier s’enroula sur sa poitrine, lui coupant la respiration. Il ouvrit la bouche, mais rien n’en sortit. C’était comme si on lui avait filé un coup de batte au plexus. Emily, qui l’observait, hocha la tête. – Oui, dit-elle. C’est ton fils

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-08T15:23:39+02:00

Ils sortirent de la maison, Myron surveillant la pancarte À VENDRE comme si elle allait soudain sortir un flingue. Il se mit à contempler une scène qu’il n’avait en fait jamais vue – le jour ensoleillé où Papa et Maman étaient arrivés ici la première fois, main dans la main, le ventre de Maman tout gonflé, tous deux un peu effrayés et très excités à l’idée que cette maison en forme de cookie avec son étage et ses trois chambres allait devenir leur vaisseau pour l’existence, leur SS American Dream. Maintenant, que cela lui plaise ou pas, le voyage touchait à son terme. Oubliez cette connerie à propos d’une « porte qui se ferme, une autre qui s’ouvre ». La pancarte À VENDRE marquait la fin : la fin de la jeunesse et de l’âge mûr, la fin d’une famille, l’échouage du bateau dans lequel ces deux personnes avaient démarré, dans lequel elles s’étaient battues contre les éléments, avaient élevé leurs gosses et traversé leurs vies

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-08T15:24:30+02:00

Emily parut sur le point de dire autre chose mais elle s’arrêta, comme si soudain elle était vidée, siphonnée. Il voulait qu’elle parte, mais avec les anciennes amours il y a toujours aussi une attirante tristesse. Là, devant vous, se trouve la route jamais prise, le « et si » existentiel, l’incarnation d’une vie complètement autre si les choses s’étaient déroulées un tout petit peu différemment. Il n’éprouvait plus le moindre intérêt pour elle, pourtant quand elle parlait, ce qu’il avait été resurgissait, avec les blessures et le reste

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-08T15:24:21+02:00

La chose bizarre, c’est qu’ils étaient tous les deux puceaux quand ils s’étaient rencontrés, ayant tous les deux raté la peut-être surévaluée révolution sexuelle des années soixante-dix et du début des années quatre-vingt. Myron avait toujours pensé que cette révolution était essentiellement un battage médiatique ou alors qu’elle n’avait pas réussi à abattre les murs de briques des lycées de banlieue. Cela dit, il avait toujours été doué pour se trouver des justifications. En fait, c’était plus probablement sa faute… à condition, bien sûr, de considérer que ne pas coucher avec n’importe qui soit une faute. Il avait toujours été attiré par les filles « gentilles », même au lycée. Les histoires sans lendemain ne l’intéressaient pas. Chaque personne du sexe opposé qu’il rencontrait était évaluée comme une éventuelle partenaire à vie, une âme sœur, un amour éternel. Ce que Myron aimait dans l’amour, c’était la guimauve

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Extrait ajouté par Aralorn 2018-10-08T10:54:46+02:00

– « Innocent » n’est pas le mot que j’emploierais. Les enfants ne sont que ça : des enfants. Ce sont sans doute les créatures les plus naturellement méchantes sur la bonne Terre du Seigneur.

– Curieuse conception de la part d’une maîtresse de maternelle;

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Extrait ajouté par katjadu86 2017-02-26T16:10:22+01:00

Négocier. Vivre, c’est négocier. Encore et toujours. Myron avait appris l’importance du troc, du marchandage et de l’honnêteté.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-11-08T14:41:38+01:00

- Nous ne sommes pas dans le caca. Nous traversons juste quelques difficultés passagères, c'est tout.

- C'est ce que je disais, nous sommes en pleine crise aiguë de transit intestinal.

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- Aujourd'hui, ils étaient bleu et rouge, d'un rouge qu'aucun collyre ne parviendrait à effacer, de ce rouge que seules les larmes lentes et fréquentes apportent.

- Mais dès qu'elle posait les yeux sur son fils, son maquillage progressif coulait et la mère juive surgissait du soutien-gorge brûlé.

- Big Cyndi l'étreignit - imaginez votre matelas à eau se refermant sur vous - et le souleva dans les airs - imaginez votre matelas en plein trip à l'acide.

- Pour voir la terreur nue, il fallait regarder les yeux des parents, comme si Papa et Maman aspiraient l'horreur vers eux et se l’enfonçaient sous la peau pour la retirer à leurs enfants.

- Ne tirez pas sur la cape de Superman, ne crachez pas contre le vent, ne dites pas non à Maman et n'emmerdez pas Win. La solution d'une vie paisible.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-08T15:25:24+02:00

Quand les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur la réception de MB Sports, Big Cyndi tendit vers Myron deux bras à peine plus épais que les colonnes de marbre de l’Acropole. Myron faillit bondir pour leur échapper – réflexe de survie involontaire – mais il y renonça et se contenta de fermer les yeux. Big Cyndi l’étreignit – imaginez votre matelas à eau se refermant sur vous – et le souleva dans les airs – imaginez votre matelas en plein trip à l’acide. – Oh, monsieur Bolitar ! s’écria-t-elle

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