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- Humm, a dit Loren. Sois gentil, Lance. Fais comme si j'étais ta femme et saute les préliminaires.
Afficher en entierC'est ainsi que le marché avait été conclu. Toutes les mères comprennent ce simple principe de base : rien n'est aussi vendeur que la peur.
Afficher en entierQuand on a mal, il y a deux solutions, me semble-t-il, a dit Erik. On peut rester assis à attendre que ça passe... ou essayer de jouer malgré la douleur.
Afficher en entierLa fille disparue- on en a parlé aux actualités,entre deux diffusions d'une photo scolaire banale à pleurer,vous savez, sur fond bariolé, cheveux trop raides,sourire trop gêné,là-dessus on enchaîne sur les parents inquiets devant la maison, des micros partout, maman pleure en silence, papa lit une déclaration, la lèvre tremblante-, cette fille-là, la fille DISPARUE, venait de passer à l'instant devant Edna Skylar.
Afficher en entierIl n'était pas seulement né avec une cuillère d'argent dans la bouche, mais avec la ménagère tout entière à ses pieds.
Afficher en entierCette photo. Ce portrait d'écolière, banal à pleurer. On a vu ça des milliers de fois. On tombe dessus dans un annuaire scolaire, et ça éveille tout un tas d'émotions. En un clin d'œil, on embrasse son passé, son avenir. On ressent la joie de la jeunesse, la difficulté de grandir. On mesure son potentiel. On éprouve une bouffée de nostalgie. Et on voit défiler les années : la fac peut-être, le mariage, les gosses, tout le tintouin.
Afficher en entierLes progrès de la technologie. [...] S'éloigner pour mieux communiquer.
Afficher en entierClaire avait rencontré son mari à la fac de droit. « Erik avec un k. » C'est comme ça qu'il se présentait. Erik était maigre et crispé. Il souriait rarement et ne riait quasiment jamais. Sa cravate était toujours nouée à la perfection. Erik avec un k n'était pas le genre d'homme avec qui Myron aurait cru que Claire allait faire sa vie, mais leur couple avait l'air de tenir la route. En vertu de l'attraction des contraires, probablement. Erik lui a serré fermement la main, prenant bien soin de le regarder dans les yeux
Afficher en entierIl s'est interrompu. Il voulait leur parler d'un drame qui s'était produit à l'époque du lycée. Il y avait eu une fête chez Barry Brenner. C'était ça qu'il voulait leur raconter. Il était en terminale... tout comme elles aujourd'hui. Ils avaient picolé sec. Son équipe, les Lancers de Livingston, venait de remporter le tournoi régional, avec quarante-trois points d'avance marqués par Myron Bolitar. Tout le monde était bourré. Il a recensé à Debbie Frankel. une fille brillante, oérillante pleine de vie, la première à lever la main pour contredire un professeur, la première à contester, à prendre le contre-pied - c'est ce qui faisait son charme. À minuit, Debbie est venue lui dire au revoir. Ses lunettes lui étaient descendues au bout du nez. C'est surtout cette image qui lui était restée : les lunettes qui avaient glissé. On voyait bien que Debbie était beurrée. Et les deux autres filles qui sont montées dans la voiture avec elle n'étaient pas en meilleur état. On devine la fin de Phistoire. Elles ont pris la montée dans South Orange Avenue beaucoup trop vite. L'accident a coûté la vie à Debbie. La voiture déchiquetée a été exposée à l'entrée du lycée pendant six ans. Myron s'est demandé ce qu'elle était devenue, ce qu'ils avaient fait de l'épave. — Quoi? a dit Aimée
Afficher en entierSa première rencontre avec Aimée Biel remontait au lendemain de sa naissance à l'hôpital St. Barnabas. Aimée et ses parents, Claire et Erik, habitaient deux rues plus loin. Myron connaissait Claire depuis le collège d'Héritage, situé à cinq cents mètres de chez lui. Se tournant vers Aimée, il s'est senti transporté vingt-cinq ans en arrière. Elle ressemblait tant à sa mère, avec son sourire oblique, insouciant, qu'il a eu l'impression de franchir les portes du temps. — Je viens chercher des glaçons, a-t-il dit, pointant le pouce sur le congélateur pour mieux illustrer son propos. — Cool, a répondu Aimée
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