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Avec une facilité déconcertante, il me déshabilla, enlevant par la même occasion ses propres vêtements. Ses mains, larges et puissantes, glissèrent de mon visage à mon cou, descendant progressivement sur ma poitrine. Ses lèvres charnues se posèrent sur ma nuque, tandis que le rythme de mon pouls s’accélérait inévitablement. Parcourant mon corps tout entier, la bouche d’Alec m’arracha des vagues intenses de frissons.
En cet instant érotiquement palpitant, j’oubliais mon côté quelque peu pudique, j’oubliais l’affreuse cicatrice ornant ma cuisse ; je n’avais plus aucune gêne, plus aucun tabou.
Mon excitation était au summum, mon cœur tambourinant plus fort que jamais. Le désir me consumait durant un échange corporel passionné et exaltant.
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Détachant mes liens, sa main serrait avec force mon bras. Il approcha son couteau vers ma peau glacée, puis incisa une petite entaille. Un peu de sang se mit à ruisseler ; Olek m’obligea à avancer jusqu’à la coupe en bois, mon sang coulant dans le récipient. Il me relâcha ensuite, me poussant brutalement dans un coin de la pièce. Il renouvela ce rituel avec chacun des membres de sa famille, avec plus de douceur ceci-dit, avant de terminer par lui.
Le sorcier plaça ensuite la coupe à l’intérieur du cercle, puis sortit de celui-ci. Leokadia se releva avec grâce et se positionna sur la gauche d’Olek, tandis que Pieter se mettait à côté de sa sœur. Ils se prirent tous la main et commencèrent à réciter une série de paroles étranges.
« Tenebrosi copias, daemones autem nocte daemones maiorum, quia quod sanguis sanguinem . Adduc huc Marco nunc. Sanguis enim sanguinem vocat. »
La scène demeurait absolument terrifiante, la pièce plongée dans la pénombre, les flammes des bougies éclairant le salon d’une lueur chancelante. De surcroit, la coupe en bois au contenu glauque se mit à écumer, une fumée fine et grise qui se diffusa comme un brouillard hivernal.
La fratrie stoppa nette leur incantation puis patienta dans un silence pesant. Soudain, un crépitement résonna, quand Marek apparut au centre du cercle, l’air profondément choqué.
Afficher en entier"Ces mots me tranchèrent l’âme. J’eus l’impression qu’une force invisible saisissait mon cœur et le brisait. Une violente nausée secoua mes lèvres. Je courus au toilettes et tombais sur le carrelage, malade et dévastée.
[...] Cela ne se pouvait pas, je me refusais à le croire. Mais les réactions inconscientes de mon corps hurlaient à mes oreilles que malheureusement, tout était vrai. Sans contrôler aucun de mes faits ou gestes, je me mis à hurler, déchirée de toutes parts. Lucas me rejoignit et me porta jusque dans ma chambre où je m’endormis malgré moi ; ma peine étant bien trop intense pour que je ne la supporte."
Afficher en entier"Vexée, je me relevais et sans un regard, sur un pas pressant et lourd, je retournais à ma chambre. Sans ménagement, je claquais ma porte et me jetais sur mon lit. J’insérais des écouteurs dans mes oreilles et fermais les yeux, laissant bercer mes pensées sur la musique.
Alors tout recommençait, comme à Montauban ! Mon père me voyait donc comme une gamine ingrate et immature, comme une petite princesse capricieuse… Il était incapable de discerner la véritable personnalité de Joy, et cela me rendait malade ! Peut-être que j’exagérais un peu, c’est vrai, mais ma sœur était véritablement toxique pour moi et avec moi.
Fulminant ainsi pendant presque deux heures, je finis par sortir de mon isolement, décidant de prendre une initiative. Celle-ci me demanda un effort considérable, mais la mauvaise image que mon père avait à mon égard me peinait plus que tout, et il fallait que ça change."
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