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Numéro Inconnu : " De si vilaines paroles ne devraient pas sortir d'une si jolie bouche..."
Afficher en entierNuméro Inconnu : [De si vilaines paroles ne devraient pas sortir d’une si jolie bouche.]Quoi ? Je le relis trois fois.Je ne comprends absolument rien ! Ma coloc pose sa tête sur monépaule pour regarder ce qui a l’air de me perturber à ce point.Elle lit à haute voix, se retourne versmoi avec un regard lourd d’un millier de questions et un petit sourire malicieux aux lèvres.— Ne me regarde pas comme ça ! Je ne sais absolument pas qui c’est !Je hausse les épaules.— Et bien, demande-lui !Ce qui semble apparemment, pour elle, vraiment facile.— Et si c’était encore Alexis ?Elle hausse le ton.— Impossible ! Il est bien trop bête pour te sortir un truc pareil.— C’est sûr, mais où a-t-il eu mon numéro ce mec ?J’essaie en vain de me rappeler si j’aurais, sous l’effet de ma soirée bien arrosée, pu laisser monnuméro à quelqu’un, mais rien.vide total !Je pianote, recommençant mon message par deux fois.Moi : [Qui est-ce ? Et comment avez-vous eu mon numéro ?]La réponse est immédiate.Aude tente de m’arracher le téléphone des mains, parce que je ne lis pasle message.— C’est bon, je l’ouvre ! Pousse-toi un peu !Je la repousse, car elle commence à s’écrouler lamentablement sur moi.J’ouvre tout doucement, juste pour l’énerver un peu plus.Numéro Inconnu : [Je suis l’espèce de connard qui détient ta chaussure en otage !]Je reste comme une imbécile à fixer le message et Aude m’imite.On se regarde mutuellement sansavoir trop de réponses.Le téléphone vibre à nouveau, accusant l’arrivée d’un autre SMS.Numéro Inconnu : [Rendez-vous ce soir au Saphir pour que je te rende l’otage en main propre.Pasde rançon exigée.]Je regarde ma copine, haussant les épaules et levant les yeux au ciel.Je ne comprends absolumentrien !— C’est quoi le Saphir ?— C’est le bar d’hier, espèce d’idiote !Ah bon !Elle se lève d’un coup et me sourit.— Je trouve ça carrément romantique ; un rendez-vous avec un inconnu.Elle se dandine, comme si j’avais décroché le gros lot à la loterie.Je lui balance mon oreiller enpleine face.— Parce que tu crois que je vais y aller ?
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