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Ceci n'est pas un livre. C'est un manifeste. Celui de la vie, des coquelicots dans les champs de blé, des oiseaux au bord du chemin, des abeilles. une véritable apocalypse les fait disparaître par milliers, par millions, par milliards, et tout le monde connaît le nom des coupables: les pesticides. Une industrie devenue folle détruit tout ce qui nous est cher, jusqu'à notre santé, et l'heure n'est plus à la discussion de salon. Il faut se lever, ensemble, dans un soulèvement pacifique de toute la société. Ce monde qui s'efface est le nôtre, et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s'éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots! Rendez-nous la beauté du monde!
Le texte que vous allez lire annonce que l'heure est venue de relever la tête après tant de coups reçus. Car c'est l'heure, et elle ne reviendra peut-être pas. Lecteur, c'est à toi que ce livre, qui n'est pas un livre s'adresse. A toi. Veux-tu continuer à nourrir les tiens avec des aliments frelatés? Veux-tu vivre sans le chant de l'alouette ou le violon des cigales? Une société vivante a le droit et le devoir de rappeler à ses maître provisoires ce qu'elle veut. Et ce qu'elle ne veut plus. L'Appel des coquelicots commence... ...
Afficher en entierUn manifeste événement !
Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises.
Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles moteurs ou cérébraux chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance.
L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui préfère la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.
Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans ; la moitié des papillons en vingt ans ; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards ; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares.
Rendez-nous nos coquelicots et nos bleuets ! Rendez-nous la beauté du monde !
Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection. Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides en France.
Pas demain. Maintenant.
Assez de discours, des actes.
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