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Extrait

Extrait ajouté par magwenn 2018-03-02T19:46:12+01:00

Oh ! Mais, sérieux, Stéphane, qu’est-ce que tu fous ? Ne me dis pas que t’es en train de faire ce que je crois que tu fais ! T’es qu’un gros dégueulasse !

L’espace d’un instant, j’ai une furieuse envie de rire en réalisant la terrible méprise. Cela me distrait tant que j’hésite entre raccrocher et poursuivre mon anhélation. Au lieu de ça, je lâche un petit rire laconique malgré moi. Je porte ma main devant ma bouche pour étouffer mon hilarité, en vain.

Un silence pesant s’installe soudain, l’inconnu ayant probablement compris que je n’étais pas le fameux Stéphane. Au bout de quelques secondes durant lesquelles ma respiration daigne recouvrer un rythme normal, mon interlocuteur reprend :

— Euh… Vous n’êtes pas Stéphane, c’est ça ?

— Non, en effet, je ne suis pas Stéphane, réponds-je, amusée. Et je n’étais pas non plus en train de faire ce que vous croyiez que je faisais.

L’homme, particulièrement embarrassé, tente de se justifier en bredouillant de pâles excuses :

— Oh, euh… Non, je plaisantais bien sûr ! Je… enfin… Évidemment… Je me doute bien… Il n’y a que mon frère qui pourrait être capable de faire ça ! Sinon… Stéphane est dans les parages ?

Décidément, ce type semble un peu lent à la détente. Qu’est-ce qu’il s’imagine ? Que je suis une poule de luxe qui répond au téléphone de son client en plein ébat ? J’ai très envie de lui raccrocher au nez quand une autre idée surgit. D’un air condescendant, je réplique :

— Il ne peut pas vous répondre, il a la bouche pleine !

— Quoi ? beugle l’inconnu, choqué.

Cette fois, mon hilarité est à son paroxysme. J’aimerais être une petite souris pour voir sa tête. Il doit avoir le visage rubicond tellement il est outré. Cela s’entend à son ton colérique.

— Veuillez me le passer, s’il vous plaît. Je dois absolument lui parler ! Et même s’il a la bouche pleine, ses oreilles, elles, doivent être libres ! rétorque-t-il en essayant de se calmer.

— Je plaisantais moi aussi, avoué-je, un peu à contrecœur. Je ne connais pas votre frère. Vous vous êtes juste trompé de numéro. Et si je haletais ainsi en répondant, c’est tout simplement parce que je sortais de ma douche et que je me suis prise pour Usain Bolt pour répondre à temps.

Pourquoi est-ce que je lui raconte ma vie ? Étais-je obligée de lui préciser que je sortais de la douche ? Un peu plus et je lui balançais que je n’étais vêtue que d’un simple peignoir en coton. N’importe quoi ! Bon, ce n’est pas tout, mais même si je trouve cette situation divertissante, elle va finir par me mettre en retard. Et je n’ai aucune envie que cela arrive, car ça tendrait une perche monumentale à mon abruti de chef pour me harceler de plus belle.

— Désolée pour ce malentendu et ce faux numéro. J’espère que vous trouverez Stéphane rapidement. Je dois absolument vous laisser. Au revoir, monsieur.

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