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Le roi et la reine de Pylos nous reçurent debout dans une grande salle et vinrent à notre rencontre en manifestant une vraie joie, comme on le fait avec des amis.

Le roi embrassa mon père et la reine inclina gracieusement la tête quand je déposai nos cadeaux à ses pieds : un collier de corail ayant appartenu à ma grand-mère Chalcoméduse – je ne l’avais pas connue mais ma mère disait qu’elle m’avait tenu dans ses bras quand j’étais encore tout petit. Il y avait aussi une étole en laine savamment brodée par les femmes de Samé, très habiles avec le métier à tisser : les divinités des quatre saisons y étaient représentées avec des couronnes de fleurs, des épis dorés, des fruits et des grappes de raisin, et enfin des roseaux couverts de givre blanc.

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La fièvre me dévora pendant cinq jours et cinq nuits, puis elle cessa. Ce fut alors que je connus ma grand-mère Amphithée, parce que c’est elle qui recousit ma blessure et me soigna. Elle mit un onguent sur la blessure que le fer d’Autolycos avait brûlée, ce qui atténua beaucoup la douleur et fit cesser le prurit que j’avais sous la croûte qui s’était formée. Quand elle estima que j’étais désormais en voie de guérison, elle me permit de quitter mon lit et de faire mes premiers pas. Je ne laissais pas paraître mon inquiétude : pourtant la blessure était très profonde, elle allait jusqu’à l’os. Beaucoup de gens, dans un cas comme ça, restaient estropiés jusqu’à la fin de leurs jours. Mais je prenais courage en me disant que, même si je n’avais pas été blessé à une bataille, je pouvais quand même me vanter de m’être battu au corps-à-corps avec une bête sauvage, ce qui était un combat honorable.

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Mon père partit encore à de nombreuses reprises pour d’autres aventures ou pour rencontrer d’autres rois et princes, établir des alliances, châtier des alliés rebelles ou piller les territoires de tribus du septentrion ou d’endroits plus lointains encore.

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Je me rendis compte que mon père prenait maintenant plaisir à passer du temps avec moi. Il m’emmenait promener dans les bois avec les chiens ; quand j’étais trop fatigué, il me portait sur ses épaules.

« L’un sur l’autre on fait vraiment un grand homme », disait-il en riant. J’aimais le regarder rire : il découvrait une ligne de dents toutes blanches, plissait les yeux jusqu’à les réduire à des fissures et son rire ressemblait à un gargouillis.

— Quand est-ce qu’on va voir mon grand-père sur le continent ? lui demandai-je un jour.

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On m’appela Odysseus parce que mon grand-père Autolycos, roi d’Acarnanie, qui était venu au palais un mois après ma naissance, en avait décidé ainsi. Bien vite, je me rendis compte que les autres avaient un père mais pas moi. Le soir, avant de m’endormir, je demandais à ma nourrice :

— Mai, il est où, mon père ?

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Depuis combien de temps est-ce que je marche ? Je ne me rappelle plus, je n’arrive pas à compter les jours et les mois. Je confonds la Lune et le Soleil. Parfois l’astre de la nuit resplendit en éclairant l’immense étendue de neige avec une intensité semblable à celle du Soleil, et l’astre diurne sort de l’horizon noyé dans le brouillard, comme une lune pâle. La glace reflète la lumière comme l’eau.

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