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-Beth, mange tes légumes. C'est bon pour la santé. Allez, finis tes petits pois.

-Mais j'aime pas, geignit-t-elle en repoussant son assiette. Ce sont des petits enfoirés.

La pièce sembla se figer. Le hoquet de surprise de ma mère flotta longuement dans l'air.

Le rire qui se forma dans ma gorge ne manqua pas d'exploser quand Cole ne put plus se retenir. Je m'effondrai sur lui, la tête sur son épaule, et ris à m'en faire mal au ventre.

Tout le monde était plié en deux, sauf Joss, qui semblait morte de honte.

J'essuyai mes larmes avant de l'interroger:

-Comment? dis-je seulement en espérant qu'elle comprendrait le sens de ma phrase.

[...]

-J'ai fait tomber une boite de petits pois un jour, et je croyais les voir tous ramassés quand j'ai repéré quelques rebelles un peu plus tard. J'avais oublié que Beth était là.

-Petits enfoirés, s'empressa de compléter Beth, qui se souvenait manifestement très bien de l'instant où sa mère les avait retrouvés.

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— Je n’ai personne en ce moment.

Ma réponse sembla le rassurer.

Je le dévisageai jusqu’à ce qu’il soutienne mon regard, et je sentis le pouvoir que j’exerçais sur lui. Il était beau, viril, sexy, charismatique. Il y avait sans doute eu des tas de femmes dans sa vie, durant ces cinq dernières années. Cette idée me déprima.

— J’imagine que, pour que tu me harcèles comme ça depuis des semaines, tu n’as personne non plus ?

Ses lèvres se retroussèrent légèrement aux commissures, me donnant envie d’embrasser sur-le-champ cet endroit irrésistible.

— Si, j’ai quelqu’un. Il faut juste que j’arrive à la convaincre.

Ouaip. Vraiment envie de l’embrasser.

Je plissai les paupières, jouant la désinvolture à la perfection.

— Je croyais t’avoir dit qu’on serait juste amis.

Il observa ma bouche avec tant de désir que je ne sus plus où me mettre.

— Je t’ai entendue. (Son regard enflammé retourna défier le mien.) Mais je crois que tu ne m’as pas écouté.

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— Si tu veux faire des haltères, je peux t’assurer.

Il me sourit tandis que je prenais place sur le rameur. Je lui rétorquai avec un regard moqueur :

— Je préférerais qu’un éléphant souffrant de flatulences s’asseye sur ma figure.

Marco réprima péniblement un grand éclat de rire. Avait-il réellement changé ? Mmm.

Non ! Pas « mmm ». Tu t’en contrefous, qu’il ait changé ou non!

— Imagé, commenta-t-il, les yeux pétillant d’amusement. Tu écris toujours ?

Je croisai les bras et adoptai une posture de défi.

— Il se trouve que oui. Tu veux connaître ma dernière histoire? C’est celle d’un Américain maussade et bourré de problèmes qui couche avec une belle Écossaise. Elle lui dit qu’elle l’aime, et cela le dégoûte tellement qu’il va se réfugier de l’autre côté de l’océan pour la fuir, laissant derrière lui son cœur brisé et des draps maculés de sang.

Soudain, il n’y avait plus la moindre trace de bonne humeur sur le visage de Marco.

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Marco revint vers moi à grands pas. Une seconde plus tard, j’étais dans ses bras, plaquée contre lui. Il me caressa le dos et me susurra avec effronterie :

— Tu veux qu’on arrête ? Alors dis-moi non.

Il commença à m’embrasser et je me sentis fondre.

Cependant, j’étais toujours déchirée entre des sentiments contraires et, même si j’adorais ses baisers, je savais que j’allais continuer à nous faire souffrir tous les deux. Je le repoussai fermement. Le souffle court, je plongeai mon regard dans ses yeux surpris.

— Non.

Ses doigts mordirent dans ma taille par réflexe.

— Han…

— Je t’ai envoyé des tas de signaux horriblement contradictoires. (Je me libérai de son étreinte, imposant une distance nécessaire entre nous.) Je suis navrée. Vraiment, vraiment navrée. Mais je dois y mettre un terme. Ce n’est juste ni pour toi ni pour moi. Il faut qu’on arrête.

— Ou alors, tu pourrais reconnaître que tu flippes à l’idée de me laisser une autre chance de te prouver que tu n’as pas à avoir peur. Que toi et moi, ça peut marcher.

Je secouai la tête et fis un vaste geste du bras pour désigner la situation dans laquelle nous nous trouvions.

— On nage en plein psychodrame.

— Ah ouais ? rétorqua-t-il. Et alors ? Tout le monde connaît des drames. Mais on s’en relève.

Il essaya de combler l’espace nous séparant, mais je me reculai derechef. Cela le mit en rage.

— Tu sais quoi ? J’ai merdé, il y a cinq ans. Dans les grandes largeurs. Et je ne me le pardonnerai sans doute jamais. Mais je ne peux pas me battre si tu ne veux pas te battre à mes côtés. Tu sais ce que ça me fait de te quitter chaque soir ? Ça me rappelle le connard qui t’a plantée il y a cinq ans. Et je refuse de rester ce gamin-là. (En deux enjambées, il put poser les mains sur mes épaules.) Fini de jouer, Hannah. S’il te plaît. Stop. Soit tu acceptes de saisir cette chance avec moi, soit tu refuses et je disparais pour de bon.

Son ultimatum me tétanisa. La peur me paralysait.

Un voile de douleur recouvrit les prunelles de Marco, qui me lâcha doucement. Figée sur place, incapable de le retenir, je le regardai se diriger vers la porte pour la déverrouiller.

— Tu ferais mieux d’aller rejoindre Cole et moi, mon rencard.

— Marco… (Mes lèvres avaient bougé d’elles-mêmes pour prononcer son prénom, l’implorant de comprendre.) On n’arrête pas de se faire du mal.

— Non. (Il me jeta un regard par-dessus son épaule et je tressaillis de le voir ainsi au supplice.) Je t’ai fait du mal sans le vouloir. Depuis, tu nous fais volontairement souffrir tous les deux. (Il poussa un soupir, semblant incapable de couper définitivement les ponts, et ajouta :) Ma chérie, si tu reviens un jour à la raison, tu sais où me trouver. Mais je ne t’attendrai pas éternellement.

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— Tu dois partir.

— Non.

— Hannah, va-t’en tout de suite.

— Marco…

— Hannah, va-t’en ! gronda-t-il.

La chaleur de son corps me brûla. Je frémis, endurant un mélange de colère et de rejet.

— Tu es un vrai froussard !

— Et toi, un boulet ! s’écria-t-il en retour.

— J’ai compris ! Je te laisse tranquille. Je vais aller faire chier quelqu’un d’autre !

Mon souffle était erratique. Je perdais la maîtrise de mes nerfs.

— Je n’ai pas besoin de toi, ajoutai-je. Il y a des tas de garçons dehors prêts à m’embrasser et à me toucher.

Je tournai les talons sur ces grandes déclarations arrogantes, comptant quitter la chambre en furie. Sauf que Marco m’attrapa le haut du bras ; je me sentis alors partir en arrière, jusqu’à m’effondrer contre lui. Je n’eus pas le temps de réfléchir à ce qui se passait que sa bouche était plaquée sur la mienne.

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— Quand on était gamins, j’étais amoureux de toi.

Surprise, satisfaction, soulagement, joie intense… tout cela se mélangea en moi tandis que j’écarquillais des yeux surpris en entendant sa confession inattendue.

— Je le suis toujours resté, Hannah. (Il posa son front contre le mien.) Et maintenant que j’ai réappris à te connaître, je suis encore plus dingue de toi.

Oh, merde. Ma gorge se noua. Je savais que je l’étais aussi, je le savais, seulement je n’étais pas encore prête à le dire.

— Chut, murmura-t-il en sentant ma crispation. (Il m’embrassa tendrement.) Tu n’es pas obligée de me le dire maintenant. Je voulais juste te faire connaître mes sentiments. Rien ne pourra les changer. (Ses yeux cherchèrent les miens.) Quoi que tu aies ressenti tout à l’heure, arrête. Je ne veux plus que notre passé te fasse souffrir. C’est arrivé. On ne peut plus revenir en arrière. Mais nous sommes maintenant. Et le présent est tellement agréable.

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— Tu as trouvé ? lui demanda-t-elle, les yeux rivés sur le sac.

Cam en sorti un sachet de chips à l'oignon et au vinaigre, ainsi qu'un paquet de KitKat. Jo fronça les sourcils.

— Ce sont des KitKat normaux.

— Et alors ? s'étonna Cam, perplexe.

— J'en voulais des géants.

Elle se mit à bouder. Je ne l'avais jamais vue bouder.

— Ils sont meilleurs, précisa-t-elle.

Il se fendit d'un sourire pincé.

— D'accord. Je vais retourner en chercher. Ce n'est jamais qu'à une heure de marche aller-retour.

— Pas la peine de te mettre de mauvaise humeur, rétorqua-t-elle.

Cam ferma les paupières comme pour puiser de la patience au plus profond de lui. Il rouvrit les yeux et les braqua sur moi.

— Rappelle-moi que je l'aime.

J'éclatai de rire et obtempérai.

— Cam, tu es amoureux de Jo. De la Jo avant ses hormones de grossesse. Dans un mois environ, tu la retrouveras.

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-Est ce que tu tenais sincèrement à moi ?

Une lueur intense illumina ses prunelles. Il répondit d'une voix plus profonde:

-Oui.

-D'accord.Dans ce cas, prouve le moi en sortant immédiatement de cette pièce .

Il se rembrumit aussitôt.

-Hannah. ..

-Prouve le moi , insistai je avec force.

Il me devisagea longuement, serrant les dents comme il le faisait toujours quand quelque chose le chagrinait. A ma grande surprise, et à mon intense déception, il me salua d'un signe de tête et tourna les talons. Je le regardai sans aller, la gorge asséchée par la soif,la faim et l'envie de pleurer.

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(Cole et Hannah)

-La vie avec Jo et Cam ne te manque pas? lui demandai-je en me saisissant avec gratitude du goûter qu'il m'avait confectionné.

Il me répondit d'un regard consterné.

-Ça fait du bien d'avoir un peu d'intimité. A tout le monde. Cam ne peut pas s'empêcher de tripoter ma soeur, en atteste le gros bidon qu'elle se trimbale ces jours-ci, et je suis content de ne plus voir ça en permanence.

Je gloussai en examinant la pièce. Mon regard se posa sur une plaque suspendue au-dessus de la vieille cheminée. Un poisson chanteur était monté dessus.

-N'empêche que ton coloc a des goûts douteux.

-Bigsie est douteux, tout court. (Cole observa le poisson d'un air sévère). Par chance, on se croise pas souvent.

[..]

-Tu devrais lui demander de retirer ce poisson.

-Ce poisson? ricna Cole. J'en déduis que tu n'as pas encore vu la poupée gonflable dans la salle de bains?

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— Je suis assis à réfléchir (le son de sa voix rauque dans mon oreille me fut si intolérable que je fermai les yeux) et pour la millième fois je me demande ce qui a pu foirer.

Je ne répondis rien.

— Je veux savoir ce qui se passe, Hannah. Ce qui se passe vraiment. Je n’arrête pas de me repasser cette dernière journée dans ma tête, et quoi qu’il ait pu arriver, je refuse d’admettre que la personne qui a rompu avec moi était réellement toi. Tu me caches quelque chose. Tu me caches forcément quelque chose. (Le désespoir et le chagrin dans sa voix me nouèrent les entrailles.) J’ai la tête en vrac. (Il poussa un soupir et reprit dans un râle :) Tu me manques.

Tétanisée, sentant ses paroles comprimer mes poumons tel un étau, je fus incapable de répliquer quoi que ce soit.

Marco attendit un moment.

Puis il raccrocha.

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