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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2018-05-09T19:40:22+02:00

– Tu m’en as donné, du fil à retordre, pour te trouver.

David !

C’est bien sa voix qui s’élève derrière moi. Un éclair de joie me foudroie. Comme au ralenti, je me retourne. Il est là, en chair et en os, et il s’avance vers moi.

– Mais ça en valait la peine.

Il arrive vers moi et s'apprête à m'étreindre mais suspend soudain son geste. Sa voix s'étrangle, il a du mal à articuler.

– Tu es si belle, Louisa ! Là, avec cette robe, devant cette vue… Ça me… Ça me bouleverse.

– Tu… Tu es venu…

– Oui, je suis venu. J’ai découvert le fin mot de ta charade vers 22 h 30. Ensuite j’ai voulu me tenir le plus loin possible de ce building. Je me disais qu’il suffirait d’attendre que minuit passe et que nous serions enfin tous les deux libres de reprendre nos vies. Je suis allé dans un bar, j’ai commandé un whisky à cent dollars, et j’ai attendu. Je n’avais après tout qu’à rester assis à ce comptoir quatre-vingt-dix minutes. Qu’est-ce que c’est, quatre-vingt-dix minutes, dans la vie d’un homme ? À peine le temps d’un film, de trois cocktails… Et pourtant je n’ai pas pu. Plus l’heure avançait, plus le fait de te laisser partir me semblait le meilleur choix pour toi. Mais c’était me condamner au malheur, et je ne veux plus être malheureux, Louisa. Je veux revenir dans le monde des vivants. Sourire, rire, ressentir… Alors me voilà, humble, devant toi, en train de te demander de me faire ce cadeau : me rendre heureux.

– Oh ! David…

Je me précipite dans ses bras et manque de le faire tomber. Il éclate de rire et me fait tournoyer dans les airs.

– Hé, doucement jeune fille !

– Cela veut dire que nous allons être ensemble alors ? Vrai de vrai ?

– Cela veut dire que nous allons faire, pour une fois, comme monsieur et madame tout le monde : c’est à dire que nous allons essayer, essayer fort, faire parfois des erreurs, mais faire du mieux que nous pouvons.

– Je suis si heureuse…

Nos embrassades reprennent de plus belle.

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Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2018-05-09T19:24:54+02:00

– Pour tout vous dire, il a été pour l’instant mon seul amour… Et pourtant, c’est en 1998, suite au drame qui nous est arrivé, que Gary s’est détourné de moi. Quinze ans, Louisa : vous vous rendez compte ? Certaines personnes renoncent parfois à la vie, Louisa, même s’ils semblent bien vivants. Vous comprendrez ça avec le temps. Gary a beau être parmi nous, la vie l’a quitté en 1998. Et tout l’amour que je lui porte n’a rien pu changer à cela. Je ne laisserai pas la même chose arriver à David. Vous pouvez maintenant me considérer comme une alliée, Louisa. Je ferai tout pour qu’il vous revienne, pour qu’il accepte son amour pour vous. Au début, j’avoue, j’ai été hostile à cette relation. J’avais peur qu’il ne se détourne de moi et brise notre… notre pacte… Mais je sais maintenant que sa vie est avec vous, même s’il lutte encore contre cette idée.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T16:41:22+01:00

Je ne sais toujours pas depuis combien de temps ils se connaissent, mais la nature de leur relation me semble claire désormais. Judith aime David et veut le récupérer. Elle s’en est ouverte à Gary, son ami d’enfance. Peut-être même que ce dernier l’aide ? Peut-être est-ce pour ça qu’il était si prompt à me voir retourner en France ? Est-ce que les yeux rougis de Judith dans le café n’étaient qu’un jeu pour attendrir David et jouer les demoiselles en détresse ? Ou est-ce que, en évoquant ses sentiments, Judith a craqué, en prise avec un désarroi semblable au mien ?

Peut-être que David la repousse, elle aussi.

Toute la nuit dernière, ces questions m’ont hantée. J’ai fait de drôles de rêves, qui m’ont laissé une impression étrange. Dans l’un d’entre eux, Judith me parlait mais je n’arrivais pas à déchiffrer les mots qu’elle prononçait. Ensuite, je courais dans le brouillard pour rattraper une silhouette mais tous mes gestes étaient ralentis, comme si j’essayais d’avancer dans l’eau. Et, chaque fois, la silhouette se dérobait. Je hurlais son nom – je savais qu’il s’agissait de David – mais rien n’y faisait : ma voix ne portait pas et l’homme continuait de marcher, seul dans l’épais brouillard qui m’empêchait de me mouvoir.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T16:41:04+01:00

Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que j’apercevrais dans le portefeuille de Gary une photo pour le moins intrigante. Pliée en deux, on y voit Gary, encore adolescent, aux côtés de Judith Campbell, l’agent de David. Ce dernier m’a pourtant assuré avoir rencontré la rousse flamboyante au moment de sa première publication. Le plus troublant, c’est que la photo a été prise devant le foyer où David a grandi. De la partie repliée de l’image, on peut voir un bras qui s’échappe et qui enserre le cou de Gary. À qui appartient ce bras ? Qui a pris cette photo ? Et surtout…

Pourquoi David a-t-il menti ?

Dès que ces questions ont jailli dans mon esprit, j’ai su que je ne monterais pas dans l’avion. Que je resterais ici pour découvrir la vérité. C’est pourquoi j’ai attendu que Gary me dépose à l’aéroport et s’en aille. Je suis ensuite montée dans un taxi pour me rendre dans un hôtel bon marché. C’est comme ça que j’ai atterri ici. Mon quartier général, en quelque sorte. C’est de là que je dirige mes recherches.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T16:40:55+01:00

En attendant que le directeur me recontacte, j’ai eu l’idée de filer Judith. Un bon moyen d’avancer dans mon enquête, même si je regrette aujourd’hui d’avoir fait ça : ce que j’ai découvert, j’aurais préféré le laisser dans l’ombre. Parce que, en restant en planque face au bureau de Judith, le moins qu’on puisse dire, c’est que je suis allée de surprise en surprise !

La première, c’est quand j’ai vu la rousse incendiaire quitter son bureau de chez Barnes & Associates au beau milieu de l’après-midi. Elle a sauté dans un taxi. Comme dans les mauvais films d’espionnage, j’ai fait de même.

– Suivez cette voiture !

Cela m’a menée à Soho, où Judith s’est arrêtée dans un café. Je suis descendue du taxi et me suis dissimulée derrière une boîte aux lettres. Je l’ai vue s’attabler, enlever la veste de son tailleur. Heureusement pour moi, la table qu’elle avait choisie était juste derrière la vitrine du coffee shop ! Elle a passé commande puis s’est mise à regarder régulièrement vers la porte. Elle semblait nerveuse. Trois fois, elle a sorti son miroir de poche pour vérifier son maquillage et recoiffer quelques mèches de sa chevelure de feu.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T16:40:42+01:00

Je n’arrive plus à réfléchir : tout se mélange dans ma tête, je crois qu’il est grand temps que je mette de l’ordre dans mes idées.

Je m’installe sur l’atroce couvre-lit à fleurs de ma chambre d’hôtel. Une petite chambre dans Greenwich Village, à trente dollars la nuit. Vu l’état de mes finances je ne peux pas vraiment me permettre mieux. Je m’assieds en tailleur et tente de faire le point sur les trois jours qui viennent de s’écouler.

La première chose à laquelle je pense est bien entendu la nuit où David m’a congédiée. C’est là que toute cette histoire a commencé.

Sans que je comprenne pourquoi, après cinq jours idylliques à New York, il m’a brutalement rejetée. Comme si notre nouvelle intimité lui faisait peur. Il faut dire que quand il m’a demandé de le suivre aux États-Unis, il était dans un état d’extrême fragilité. Il venait d’apprendre que son oncle Emilio allait se faire opérer du cœur. Mais dès qu’Emilio a été tiré d’affaire, c’est comme si ses vieux démons avaient ressurgi : David m’a soudain ordonné de rentrer à Paris. Il a même envoyé son chauffeur, Gary Stewart, pour m’escorter à l’aéroport, histoire d’être bien certain que je débarrasse le plancher.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-14T00:54:29+01:00

Le regard de Judith se voile soudain.

– Vous l’ignorez sans doute mais, lorsque nous étions adolescents, Gary a été mon premier amour.

Elle lâche un petit rire triste.

– Pour tout vous dire, il a été pour l’instant mon seul amour… Et pourtant, c’est en 1998, suite au drame qui nous est arrivé, que Gary s’est détourné de moi. Quinze ans, Louisa : vous vous rendez compte ? Certaines personnes renoncent parfois à la vie, Louisa, même s’ils semblent bien vivants. Vous comprendrez ça avec le temps. Gary a beau être parmi nous, la vie l’a quitté en 1998. Et tout l’amour que je lui porte n’a rien pu changer à cela. Je ne laisserai pas la même chose arriver à David. Vous pouvez maintenant me considérer comme une alliée, Louisa. Je ferai tout pour qu’il vous revienne, pour qu’il accepte son amour pour vous. Au début, j’avoue, j’ai été hostile à cette relation. J’avais peur qu’il ne se détourne de moi et brise notre… notre pacte… Mais je sais maintenant que sa vie est avec vous, même s’il lutte encore contre cette idée. Sommes-nous amies ?

Je serre la main de Judith dans la mienne.

– De très bonnes amies, même. Merci, Judith. Merci infiniment. Mais il faut que je vous laisse…

Je lui fais un clin d’œil complice :

– … j’ai un homme à récupérer.

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Extrait ajouté par bellajessica 2014-02-11T19:12:22+01:00

Une des plus belles robes que j’aie jamais vues, bleu de Prusse, en soie. Mais ce n’est pas tout : des plumes dépassent de sous les pétales de rose. Je m’en saisis et découvre un masque, ou plutôt un loup, découpé dans de la dentelle noire d’une exquise finesse. Il est orné de la même soie que la robe et rehaussé de plumes d’oiseau aux reflets bleus. Deux amandes vides, à l’endroit où sont censés se placer les yeux, me regardent. Qu’est-ce que tout cela signifie ?

Tu sais très bien ce que ça signifie. Il n’y a qu’un seul être au monde capable d’un tel geste.

David ! Serait-ce lui qui me fait porter ce costume pour un bal mystérieux ? Oui, ça ne peut être que lui. Mais comment a-t-il su que je me trouvais là ? Et surtout, pourquoi m’inviter à une fête, et de manière anonyme, plutôt que venir me trouver ?

Tu devrais le connaître, ton amateur d’énigmes, depuis le temps.

Oui : cette drôle d’invitation, cette histoire de masques qui tombent… C’est typiquement le style de David. Cela veut donc dire que je vais le revoir ! Ce soir ! Et peut-être obtenir les réponses à mes multiples questions, mais surtout…

Surtout me serrer contre lui, sentir son odeur, l’embrasser. Et, qui sait, sentir ses bras qui m’entourent, sa peau sur la mienne, ses lèvres sur mon corps.

Je repousse cette pensée et le trouble qu’elle occasionne. Je n’ai pas le temps de rêvasser : il faut que je me prépare ! L’heure de vérité a sonné. S’il m’a demandé de le rejoindre, c’est qu’il est revenu sur sa décision de couper les ponts entre nous !

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